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personnage de Awa en media.
Bonne lecture✌🏻

Pas la peine de vos dire que le réveil à était difficile pour moi ce matin, je n'ai pu fermer l'œil qu'après la prière de fadjr. La vérité c'est que mes sentiments sont très mitigés en ce moment à propos de qui vous savez. Il peut être très agaçant au point de vouloir le frapper mais en même temps il et si beau avec cette façon si spéciale qu'il a de me regarder avec ses beaux yeux ténébreux et si possessif et je trouve son côté la si mignon. Grrr j'ai l'impression de devenir folle et Awa ne m'aide pas du tout à vouloir coute que coute que j'accepte son invitation, invitation qu'il a d'ailleurs avancé jusqu'à 16h et m'a ordonné je cite « habille toi décontracté et s'il te plait pour l'amour de Dieu ne sois pas sexy je ne blague pas ou c'est moi même qui viendrai t'habiller et ça ne sera pas pour me déplaire ». C'est résigné que je me levais pour aller prendre une douche il était déjà 15h30 et je sais d'avance que je vais être en retard ce qui va surement énerver monsieur ténébreux mais matay c'est le cadet de mes soucis après tout c'est lui qui me force à sortir. Après ma douche il est déjà 16h je sais que j'abuse mais bon on s'en fou un peu. Je mets ma crème de peau et entreprends de trouver quoi de pas trop sexy à me mettre. J'opte finalement pour une longue jupe paysanne jaune à motif florale vert et un petit haut de la même couleur. Je mettais mes chaussures à talons noirs quand Awa entra dans ma chambre comme une furie.
Moi : warone nga fekk ma def tatou néne nga kham (tu aurais dû me trouver nu ça t'apprendra)
Elle : chiipp, khana dou sa tatou beurki demb yi rek (tes fesses d'avant-hier la) bref ton chéri t'attend en bas plus beau que jamais.
Moi : ce n'est pas mon chérie combien de fois dois je te le dire.
Elle : oui oui c'est ça wa wathial nak, en passant tu es très belle.
Moi : oui comme d'habitude rek
Elle : thiim, wa gawal moi je vais descendre.
Moi : d'accord j'attache juste mes cheveux et j'arrive.
Ma tâche finie, je prends une petite sacoche noire et sors de ma chambre. La vision de Dieylani, nonchalamment appuyé contre la colonne de marbre en face de ma chambre, me fit chanceler un peu. Il portait un jean moulant et un ample T-shirt assorti à la couleur de ses yeux manam gnoul kouk (je veux dire hyper noir). Il n'avait aucun effort à faire et pourtant il est si agréable à regarder. Comme chaque fois, le simple fait de poser les yeux sur lui me coupa le souffle. Mais pourquoi donc cet homme était si splendide ? N'aurait-il pas pu être laid ? Gras ? Ou encore chauve ? Thim. Pourquoi avait-il cet effet-là sur moi ? Quand donc serai-je enfin immunisée contre son charme ? Il leva les yeux. Un lent, un irrésistible sourire arrogant apparut sur ses lèvres. Le parfum qui émanait de lui était entêtant. Ce n'était pas celui d'une eau de toilette. Un gel douche, peut-être. Ou du shampoing. Quel qu'il fût, il était aussi attirant que son physique.
Lui : j'ai failli venir te chercher. Mais pourquoi tu ne me respecte pas ?
Moi : déjà bonjour et pour ton info je n'avais pas envie de sortir aujourd'hui. Et puis tu fais quoi devant ma chambre. Yaw guaan bouy yéwwi beuy nga dh (traduction svp). Tu ne pouvais pas m'attendre dans le salon comme le font les gens normaux ?
Lui : je m'apprêtai à y entrer même. Je t'avais dit 16h pile Nicole là il est presque et demie tu faisais quoi dedans.
Moi : excuse-moi monsieur je viens toujours à l'heure, je parlais à mon petit ami. Maintenant on y va ou on va rester ici à papoter ?
Il fronce les yeux d'énervement ou d'exaspération et me tendit la main, révélant une montre de luxe. J'aspirai à grand-peine une bouffée d'air avant de m'emparer de sa main. Mon pouls s'emballa quand il affermit son étreinte. Le contact fut électrique. Nous demeurons un instant immobile un moment avant qu'il ne glisse son bras sous le mien pour m'entraîner vers les escaliers. Une fois en bas, je dis au revoir à Awa qui me faisait des gros yeux faléwou mako sakh (je ne la regarde même pas). Devant la porte était garé une superbe voiture aussi sexy que son conducteur, je ne m'y connais pas beaucoup en voiture mais je sais que celle-ci est une Aston Martin DB11. Dieylani m'ouvre la portière côté passager je m'y installe confortablement avant qu'il ne fasse le tour de la voiture et s'installe à son tour à sa place avant de démarrer dans un grognement sexy du moteur.
Moi : alors ou m'amènes tu ? Il me fait un petit sourire avant de me répondre
Lui : ah c'est maintenant que tu demandes. Et si j'avais pour projet de te kidnapper.
Moi ; hum comme si tu le pouvais. Bref comment va le petit Muhamed.
Lui : il va bien Alhamdoulilah merci de demander.
Moi : c'est normal c'est un enfant adorable tout le contraire de son paternel.
Il ne prend même pas la peine de répondre li mouy gnakk kersa yeup. Nous gardons le silence après cet échange car visiblement monsieur n'avait pas très envie de bavarder et semble énervé va savoir pourquoi. Mes pensées se sont tournées sans le vouloir vers la maman du petit Muhamed. Elle était si insensible à la situation de son fils que je me demande encore si c'est véritablement sa mère. Elle ne semblait avoir aucun amour maternel envers son enfant et semblait même lui reprocher de la retarder à sa cérémonie. Je me demande comment Dieylani a pu épouser une femme pareille. Je n'ai certes pas vécu longtemps avec ma mère mais je sais qu'elle m'aimait beaucoup et qu'elle a tout fait pour que je ne manque de rien.
Quelques minutes après la voiture s'arrête devant une maison à la devanture blanche qui semble mignonne à première vue. Dieylani descends et viens m'ouvrir la portière, ensemble nous nous dirigeons vers le portail de la maison. Je me demande qui habite dans cette maison mais je n'ose pas demander à monsieur bala moumay wakh sama bopp. Il sonne et quelques secondes après une très jolie dame viens nous ouvrir la porte.
Elle : wa ki dou sama doom ji Abdou no def ? (mon fils comment vas-tu ?)
Lui : ma ngui fi rek yaye boy naka yaram bi ?
Elle : ah ma ngui sante Ya Allah bou baakh ? Aksilén.
Nous la suivons dans la maison et elle nous installe dans un salon très accueillant et bien décoré et qui sent divinement bon.
Elle : faites comme chez vous je reviens mes enfants. A peine elle est sorti que je demande a Dieylani :
Moi : wa yaw fo ma indi nii ?(ou m'as-tu amené comme ça)
Lui : bo wakhoul woon rek ma rouss, yaw goné gui lé meuno teyy (je savais que tu allais ouvrir ta bouche tu ne peux pas patienter) ?
J'allais lui répondre quand la dame revient dans le salon avec un plateau rempli de verre et de jus locaux. A ses trousses un petit garcon qui mais oh c'est le petit Mouhamed qui crie papa, papa et court vers son père qui le prend dans ses bras en rigolant.
Alors bonhomme tu m'as manqué. Comment vas-tu ?
Lui : vais bien papa
La dame : ki ni mou badola wé, wa do nouyou sa ganou papa bi ?
Dieylani : maman baal ma dh je ne vous ai même pas présenté ma petite sœur Adja. Adja elle c'est la grand-mère de Mouhamed.
La dame : ah c'est ta petite sœur ? Comment vas-tu ma fille ?
Moi ; je vais bien tata. Et vous ?
La dame : je rends grâce à Dieu. Tenez buvez un peu il fait très chaud
Moi : merci beaucoup
Imbécile bi mom espèce de cochon de mabaam khoukh alors comme ça je suis sa petite sœur salop espèce de crapaud kham na fima key khaar. Je ruminais encore ma colère quand le petit se jette sur moi en criant tataaa
Moi ah c'est maintenant que tu me salut je suis fâchée
Lui : non tata fâche pas viens faire câlin. Et il grimpe sur le fauteuil pour venir entourer ses minuscules bras autour de mon coup en me faisant des bisous. Il est trop chou ce petit gars.
Moi : je lui dis en riant c'est bon tu es pardonné maintenant dis-moi comment vas-tu maintenant ? Ton papa ne m'a pas dit qu'on venait ici sinon je t'aurais acheté plein de bonbon.
Lui : ce n'est pas grave toi tu es là. Tu vas dormir avec moi aujourd'hui comme tu faisais à l'hôpital ?
Dieylani : non aujourd'hui on rentre à la maison tu te rappelles demain il y a école.
Lui : d'accord mais tata peut venir non stp tata.
Dieylani : non champion tata rentre chez elle.
La dame : ah vous n'habitez pas ensemble ?
Dieylani : non, on ne vit pas ensemble, en fait Adja est la fille de l'épouse de mon père.
La dame : Ah d'accord, je vois.
Nous discutions sur les bêtises de Mouhamed quand une femme entra dans le salon sans même frapper à la porte en s'adressant à la dame.
Elle : maman il est où mon déjeuner ?
En la regardant de plus près je compris alors qu'il s'agissait de la mère du petit.
Awa
C'est la sonnerie de mon téléphone qui me réveilla, je m'étais assoupi sans m'en rendre compte. C'est Dialika qui appelle.
Moi : allo
Elle : Wa diank sank batay ma gui sonné (depuis tout à l'heure je sonne à la porte) je suis devant la porte là.
Moi : j'arrive. Je vais ouvrir la porte et cette folle me pousse pour entrer dans la maison.
Elle : nath bou tangue bi ngen bayi ma fi ma werrou ni guédj comme ça. (Avec cette chaleur vous me laisser poireauter sous le soleil comme du poisson séché)
Moi : Fallait appeler plutôt fo diougué ni sakh la khamoul ? (d'où viens-tu comme ça)
Elle : mayma lou sédeu ma naane ba paré khawma faan ladoul diougué foudoul sama keur. (Offre moi à boire déjà je ne sais d'où est ce que je pourrais venir si ce n'est ma maison)
Je vais lui chercher de l'eau fraiche et du jus de fruit dans la cuisine. Quand je reviens elle avait enlevé sa perruque et ses vêtements pour rester en slip. Ni mou gnaké diom ki (elle n'a aucune vergogne).
Dialika
Moi : elle est ou Nicole ?
Awa : elle est sortie avec Abdou Khadre, boul ma khouli ak sa beutt yi dh (ne me regarde pas avec ces gros yeux) j'en sais pas plus que toi
Moi : da ngay fenn dh wayé fi lay tokk ba mou gnibissi
Elle : toi aussi tu as des choses à nous dire non. Hier tu es parti au milieu de la soirée avec Elhaj et tu étais injoignable après.
Moi : je ne pouvais pas être joignable key. Ma soirée d'hier a était la meilleure depuis très longtemps, motakh j'ai tout le corps en compote mdr. 
Elle : ay Dialika tu ne changeras donc jamais ?
Moi ; mayma sama jameu dh (fou moi la paix) na gâche pas ma bonne humeur. Wayé diank shi khalé bi da mom ndigueum (le gars sait s'y faire avec ses reins), il ne m'a pas laissé dormir de la nuit et on l'a même refait dans la salle de bain.
Elle : wa doyna (ca suffit) je ne veux surtout pas savoir les détails.
J'éclate de rire en la traitant de coincée et nous continuons de nous chamailler comme on le fait toujours rek. Je sais que je suis une personne à part, qui est à l'aise en parlant de sexe comme si je parlais de la pluie et du bon temps. Cela ne me dérange pas du tout. Ma cousine elle c'est une personne trop timide pour parler de sexualité comme ça, elle n'a eu que des baisers par ci et des câlins par la avec ses anciens copains mais ça n'est jamais allé plus loin. Elle est déjà promise à quelqu'un, une histoire entre elle et ma grand mère. Pour ne pas la mettre mal à l'aise je change de sujet pour parler de la lune de miel de ma tante mdr.

Adja Nicole GueyeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant