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Imany

Je me réveille le lendemain matin, encore tout engourdi de sommeil, le sexe dur. Ma main est refermée sur une courbe indéniablement féminine que j'explore pour en vérifier la réalité. Je déteste les seins refaits, et même si j'ai deviné ceux de Eva à travers sa tenue blanche qu'elle portait hier et si je les ai revus quand je lui ai demandé de se déshabiller hier soir on ne peut jamais être sûr de rien tant qu'on n'a pas procédé à un réel examen mécanique. L'industrie de la chirurgie plastique progresse à grands pas, maintenant toutes les filles ont fait de la chirurgie esthétique sur ses fesses ou sur ses seins, mais elle ne pourra jamais égaler la sensation d'un vrai sein parfait. Et sans conteste, ceux-là sont vrais et véritablement parfaits.
Je frôle son téton du pouce, ravi de le sentir tressaillir à mon contact. Eva a peut-être une fâcheuse tendance à s'emporter, mais je soupçonne qu'une fois qu'elle aura fait l'expérience de mes talents, elle conviendra que c'est elle qui aurait dû me payer la dote.
Le mariage hier s'est bien passé dans l'ensemble, je suis aller au bureau ensuite au restaurant avec quelques amis qui voulaient fêter la fin de mon célibat. Quand j'y repense je me dis que ma mère a vraiment de la chance que je ne puisse rien lui refuser car ce n'était pas dans mes projets de me marier après elle.
À regret, je me lève et le murmure de protestation de madame  ne m'échappe pas.
Pourtant elle dort toujours profondément et ne se rend pas compte de ce qu'elle fait.
Si elle était réveillée, je suis sûr qu'elle serait soulagée.
Cela devrait me donner l'impression de n'être qu'un con : moi, un parfait inconnu, je l'oblige à faire des choses dont elle n'a pas vraiment envie... bon, elle a accepté le mariage . Par ailleurs, certains signes laissent entendre qu'elle aime peut-être être forcée pour libérer l'énergie sexuelle que je pressens chez elle. J'ai vu son regard quand elle m'a pris dans sa bouche hier soir. Elle adorait ça, et c'est tant mieux, car j'ai fermement l'intention de recommencer encore pas mal de fois.
Je gagne la salle de bains d'un pas lourd et fais couler un bain brûlant dans mon immense jacuzzi. Il n'est encore que 5h du matin et j'avais prévu que nous allions prendre la route vers 6h avant que personnes ne nous voit. Hier ma mère me parlait de pagne ou je ne sais quoi mais je lui ai bien fait comprendre que je ne suis pas dans ses choses là. Elle va être vénère de ne pas nous trouver ici mais bon je saurais comment faire avec elle.
Je croyais avoir du mal à m'adapter en revenant au pays mais je dois avouer que j'aime bien ma vie ici surtout que maintenant j'ai une femme. J'avais une belle vie en France je gagnais bien ma vie mais je savais que tôt ou tard je devais rentrer au pays bien vrai que quelques années au paravant je refusais catégoriquement de rentrer car j'avais une copine que j'aimais beaucoup et avec qui je voyais mon futur. Elle a été ma plus grande déception quand je l'ai surprise en plein ébat avec un pote qui m'a pourtant toujours prévenu que ma copine n'était pas sincère avec moi. Pour lui j'étais stupide d'être tombé amoureux d'elle car elle me manipulait et cela me rendait faible et vulnérable.
Il avait raison. J'ai été brisé quand je l'ai découvert avec elle; de son côté, il est reparti avec le nez cassé, ainsi qu'une rotule et trois côtes. Il avait couché avec elle unique pour prouver qu'il avait raison. Et depuis lors s'en était fini de notre amitié.
J'ai retenu néanmoins la leçon et refusé de laisser aucune femme être assez proche de moi pour me faire souffrir de nouveau. Mais j'étais seul. Et le sexe me manquait aussi. Certes, j'ai eu quelques aventures avec plusieurs femmes, mais j'ai toujours mis fin à la relation dès qu'elles devenaient  dangereusement trop proches. Le sexe a été une excellente thérapie pour servir  de soupape à mes frustrations, mais les femmes n'avaient pas l'air prêtes à ne se résoudre qu'à cela. Il faut dire que je suis très beau et riche et je maîtrise parfaitement l'anatomie féminine. Certaines d'entre elles disaient qu'elles comprenaient très bien mon point de vue, mais comme toutes finissaient par s'accrocher et espérer que j'éprouve des sentiments que je refusais, il fallait qu'elle parte. J'aurais pu collectionner les aventures d'un soir, mais c'était comme jouer à la roulette russe avec ma bite, même avec un préservatif, et je tenais à ma vie.
Ce que je voulais, c'était la même femme dans mon lit chaque nuit et chaque matin, quelqu'un qui m'accueille quand je rentre d'une longue et harassante journée, et ait envie de me faire plaisir. Quelqu'un qui assouvisse chacun de mes besoins, sans qu'il y ait d'attaches. Oui, je sais que c'est le fantasme irréalisable de tous les hommes, mais j'avais une occasion pour le mettre en œuvre. C'est donc ce que j'ai fait et cela ce qui m'a amené à Eva. Je suis comme ça quand je veux quelque chose, je fais tout en œuvre pour l'avoir. D'ordinaire je ne fréquente que des femmes qui ont de l'expérience mais avec Eva c'est totalement différent car elle est encore vierge. Et puis moi j'aime le sexe et elle s'est montrée très prometteuse quand je lui ai baisé la bouche, elle s'est soumise et elle m'a même caressé les couilles sans que je le lui demande. Lui apprendre à faire les choses comme je les aime et voir sa sexualité s'épanouir va être merveilleux et je serai au premier rang.
Je ferme le robinet une fois la baignoire remplie et je retourne dans la chambre.
J'écarte le drap et passe la main sur la chair lisse de ses fesses. Dans les faits, elles sont à moi, à présent. Elle remue un peu et ses paupières tressaillent.
—Eva, c'est l'heure de se lever, dis-je doucement.
- Mmm ? murmure-t-elle sans essayer d'ouvrir les yeux.
Je me baisse vers son oreille.
- Bouges ton cul, sinon je vais y fourrer ma bite, dis-je avec plus de fermeté tout en passant le bout de l'index sur sa vulve et en appuyant un peu pour bien me faire comprendre.
Elle sort du lit d'un bond, déconcertée, puis elle se ressaisit et elle me voit. Je discerne littéralement le moment où elle comprend où elle est et se rappelle pourquoi. Elle a la mine toute confuse , et le contour de ses yeux est barbouillé d'un reste de maquillage.
- C'est l'heure de mon bain, lui dis-je.
- Et alors? Quel est le rapport avec moi ? rétorque-t-elle en se laissant retomber sur le lit et en se couvrant du drap.
Et devinez quel effet a immédiatement sur moi cette insolence ? Exactement. Une bite en titane. Je soulève sa petite personne et la couche sur mon épaule puis je la transporte jusqu'à la salle de bain. Elle proteste en se débattant et en me donnant des claques sur les fesses, sans se douter qu'elle m'excite encore plus. Je la laisse choir dans la baignoire où elle atterrit dans une gerbe d'éclaboussures qui lui trempent les cheveux et j'éclate de rire. On dirait une chatte mouillée.
— Pourquoi tu as fait ça ? piaille-t-elle en repoussant les nattes collés sur son visage.
— Parce que tu va allez me faire prendre mon bain et que je ne veux entendre aucun commentaire, réponds-je en entrant à mon tour dans la baignoire.
Elle essaie de s'écarter, mais je la saisis par les bras et la force à s'asseoir à califourchon sur ma cuisse. Ma bite est coincée entre nous deux et elle pousse un cri en se rendant compte qu'elle me fait déjà bander.
- Voilà, dis-je en me redressant pour qu'elle la sente dans toute son ampleur.
C'est nettement plus agréable. Tu n'es pas d'accord ?
- Je te déteste vraiment, fulmine-t-elle.
-Je m'en fiche complètement, répliqué-je. À présent, laves-moi les cheveux et essayes de le faire avec un peu de sensualité.
Je l'énerve, je le sais, mais encore une fois, je m'en moque. Elle pousse un soupir exaspéré, mais elle prend tout de même le flacon de shampooing. Je ferme les yeux et me contente de savourer la sensation de sa petite chatte brûlante au-dessus de ma bite dure tandis qu'elle me masse le cuir chevelu du bout des doigts. Elle en profite pour me griffer un peu, probablement pour me dissuader de lui demander de recommencer, mais cela a l'effet opposé. J'adore quand c'est brutal, et ce qu'elle fait là pour moi ce ne sont que des caresses. Avec un murmure appréciateur, je donne un coup de hanches et je la sens qui en fait autant non, ce n'est pas mon imagination. Sa respiration se fait plus haletante et je vois qu'elle s'efforce de garder contenance sans montrer qu'elle est excitée. Puis elle se penche en avant et me rince les cheveux avec le pommeau de douche, le bout de ses tétons me frôlant les lèvres. J'entrouvre les yeux et, voyant sa généreuse poitrine juste devant mon visage, je donne un coup de langue sur un
téton.
- Sérigne Abdou! s'écrie-t-elle en reculant aussitôt.
-c'est qui ce gars? Lui demandais-je?
Elle me regarde bizarrement avant de me répondre que c'est son guide religieux et le marabout de la famille.
-Dorénavant c'est moi toi ton guide et c'est mon nom que tu dois prononcer en pareille circonstance. Maintenant ramènes-moi ces jolis petits nichons par ici, Eva. Ce n'est pas terminé. J'ai encore de la mousse dans les cheveux.
Elle me fusille du regard, mais elle se rassoit sur ma cuisse. Avec un soupir, elle se penche de nouveau en avant, arrondissant le dos pour éloigner ses seins de mon visage, mais d'une main sur les reins, je la pousse et attrape son téton entre mes lèvres.
De nouveau, elle pousse un cri qui me fait sourire tandis que je la titille de la langue. De l'autre main, je caresse son autre sein en laissant mon pouce frotter le téton durci tout en poussant mes hanches contre elle. Elle se laisse un peu aller et s'appuie sur moi, tandis que je suçote son téton puis le mordille.
Elle a terminé de me rincer les cheveux.
Je m'en rends compte, car elle tient mollement la douchette, mais elle se cambre et colle sa poitrine contre ma bouche. Avec un gémissement, je libère le téton afin de consacrer mon attention à l'autre. Ma langue titille la pointe durcie comme un serpent, puis je l'aspire brusquement. Je la soulève par les hanches et la repositionne pour que le bout de ma bite soit juste devant son sexe. Quand je pousse un peu en avant, elle se raidit et pose ses mains sur mes épaules pour me repousser.
- Allons, je ne vais pas le faire, la rassuré-je. Je veux simplement que tu me sent à cet endroit.
Je m'avance un peu pour appuyer davantage, puis j'étouffe un gémissement auand mon gland manque de la pénétrer.
- J'ai vraiment hâte de te baiser, murmuré-je contre sa peau.
Je la fais changer de position pour qu'elle s'asseye près de moi, sinon je risque de la baiser sur le champ alors que je veux prolonger ces préliminaires et m'amuser encore un peu.
Je me penche pour couvrir son cou de baisers avides, une main sur sa nuque et l'autre sur l intérieur de ses cuisses.
— As-tu déjà eu un orgasme,Eva? Je frôle du bout des doigts les plis tendres entre ses cuisses, et je l'entends déglutir avant de répondre non d'une voix étranglée. Mmm, murmuré-je à son oreille. Je vais être le premier pour tout. Tu n'imagines pas à quel point je trouve cela sexy.
Mes doigts s'insinuent dans sa chair et je la caresse, en évitant le point le plus sensible. Elle se renverse contre la paroi de la baignoire en m'offrant sa gorge. J'enlève la main et lui caresse l'intérieur de la cuisse, puis je lui soulève le genou pour placer sa jambe par-dessus la mienne avant de revenir lentement le long de sa cuisse.
— Je vais te faire jouir rien qu'en te touchant, Eva, lui chuchoté-je à l'oreille.
Le haut de ses seins émerge de l'eau, révélant ses tétons parfaits qui frémissent à chaque souffle. Je frôle la naissance de son clitoris, puis je répète la manœuvre en insistant un peu. Elle reste immobile, l'exception de ses seins qui se soulèvent, je titille des lèvres le point sensible sous l'oreille.
— tu as le droit d'apprécier ce que je te fais. Je ne vois pas pourquoi je serais le seul à tirer plaisir de notre mariage . J'enfonce un doigt en elle et elle se referme sur lui.Bon sang! m'exclamé-je. Tu es serrée. Je crois que la simple perspective de fourrer ma bite dans cette petite chatte serrée suffirait à me faire jouir à en perdre la raison.
Je commence un va-et-vient avec le doigt pendant que mon pouce contourne légèrement son clitoris.
— Tu aimerais voir cela, Eva? demandé-je d'une voix rauque de désir.
Tu voudrais me voir jouir à en perdre la raison à la simple idée de te baiser ?
Elle ne répond pas, mais son regard lourd et ses hanches qui commencent à avancer à la rencontre de mon doigt m'en disent bien assez. J'enfonce un deuxième doigt et elle gémit en inclinant la tête pour me faire face.
Et c'est alors qu'elle m'embrasse.
Elle prend ma lèvre entre les siennes avant d'enfoncer sa langue dans ma bouche et de taquiner la mienne. Je me dérobe, car j'aime avoir le contrôle de la situation, mais je laisse mes lèvres au-dessus des siennes.
- Caresses-toi les seins, chuchoté-je.
Aides-moi à te faire du bien.
Je n'ai pas vraiment besoin d'aide, mais je veux qu'elle s'ouvre un peu et explore elle-même sa sexualité. En outre, il se trouve que voir une femme se caresser est follement sexy. Je la regarde refermer la main sur son sein et saisir son téton entre le pouce et l'index.
- Voilà, c'est parfait, grogné-je tout en accélérant le va-et-vient de mes doigts.
Je les sors et caresse ses grandes levres jusqu'à ce que je puisse manipuler son clit-oris, que je caresse délicatement, puis je les replonge dans sa chatte.
- Encore, gémit-elle contre mes lèvres avant de s'en emparer dans un autre baiser passionné.
Apparemment, c'est une petite chatte ardente que j'ai entre les mains. Et le jeu de mots est intentionnel. Je me tourne vers elle, romps notre baiser et baisse la tête juste assez pour plonger la bouche dans l'eau et suçoter son téton pendant qu'elle continue de titiller l'autre. Je sens sa chatte qui se resserre sur ma main et je comprends qu'elle va bientôt jouir. Mes doigts s'activent de plus belle. Je la regarde à la dérobée et je vois qu'elle m'observe. La bouche entrouverte, elle se cambre et un long gémissement lui échappe. Sa chatte se referme à nouveau sur mes doigts et elle essaie de serrer les cuisses, mais du genou, je l'en empêche.
— Ce sont mes doigts qui te font jouir, Eva. Mes doigts. Et cette sensation que tu éprouves en ce moment sera beaucoup plus intense quand ce sera ma bite, soufflé-je avant de refermer mes lèvres sur les siennes.
Elle réagit immédiatement, dévorant avidement ma bouche jusqu'à ce que son orgasme retombe.
Je retire mes doigts et me lève aussitôt pour sortir de la baignoire, la bite toujours aussi dure et dégoulinante d'eau.
- Termines ton bain, lui dis-je nonchalamment en m'enveloppant dans une serviette. Nous allons prier puis prendre la route avant que tout ce monde dans ma maison ne se réveille.
Elle retrouve son expression agacée, n'appréciant manifestement pas mon changement d'attitude, mais elle acquiesce tout de même. Je lui ai peut-être accordé le moment le plus intime de sa vie, pourtant nous ne devons pas oublier l'un et l'autre que ce n'est qu'un mariage arrangé .
- Certainement, patron, dit-elle insolemment en mimant un salut.
— Dis donc, tu sais , ce petit aperçu du septième ciel que je viens de t'accorder? Eh bien, si tu as envie d'en voir un peu plus, au lieu que je me serve de ton corps pour mon seul plaisir, je te suggère de surveiller ta grande gueule, l'avertis-je en posant un doigt sur sa lèvre.Évidemment, j'aurais toujours la possibilité d'y glisser simplement un truc pour te faire taire.
Je sais que cela l'énerve, et voulant l'agacer davantage, je me penche sur la baignoire et demande :
-Et mon petit baiser d'adieu, femme ?
Elle se redresse à contrecœur et je lui embrasse le bout du nez au lieu de la bouche. -Fais vite , conclus-je avec un sourire narquois avant de filer nonchalamment dans la chambre, parfaitement conscient qu'elle mate de nouveau mon cul.
Je m'arrête sur le seuil, me retourne et je lui fais un petit clin d'œil par-dessus mon épaule. Comme je m'en doutais, elle était bouche bée. Son regard délaisse enfin etant mon cul; elle me regarde, s'empare du gel de douche et le jette sur moi. Je l'esquive et il atterrit par terre avec un bruit mou.
— Je te déteste ! me crie-t-elle.
- Peut-être, mais manifestement, tu adores mon cul, répliqué-je en gloussant.
Cela va vraiment être un plaisir de la baiser dans tous les sens.
 
Adja
Voilà deux semaines que Awa est mariée et une semaine qu'elle est revenue de sa lune de miel. On a pas encore eu l'occasion de se voir j'avais des examens du dernier semestre à terminer mais Alhamdoulilah j'ai fini hier. Heureusement demain Awa a prévu de venir passer le week-end à la maison. Mais ce soir j'ai un rendez-vous. Dieylani m'a invité à aller prendre une glace histoire de fêter la fin de mon année scolaire. Depuis la dernière fois on se parle tous les jours au téléphone et on apprend à se connaître. Notre relation n'est pas encore bien défini et je préfère qu'il en soit ainsi je ne suis pas encore prête à m'engager.
Il est 20 h quand je sors de ma chambre pour retrouver le charmant couple dans le salon. Tonton Mansour avait les pieds sur les cuisses de maman qui les massait.
-Assalamaleykoum. Papa Mansour ya ngui nopalou? Yaye boy ( bonsoir. Papa Mansour tu te reposes bien? Maman)
-Diomi amoul heure s'exclame maman. Dialeu ma neulé man li ngey gnémé gnokhou waté ni mouss. ( on peut s'étonner à n'importe quelle heure. Pousses toi de la tu aimes trop te coller aux gens comme un chat)
-Mais Mariama pourquoi tu t'attaques à ma fille comme ça laisse la tranquille.
-Ki si bopam mo fatté ni loumay bagna wakh. Elle ne m'appelle jamais maman( elle m'embête trop?)
-yaw nak mbathio dense nga nak dh malay nouyou rek ngay diay féroce. ( mbathio tu es trop dense moi je ne faisais que te saluer)
-Alaji dou guiss nga mou may wowé mbathio? ( alaji tu l'as vu elle m'appelle mbathio)
-Adja toi aussi laisse ma femme tranquille.
-aka jongué ci khalé. Bref damay dem léki glace ci kanam.( je vais aller manger un glacé tout à l'heure)
-A cette heure? Tu y va avec qui? M'interroge maman
-sama ben kharit. ( avec un ami) D'ailleurs c'est lui qui m'appelle comme ça.
-lui? Donc c'est un homme? Me demande t-elle?
-Mariama yawit bayil khalé bou mou dem fékheul kholam ( mariama laisse la sortir s'amuser un peu)
-D'accord vas-y mais sache que je n'en ai pas fini avec toi et ne tarde pas à rentrer.
-D'accord maman. Bisou à tout à l'heure.
Une fois dehors, je marche quelques mètres pour rejoindre la voiture de Dieylani. On ne pouvait pas prendre le risque que ma mère ou son père ne nous voit. Une fois dans l'habitacle de la voiture, on se fait la bise et il démarre. Quelques minutes après il se gare devant un glacier sur la corniche et nous sortons de la voiture pour pénétrer dans l'établissement. C'est un cadre accueillant et très cozy à l'intérieur mais j'ai envie de me promener sur la plage. Du coup j'ai dis à Dieylani que nous allions commander à emporter.
-tu veux quel parfum? Me demande t-il.
-chocolat, vanille et pour le troisième je te donne carte blanche.
-vraiment? D'accord ma poupée. Attends je passe les commandes.
Je vais m'installer dehors et en profites pour envoyer un message à Dialika pour lui dire de venir passer la journée de demain à la maison comme que elle aussi depuis le mariage on ne s'est pas vu. En relevant la tête je vois Dieylani venir avec nos commandes mais en me levant je suis percuté par un homme qui déverse le contenue de son cornet de glace sur mes habits.
-Mais putain vous ne pouvez pas regarder ou vous aller s'égosille t-il?
-Mais yaw da nga dof wala? Mane ma kholoul foumay diarr wala yaw? Kholal no takalé sama yéré yi? Con ba dé ak sa bopp bou reuy bi(Tu es fou quoi? C'est moi qui ne regarde pas où je vais ou bien c'est vous? Regardez comment vous avez taché mes habits? Con que tu es avec ta grosse tête)
-Tu as dis quoi?
-Tu m'as bien entendu ducon
-Comment oses tu? Repete donc pour voir
Que vas tu me faire? Han? Da nga may door sa woway nga melni yaboyou pépéssou (tu vas me frapper? Tu ressemble à un poisson de pépéssou)
-Repete le lui puisqu'il y tient me dis Dieylani qui vient d'arriver juste derrière moi.
Je le regarde incrédule me demandant s'il est sérieux.
-Dis le haut et fort ma poupée.
Je me prête à son jeu et dis au gars.
Mané espèce de con avec ta grosse tête de babouin là gnaaw ba dé teksi nakari déréte.
-Elle te te l'a répèté tu as bien entendu cette fois j'espère? Légui lokay def( tu vas lui faire quoi) lui demande Dieylani le visage menaçant.
Deyzakala mane mbadou dama moudié nopp boy bi? Kholko namou thiofé rek. Té mane dama beug yi goor bou féroce, goor bou saff goor boumay menacé dima titeul parfois. Da ngay sett li rek man rek mako fi am nak kham na wadji intant bi fitt bi dem na dieum dié fi nek wa mom aninou sakh?
( serait-je tombé amoureuse du gars?  Regardez comment il est beau? Moi j'aime ce genre d'homme ,féroce qui me menace parfois. Regardez moi ça et il est à moi seule. L'autre gars dois avoir tellement peur mais où est t-il?)
-bo paré guinz nga fekk ma ci auto bi. ( si tu as fini de me mater rejoins moi à la voiture) me dis Dieylani en me devançant.
La honte putain. Je cours derrière lui et entre dans la voiture après lui. Une fois installé je lui demande où est passé le gars. Et il éclate de rire avant de me dire .
-Mom dal dama ko khol rek kham nga nak sama beut yi dou beutou nitt motakh, rek wadji beureukh lou ay wakh dalni mess comme mélakh key wayé nak mo yé ndakh dama ko doon nokk fofou leigui. (Le gars je l'ai juste regardé tu sais que mes yeux ne sont pas des yeux humains il a juste marmonner des trucs avant de déguerpir comme une flèche et il a eu raison de le faire car lui aurait cassé la gueule )
-mom kat guiss nga ko ak woway bi mounane « Répete pour voir » wayé bobou nak ma ngui tite ndakh kham nga gnou wow gni sen lokho dey diss dé mom daf madoon mbéth rek ma khalangou.
( tu l'as vu il était tout chétif a me dire répètes pour voir. A ce moment j'avais un peu peur car les gars chétifs on la main lourde s'il m'avait giflé je serais tombé sur le champ)
-Wakh nga deug dh mais heureusement je suis venu à temps . Wayé man lolou lepp wakhou mako  wa Adja yaw ni nga mey kholé da diameu la? Nga melni kou may beugua lekk. Yi diank boudé légui da nga am sama thiompintance wakh mako rek gnou wakhtané ko ndakh kham nga mane mom yaw rek lay topp. Té nak ma wakh la sa khétou khol yi déma ko khol en privé bala malay songou.
( tu as raison mais heureusement je suis venu à temps. Mais la n'est pas le sujet mais Adja tu as remarqué comment tu me regardes. J'en avais la chair de poule tu semblais vouloir me manger cru . Meuf si je te plais aussi dis le moi on va en discuter tu sais que moi je te suis. Et puis je vais te dire un truc ce genre de regard que tu me lances il faut le faire en privé sinon je ne me retiendrai plus)
Je le thipp bien fort et on il a continué à me charrier le long du trajet. On est allé se promener à la plage puis il m'a ramené à la maison vers 23 heures.
-merci pour cette belle soirée je me suis bien amusée
-Mais je t'en prie ma poupée ça m'a fait plaisir aussi. Bon passes une bonne nuit ma belle et s'il te plaît réfléchis à ce que je t'ai dis. On ne peut plus se permettre de nous voir en cachette comme si nous faisions quelque chose de mal. Adja moi j'ai bien réfléchi et je veux une relation sérieuse avec toi mais je ne vais pas toujours te courir après ce n'est plus de mon âge. Donc la prochaine fois qu'on se verra tu me donneras ma réponse ma poupée qu'elle soit positive ou négative je respecterai ton choix mais j'espère qu'elle sera en ma faveur.
Il me fait un smack sur la bouche et il démarre sa voiture après que je sois rentrée dans la maison. Heureusement je n'ai trouvé personne dans le salon. Je me faufile dans ma chambre, prends une douche et me couche. Demain je réfléchirais à ma relation avec Diaylani.
Le lendemain je me fais réveiller sauvagement par Awa et Dialika.
Mais yen li lane la ni? Fadjarou nguen dh.
(C'est quoi ça? Vous êtes trop matinal)
-Yaw doul. Li ngay nélaw la khamoul mane. Il est 11h et tu dors encore me dis ma cousine.
( merde. Pourquoi tu dors jusqu'à cette heure i est 11 passé).
-Je me suis rendormi après la prière de fajr tu sais sa dieukerou badiene bi oustaz leu ndéké bougnou dioulé ba paré dina gnou waar une heure de temps.
(Le mari de ta tante est un oustaz il nous fait une conférence religieuse d'une heure de temps à chaque fin de prière )
Ngani ma? S'exclame Awa heureusement que je n'habites plus ici. Mais vous m'avez manqué les filles.
-Nous aussi disons nous en coeur Diali et moi.
-Maintenant dis moi racontes nous ta nuit de noces tu ne voulais pas en parler au téléphone mais maintenant que tu es là key ne te fais pas prier nak. Lui demandes Dialika.
-Sheut les filles j'ai passé une semaine de rêve au cap vert falay yam nak. Vous êtes trop curieuses.
-Wa Awa? Sopéko ka gaaw? ya ngui gnouy tutoyer nak.
( ton changement est rapide c'est nous que tu tutoies comme ça)
-Yaw bayil ma ki mouy diay coincé nonou . Nagn wathie ndéki man dama khiff s'énerve Dialika. (Laisses la jouer au coincée descendons prendre le petit déjeuner j'ai faim)
-Ndéki waay key yaw khana dou ya lekk ak sama yaye ci souf leigui ni? S'exclame Awa
-Lou ci sa yoon? Sa biir la wala sama boss? thiip.
( de quoi tu te mêles c'est ton ventre ou le mien?)
-Yi diank ya ngui merr nak sa yaram tangue na dh wa nagn dem ndéki bala nguen fi khékh leur dis-je.
(Meuf pourquoi tu te fâches tu as le sang chaud. Allons prendre le petit déjeuner avant que vous ne vous battiez)
Dialika est bizarre aujourd'hui je ne sais pas ce  qu'elle a. Nous nous installons dans la salle à manger ou la bonne avait déjà installé le petit déjeuner. Nous charrions Awa sur son mari toubab là quand tout à coup Dialika s'est levé pour courir vers les toilettes. Nous nous levons à sa poursuite et la vois entrain de vomir tout ce qu'elle vient de manger. Nous l'aidons à se débarbouiller le visage et nous retournons dans ma chambre. Elle était très pâle et avait l'air faible.
-Je sais que tu n'aimes pas les hôpitaux mais je pense que tu dois aller à l'hôpital lui suggère Awa.
-Oui tu as raison. Lèves toi je vais t'accompagner.
-Ce n'est pas la peine je ne suis pas malade
-Tu vois ce que je disais hôpital rek la bagn khalé bi( elle déteste les hôpitaux )
-je vous dis que je ne suis pas malade.
-Wa leigui bo fébaroul kone lane mola dal.
(Si tu n'es pas malade donc qu'est ce que tu as).
Elle nous regarde toutes les deux avant de nous dire dans un souffle.
-je suis enceinte.






Dewénaty balen ma akl yalna gnou ko yague fékké att you beuri waay
À bientôt pour la nouvelle partie inshaAllah.

Adja Nicole GueyeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant