𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝓓𝓲𝔁 🌕

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- Tu ne t'ai jamais fait sucer, pas vrai ? Lui demanda Aloïs en lui faisant un clin d'œil.

- C'est vrai... Murmura Marceau, légèrement tremblant.

Peut-être qu'il était temps que les choses changent. Le bellâtre se baissa et descendit le boxer de son beau-frère puis, prit le membre en main et le branla lentement pendant quelques secondes avant de lécher le gland rose.

- T'aimes bien quand je lèche ?

- Chut ! Répondit-il, incapable de dire quoi que ce soit d'autre.

Aloïs prit enfin la bite en bouche et commença de petits vas-et-viens en prenant soin de bien serrer ses lèvres contre le membre mais aussi de jouer de temps à autre avec sa langue sur le bout du sexe. Il n'avait jamais fait ça, mais avait déjà vu pas mal de vidéos pornographiques et tentait de faire au mieux pour faire plaisir à son copain de jeu. Il s'arrêta pour reprendre son souffle tout en le masturbant puis reprit son activité avec un désir brûlant.

C'est lorsqu'il baissa les yeux pour regarder le futur photographe le sucer que Marceau comprit à quel point il avait une chance inouïe que sa première fois se passe avec un garçon aussi beau, et, prit dans le jeu, il posa ses mains sur la tête du bellâtre afin de le faire aller plus vite.

- J'ai jamais fais ça, Al', je vais éjaculer là... Je peux plus tenir...

Son beau-frère haussa les épaules sans s'arrêter et ne ralentit seulement que lorsque le sperme commença à couler dans sa bouche. Il continua jusqu'à ce que plus aucune goutte n'en sorte et avala le tout ensuite en souriant.

- Est-ce que ça allait ? Je ne t'ai pas fait mal avec mes dents ? Demanda le garçon. Je n'avais jamais fait ça... Enfin, je m'étais juste amuser à sucer des bananes pour voir comment ça se passait...

- C'était juste parfait, incroyable... La sensation est juste folle ! Tu veux te vider comment, toi ?

- Tu veux me sucer ? Tu pourrais t'entraîner avec ma queue à moi...

Marceau ne se fit pas prier. À son tour, il se baissa devant la verge chaude du beau gosse et Aloïs se mit à se masturber lentement en passant son gland sur les lèvres du frère de sa petite amie avant de lui entrer son membre dans la bouche. Le tatoué lui attrapa les cheveux ensuite afin de le faire sucer avec le bon rythme tout en lui mettant son pénis jusqu'au fond de sa gorge de temps à autres et de s'enlever uniquement lorsque sa victime ne put plus respirer.
Son beau-frère décida de lui palper les testicules tout en gardant la bouche bien ouverte et bien remplie.

- Sors la langue... Murmura le bellâtre. Je vais me branler, ça va sortir...

Le garçon s'exécuta après avoir levé la tête et put presqu'immédiatement sentir le liquide chaud envahir sa langue. Il ferma les yeux et comme Aloïs, décida de tout avaler, non sans faire la grimace.

- J'étais nul ? Demanda-t-il sérieusement.

- Absolument pas, au contraire !

- Tu sais je crois que... On devrait retourner à la maison...

- Je sais, Marceau... Je suis désolé, répondit Aloïs, soudain gêné devant le malaise de son beau-frère.

Ce n'était rien, non, ce n'était qu'une simple erreur qui n'aurait aucune conséquence et après tout, ça ne voulait rien dire. Certes, ça n'aurait jamais dû se passer mais le mal était fait. D'ailleurs ce mal là faisait aussi beaucoup de bien. La relation entre les deux garçons allait beaucoup plus loin que prévu, oui, mais ils allaient arrêter ça, promis.

Une fois à la maison, Aloïs se rendit aussitôt dans la douche, suivit par Emy, qui commençait à se sentir bien seule depuis qu'elle s'était foulé la cheville. Heureusement, elle avait de moins en moins mal et comptait bien s'amuser à nouveau.

- Et si tu me prenais là, maintenant ? Lui demanda-t-elle une fois sous l'eau.

- Em', je suis cassé à cause du vélo et j'ai l'impression que la scelle me tuait les couilles, on fera ça ce soir, tu veux bien ? Répondit-il avant de lui donner un baiser.

- T'es pas marrant ! Bon, c'est pas grave. Au fait, je vais me faire belle après, tu me prendras en photo monsieur le photographe ? J'ai envie que ça ait l'air d'un photoshoot pro, j'en ai marre de ressembler à une clocharde...

- N'importe quoi, t'es toujours magnifique ! Mais ok pour le photoshoot.

Si Aloïs avait la chance de passer du temps avec quelqu'un qui lui faisait oublier ses petits problèmes, ce n'était pas le cas de Marceau. Lui, il était seul avec ses questions, ses regrets, ses désirs et son incompréhension face aux récents événements. Lorsqu'il vit le tatoué commencer à photographier sa belle dans le fond du jardin, il décida de prendre ses clés et de partir marcher dans la forêt, en espérant que ça l'aide à se remettre en question, à réfléchir en tentant de se reprendre un minimum, lui qui ne se sentait plus vraiment lui-même. Sucer le copain de sa sœur ? Non, jamais, au grand jamais il n'aurait imaginé faire ça un jour.

Personne ne remarqua son départ et c'était bien comme ça. Le garçon marcha une vingtaine de minutes puis décida de s'asseoir contre un arbre et de fermer les yeux. Il se mit à penser à Aloïs, à ce qu'il commençait sérieusement à ressentir pour lui, mais aussi à la jalousie qu'il éprouvait envers sa sœur, au fait qu'il fallait arrêter tout de suite de s'approcher du jeune homme... Oui, c'était ça, il fallait qu'il garde ses distances, que tout se termine et surtout, qu'il ne recommence plus. Si lui était incapable de se trouver un petit-ami, sa sœur, elle, n'avait pas demandé à ce qu'il brise son couple.

Voilà ce qu'il allait faire : agir comme il avait pensé le faire au départ. Rester dans son coin en faisant comme si Aloïs n'existait pas et n'était qu'un parasite présent dans la maison pour les vacances.

Il se conforta dans cette idée lorsqu'une heure plus tard, il vit les résultats du photoshoot de sa sœur sur Instagram. Elle était plus belle que jamais avec ses long cheveux blonds ondulés et sa robe d'été blanche. Sur l'un des clichés, en mode selfie celui-ci, les amoureux s'embrassaient en fermant les yeux. Ils étaient magnifiques et personne au monde n'aurait pu croire que le garçon sur la photo venait de sucer son beau-frère.

Marceau rentra à la maison, bien décidé à agir comme une bonne personne et à faire comme s'il n'existait pas, oui, il allait désormais jouer au fantôme.
Il décida de se faire un sandwich dans la cuisine sans prévenir les deux autres de son retour, puisqu'ils étaient dans la piscine et riaient aux éclats. Il monta dans sa chambre et mit un vieux DVD que son père lui avait acheté dans une brocante, le film "Crossroads" dans lequel Britney Spears tenait le premier rôle. Tout comme dans le film, lui aussi aurait aimé être chanteur, être sur scène devant les gens. Mais puisqu'il n'avait ni une belle voix, ni aucun autre talent, il se contentait de rêver à travers les autres.

D'ailleurs, c'était ce qu'il faisait sans cesse. Emy rêvait d'être mannequin ? Il l'aiderait comme il le peut, quitte à démarcher à ses côtés toutes les agences. Aloïs voulait être un grand photographe ? Il serait le premier à visionner tous ses clichés ou a acheter l'un de ses books.
Marceau se mit à penser que la futur mannequin et le futur photographe s'étaient bien trouvés, oui, ils étaient fait pour être ensemble, c'était évident. Elle serait sa muse et lui son mentor. C'était à la fois beau et répugnant. Mais surtout répugnant quand même.

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Aloïs 𝓝𝓮 𝓒𝓱𝓸𝓲𝓼𝓲𝓽 𝓟𝓪𝓼 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant