Chapitre 6

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Il y avait de nombreuses personnes autour de nous, tous masqués dans d'élégantes tenues .Les riches hommes d'affaires parlaient entre eux et leurs femmes se vantaient de leurs fortunes entres elles. Nous étions invités à ce grand balle masqués sous de faux noms, un couple riches venant de l'ouest de l'Amérique. Monsieur et Madame Gilderen, original n'es ce pas ? Je trouve aussi. Nous entrons sur la piste ma main enlacée dans celle de mon partenaire confiant, tout le contraire de ce que j'étais sur le moment.

- On est obligé de danser ? Dis-je tout bats.

- Tu veux te faire repérer ? Alors agis comme tout le monde idiote.

-Ne m'appelle pas comme ça crétin.

Il resserra son étreinte autour de ma taille à l'entente de ce surnom. Je savais parfaitement que ça le mettait en rogne quand je l'appelais de la sorte. 

- T'a pas intérêt à encore me surnommer comme ça, c'est clair ?

Je roula les yeux, depuis quand devais-je lui obéir ?

-Ou sinon quoi ?

Sans que je m'y attende, il posa une de ses mains dans le creux de ma hanche et l'autre sur ma joue pour m'embrasser violemment, un baiser fougueux mais pleins de passion.

- Qu'es ce qui te prend au juste ?!

- C'est moi qui commende, compris? 




J'ouvris les yeux avec difficulté, aveuglée par la lumière du jour. Je mis du temps à comprendre ce qui se trouvait devant moi. C'était Cinq torse nu, qui était entrain de s'habiller. Je voulais détacher mes yeux de cette vue mais je n'en fis rien, bien trop occupée à essayer de comprendre qu'es ce que je foutais là à le mater sans aucunes gênes. 

- Besoin d'aide ? Me dit-il en se retournant un sourire narquois sur son visage.

J'écarquille les yeux, réalisant qu'il m'avait vu entrain de le regarder. Je me cacha sous la couette ,morte de honte, avant qu'il ne la tire pour que je bouge de son lit.

- T'inquiète il y a pire et puis je peux te comprendre, j'ai des abdos d'apollon.

-Ouais bon je me passerais bien de la comparaison.

-Quoi tu ne trouve pas ? Avant c'était le cas...

-Cinq...

-Oui bon d'accord j'arrête, mais laisse moi de la place je dois faire un truc.

Je me dégagea de son lit en bayant et en regardant à travers sa fenêtre, il faisait gris et maussade, un jour parfait pour arrêter une apocalypse. Je me retourne et le vis entrain de coudre une blessure à son épaule.

- Tu t'es fais ça quand ?

- Hier, pendant l'attaque, mais c'est rien je m'en sors.

-Je vois bien que non, laisse moi faire.

Je lui pris l'aiguille des mains et m'assoie à ses cotés. Je fis quelques tours en bas et en haut pour refermer la plaie après avoir désinfecter. 

- Ou as-tu appris à recoudre des blessures ?

- C'est...mon père qui m'a montré quand j'étais plus jeune, je tombais souvent à vélo.

Je couds encore un peu et m'exclame « c'est fait » une fois le file coupé. J'applique un pansement sur la plaie, et au moment ou j'allais me retirer, je sentis un regard insistant se poser sur moi. 

Five Hargreeves x oc : Hors du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant