Chapitre 7

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PDV Mirajane 😈

Luxus pris une grande inspiration resserra sa prise autour de ma taille et se mis à raconter son histoire.

– Tu ne le sais peut être pas mais je suis né dans une famille pleine aux as. Tout ce que je voulais je l'avais. La société hôtelière Phatom te dis sûrement quelques choses, elle est réputée pour avoir les hôtels de luxe les plus chers mais aussi les plus majestueux.

– Attends tu es en train de me dire que tu en es l'héritier ?

– Il y a bien longtemps que j'ai renoncé à ce titre. Je ne souhaitais plus être contrôlé par mon salaud de père. Il a tellement de pouvoir et ne connaît aucune limite qu'il se permet de faire tout ce qu'il veut. Autant dire que ce n'était pas un tendre, j'ai été élevé par ma mère, lui n'étant jamais à la maison les seules fois où il était présent c'était pour passer ses nerfs sur elle. Quant elle a osée se rebeller un temp soit peu, il a complètement perdu la raison. Tu te doutes bien que pour quelqu'un face à qui personne n'ose s'opposer son sang n'a fait qu'un tour. Il l'a quasiment tapé à mort en la défigurant au passage.

Un frisson me parcouru l'échine, comment un tel homme pouvait exister.

– Deux jours plus tard j'ai retrouvé ma mère pendu dans sa chambre.

– Tu avais quel âge ?

– Je venais d'avoir neuf ans. Mais ne croit pas que j'ai ressenti de la tristesse, ma mère ne m'a jamais aimé, elle considérait que j'étais ce qui lui été arrivé de pire. À la base elle n'était qu'une aventure de mon père mais quant il a su qu'elle était enceinte d'un garçon il a sauté sur l'occasion pour garantir sa succession. Tout ce qui l'importe c'est l'expansion de son entreprise et de sa richesse. Sans moi ma mère n'aurait pas été enchaînée à cet enfoiré de première. Elle n'était plus que l'ombre d'elle même. Je ne vais pas dire que la retrouver morte ne m'a rien fait, mais je ne voyais qu'une femme qui c'était suicidée pas une mère, ça faisait longtemps qu'elle était morte pour moi.
Après cet incident je suis devenu tout aussi méprisable que mon père, j'étais vulgaire, plus que maintenant, et oui c'est possible, et violent. Je ne cherchais qu'à me bagarrer avec plus fort que moi. C'est ce qui m'a endurcie, à la fin on ne me mettais plus à terre s'est moi qui mettait à terre mes adversaires. Je suis devenue la pire des raclures, c'est lorsque j'avais seize ans et que j'étais au fond du trou que le vieux m'a proposé de le rejoindre.

– Ton père ne s'y est pas opposé ?

– Évidemment mais avec les années je m'étais endurci, j'avais vu bien plus pire que mon père. Malgré tout je me suis pris la raclée de ma vie mais je suis partie le sourire aux lèvres sans regret. Le vieux m'a offert ce que je n'avais jamais connu jusqu'ici, une famille. Bien que discuter avec les gens me fassent profondément chier, il faut dire qu'être entouré de personnes aussi perchées les unes que les autres était plutôt agréable.

– C'est vrai que l'on ne s'ennuie jamais avec eux. Moi aussi j'ai retrouvé une famille en venant travailler avec vous. Est-ce que je peux te poser une question ?

– Jusqu'ici tu ne t'ai pas privé il me semble.

Il passa affectueusement sa main dans mes cheveux.

– Est-ce que c'est pour cela que tu tiens les gens éloignés de toi ou y a t-il un autre événement qui à provoqué cette crainte constante de blesser ce qui t'entoure ?

– Tu ne perds pas le nord. Ce qui va suivre est ce que je considère comme étant le plus lourd de tout les fardeaux que je peux porter.

Une équipe de choc? (Miraxus)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant