Aloïs 𝓝𝓮 𝓒𝓱𝓸𝓲𝓼𝓲𝓽 𝓟𝓪𝓼

𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝓣𝓻𝓮𝓲𝔃𝓮 🌓

Que faire, maintenant ? Heureusement, Emy dormait toujours et eux, ils étaient aussi épuisés qu'elle, encore plus maintenant qu'ils avaient fait l'amour et que leur cerveaux étaient en ébullition.
Ils se mirent d'accord sur le fait qu'il valait mieux qu'ils aillent dormir une heure ou deux, Marceau alla donc dans son lit et Aloïs rejoignit Emy. Il se coucha à côté de sa belle en se demandant si sa situation resterait comme telle encore longtemps ou si elle allait changer, car non, malgré ses airs de garçon sûr de lui, il ne sentait absolument pas à l'aise.

Oui, il fallait que quelque chose change, qu'il prenne son courage à deux mains. Mais que faire ? Quitter Emy pour un garçon qu'il connaissait finalement encore peu mais qui lui faisait perdre la tête ? Pouvait-il réellement faire ça ?

Et puis, est-ce que leur relation serait acceptée par les autres ? Bien sûr que non. La question était peut-être aussi de savoir si lui-même, il était gay ? Bisexuel ? Même ça, il l'ignorait complètement. Il n'avait jamais eu de sentiments pour un autre homme, non, mais des désirs sexuels oui. Mais cette fois, tout était différent. Car ce qu'il ressentait pour Marceau était un désir absolu, mais aussi l'envie de le rendre heureux, de le défendre contre vents et marées, de tout faire pour qu'il ait la meilleure vie possible. Était-ce de sa faute si ce garçon était aussi spécial ? Aussi attachant ? Aussi sexy sous ses airs de mec inoffensif et mignon tout plein ? Non, il n'avait rien prévu lui, n'avait rien voulu. C'était arrivé, point.

Il y avait aussi Emy, cette fille sublime qui se donnait à lui les yeux fermés, qui faisait toujours en sorte de tout bien faire, de passer le plus de temps possible avec lui. Avant d'arriver chez eux, Aloïs n'avait aucun doute sur lui-même, sur ses sentiments pour la belle blonde. Jusqu'à ce qu'il commence à regarder ailleurs et à avoir cette folle envie de toucher son grand frère.
Le jeune homme tenta de penser à autre chose et choisit d'arrêter son cerveau sur la Chinelle, cette course de motocross qui aurait bientôt lieue non loin d'ici. Ça au moins, ça l'endormirait.

C'est à treize heures qu'Emy le réveilla en lui donnant des baisers sur le torse, visiblement, elle aussi avait très envie de son copain. D'ailleurs, elle n'attendit pas d'avoir la permission pour lui enlever son boxer. Il ouvrit les yeux et la laissa faire, elle qui était occupée à lui lécher les testicules avant de s'occuper de la verge encore au repos avec sa langue. Aloïs se mit à bander, ce qu'elle prit pour un "continue" et c'est ce qu'elle fit.
Elle le suça quelques minutes avant de se mettre à califourchon sur lui et de faire entrer la queue dans son vagin en bougeant à sa convenance. Le jeune homme mit ses bras derrière sa tête et ferma les yeux à nouveau, la laissant faire de lui ce qu'elle souhaite. Après une dizaine de minutes, elle commença à émettre de petits cris, signe qu'elle était occupée à jouir.
Un instant plus tard, il commença à trembler légèrement à son tour, ce qui signalait le fait qu'il était en train d'éjaculer en elle, même si à vrai dire, ce n'était pas le cas, lui qui avait déjà les couilles bien vides et n'avait pas la tête à ça. C'était bien la première fois qu'il lui arrivait de faire semblant et il s'en voulu immédiatement.

Elle lui fit un baiser puis, de très bonne humeur, s'exclama :

- Mon petit poussin à moi, tu veux pas qu'on descende ?

- J'arrive, répondit-il en se levant.

- On fait quoi aujourd'hui ? Demanda-t-elle, enjouée.

- Aucune idée, je suis cassé.

C'était vrai, il n'était ni de bonne humeur, ni en forme. Cette sieste lui avait été fatale et il n'avait qu'une seule envie : dormir encore. Il fit néanmoins l'effort de descendre et une fois en bas, il vit que Marceau était comme bien souvent assit dans le jardin, sa cigarette dans une main et une bière dans l'autre. Bon sang, lui non plus ne se sentait pas bien, il continuait à avoir mal au dos et ne cessait de penser à ce qu'il s'était passé dans la salle de bain. Aloïs se posa derrière lui et commença à lui masser les épaules devant une Emy souriante et contente de le voir être aussi génial avec son frère.