Bien heureuse de voir ses parents partir en vacances pendant deux semaines et de pouvoir inviter son petit-ami à la maison, Emy ignorait que ce n'était peut-être pas une si bonne idée que ça.
Car entre Aloïs et Marceau, le frère de celle-ci, une ét...
Le frère fit mine de sourire en s'approchant du garçon puis le tatoué posa sa main sur la bouche de Marceau, comme Emy l'avait demandé. Elle prit un cliché, puis, sans crier gare, Aloïs enleva sa main et lui fit un furtif baiser sur la bouche, que la demoiselle immortalisa en riant.
- Oh merde, tu l'as bien eu ! S'exclama-t-elle. Ton premier bisou vient de t'être donné par mon mec !
- Ha, ha, Très drôle ! Grogna Marceau.
- Ça fera une belle photo moi je dis ! Rit Aloïs.
Effectivement, sur la photo, on pourrait croire que le baiser était voulu ou même que ces garçons à moitié nus et super sexy étaient en couple. Mais non, la réalité était bien plus triste et compliquée. Emy n'y voyait rien de bien méchant, ne doutait jamais, encore moins de ces deux mecs-là. Après une trentaine de minutes, ils décidèrent de sortir de l'eau puisque force était de constater qu'il faisait froid le soir et aucun d'eux n'avait envie de tomber malade. La demoiselle alla chercher deux couettes et revint au jardin, où les garçons fumaient leur cigarette dans le calme le plus complet.
- On dort à la belle étoile, les gars ? Demanda-t-elle.
- C'est romantique ! Rit Aloïs.
- Je ne suis pas contre, ajouta Marceau.
La jeune femme prit trois grands essuies de bain et les posa à terre, puis, donna une couette à son frère et garda l'autre pour elle et son petit-ami. Couchés en regardant le ciel, les jeunes gens se mirent à rire lorsqu'un avion militaire qui volait fort bas passa au dessus de leur tête.
- C'était un OVNI ça, je vous le dis ! Dit-elle. À cet heure-ci c'est vraiment bizarre !
- Ben voyons... Sourit son frère.
Après quelques minutes de silence, ils s'endormirent tous les trois, aidés par le calme de la nuit et le plaisir d'être pour une fois dehors, sous des milliers d'étoiles. À quatre heures du matin, Aloïs se leva avec une envie pressante d'uriner, puis, il revint et se recoucha entre Marceau et Emy, qui dormaient à poings fermés. Il se tourna de façon à pouvoir regarder le jeune homme et posa sa main sur lui puis s'endormit à nouveau. Au petit matin, ils se firent tous réveiller par la pluie, qui avait décidément choisi le bon moment pour faire son apparition. Emy se leva de mauvaise humeur, encore atrocement fatiguée, elle qui avait perdu l'habitude de se lever aussi tôt.
Elle se dépêcha d'aller dans son lit, tandis que Marceau et Aloïs, eux, se préparèrent un bon café. Ils étaient tous les deux crevés, oui, et d'ailleurs, ils avaient mal au dos. Mais aucun d'entre eux n'avait envie d'aller se coucher, puisqu'ils allaient pouvoir discuter un peu sans que la sœur ne soit là.
- C'était pas l'idée du siècle, dormir dehors... Dit le photographe.
- Je confirme...
- J'ai un de ces mal de dos ! Se plaint Aloïs.
- Une bonne douche bien chaude te feras du bien... Viens avec moi...
Marceau ne savait pas quel démon en lui lui avait dit de dire ça, mais il le regretta aussitôt. C'était certes, très excitant, mais c'était surtout très dangereux et inapproprié.
- Je suis partant ! Lui répondit le tatoué, tout sourire.
- Si Emy s'en rend compte, on est morts...
- Elle va sûrement dormir jusqu'à midi, la connaissant...
Il n'avait pas tord. Peut-être qu'un rapide moment à deux sous la douche passerait inaperçu, non ? Mais pour faire quoi ? Se laver ? Ou pour aller plus loin encore une fois ? Mais ils le regretteraient à nouveau, n'est-ce pas ? Pourtant, ils montèrent les escaliers et s'enfermèrent dans la salle de bain où ils se déshabillèrent en n'ayant plus aucune pudeur l'un envers l'autre.
Marceau fit couler l'eau et se posa sous le jet, Aloïs entra dans la douche à son tour et se colla à lui, son pénis tout contre les fesses du garçon qui devait certainement faire la même taille que lui. Le petit-ami d'Emy lui fit deux, puis trois baisers dans le cou, ce qui fit frissonner le frère, qui se retourna pour goûter à nouveau à ses lèvres magiques.
Marceau prit le gel douche et en posa sur le pénis en érection du supposé hétérosexuel puis se retourna à nouveau pour lui faire comprendre que cette fois, il espérait bien qu'il le prenne par derrière. Il n'avait jamais fait ça avec quelqu'un, bien qu'il se soit déjà enfilé des objets comme sa bouteille de déodorant. Il savait donc que cette petite souffrance lui ferait du bien. Aloïs ne se fit pas prier, mais avant de la lui mettre, il décida de se baisser pour lui lécher le trou, ce qui fit grimper très haut Marceau qui ferma fort les yeux.
Une fois le somptueux derrière bien préparé, le tatoué décida d'y entrer son gland en posant son bras autour du cou de son beau-frère. Il attendit quelques secondes pendant lesquelles il lui tourna légèrement la tête pour l'embrasser puis, tout en mettant sa langue dans la bouche du jeune homme, il pénétra son pénis dans toute sa longueur en lui.
Marceau se força à ne pas pousser de cri mais souffla fort avant que les vas-et-viens du magnifique type derrière lui ne commencent. Aloïs le fit se baisser un peu plus et sortit son pénis entièrement pour ensuite le remettre avec plus de force et répéta cette action à trois reprises. Bon sang qu'il aimait voir son propre engin entrer dans ce cul... Il y alla plus rapidement ensuite, puisque plus ils restaient dans la salle de bain, plus ils prenaient de risques. Marceau commença à se masturber tout en se faisant prendre, et bon sang, il n'avait probablement jamais eu aussi bon de sa vie. Oui, il était au-delà du septième ciel, il était peut-être même en enfer, finalement. Mais cet enfer avait le mérite d'être absolument jouissif.
Aloïs lui mordit le dos lorsqu'il se mit à éjaculer à l'intérieur de son beau-frère puis, il se baissa pour que l'autre jeune homme puisse se faire plaisir sur son visage. Après avoir jouit à son tour, Marceau lécha la joue du beau gosse pour avoir son propre sperme en bouche, puis, il cracha le tout dans celle du tatoué.
Les garçons s'embrassèrent fougueusement avant de se laver, puis une fois fait, ils se lavèrent les dents, s'essuyèrent et remirent leur short. Avant que Marceau n'ouvre la porte de la salle de bain, le bellâtre décida de lui prendre la main pour qu'il attende.
- Donne-moi un bisou avant... Dit-il en le regardant dans les yeux.
Bien évidemment, le frère d'Emy n'hésita pas avant de l'embrasser à nouveau, puis il sourit, les yeux baissés vers le sol, ni heureux, ni triste ou les deux à la fois.
- Je t'aime, Marceau.
Peut-être était-ce dû à la fatigue, ou à ce qu'ils venaient de faire, mais il l'avait dit et cela brûla le cœur de l'autre jeune homme à un point inimaginable. C'était bien la première fois que quelqu'un lui disait ça et c'était forcément un grand moment, même si c'était peut-être faux ou dit sur le coup de l'émotion.
- Je t'aime moi aussi, répondit-il, intimidé par le regard du photographe qui brillait de mille feux.
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