Chapitre 7 : Astrologie et Destinée

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En route vers l'école de malheur se trouvant à 500 mètres de chez moi, je marchai seule sur le trottoir pavé.

Je portai mon sweat noir Dickens à manche longue, j'étais bien obligée de mettre cela à cause de mes nombreux tatouages sur les bras. Polis High n'était en plus pas réputé pour sa tolérance niveau code vestimentaire, maquillage ou dans mon cas piercing/tatouage. J'avais quand même pris le risque de mettre un jeans à trous qui retombait jusqu'aux semelles brune de mes vans old school. Mes mains, elles, étaient ornées de bague. Celles que mes grands-parents m'avaient donné.

Mes cheveux bruns étaient lâchés et retombait dans une masse sauvage. A l'exception de quelques mèches tressées et de 2 mèches que j'avais attaché à l'arrière.

Perdue dans mes pensées, je ne me rendis compte que j'arrivai déjà devant le seuil de la porte de Miller. Je ne toquai jamais à la porte, ses parents ne m'aimaient pas et c'était réciproque. Ils osaient toujours dire que j'étais une mauvaise influence tss s'ils savaient ce que leur fils chéri avait fait avec ou sans moi.

Miller : Je voudrais savoir lire dans tes pensées parfois Lex

Lexa : Ah bah t'es enfin là ! C'est pas comme si je t'avais attendu 20 min. Maintenant avance crétin ou on va être en retard dès le premier jour.

Miller (en rigolant) : Ton caractère de merde le matin m'avait manqué Lexou

Je soupirai dans mes barbes pour l'apparence mais au fond j'aimais ces surnoms mais jamais je l'admettrai.

Tourant ma tête pour l'observer, je souris. Miller a toujours été un beau garçon, faisant tomber les filles pour lui sans vraiment le vouloir. Les pauvres si elles savaient.

Du haut de son 1m80 il a toujours été plus grand que moi, déjà enfant. Mais plus les années passent plus l'écart se creuse créant maintenant une différence de 15cm.

Il a toujours eu ses cheveux rasés, ne laissant que quelques pauvres millimètres entortillés. Sa peau métisse et ses yeux sombres créaient un mix apparemment irrésistible.

Ses habits étaient simples, chemise unie, jeans délavé auquel il faisait des bords et vans pro noire. Il se plaignait souvent de ne pas s'habiller assez gay. J'ai toujours trouvé ça stupide. Pour moi, un style vestimentaire ne reflète pas une orientation sexuelle. La seule chose qu'on aurait pu considérer comme « atypique » était le fait qu'il peignait toujours ces ongles en noir. Encore une fois, je trouvais ça normal.

Il avait un piercing en argent sur la lèvre, je l'avais poussé à le faire derrière le dos de ses parents car il en avait toujours rêvé. J'étais moi-même pourvue d'un septum en argent.

Arrivés devant les grilles de Polis High, on ne pouvait qu'être impressionné par le nombre d'élèves agglutinés. On se regarda, lui et moi, d'un regard entendu. Cette année risque d'être compliquée.

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Prévenu à l'avance de nos horaires et de nos locaux. Je me retrouvai dans le local de Mr François, mon prof de Latin. Je me suis inscrite dans une option assez conséquente : 8h de math, 9h de sciences et bien entendu, latin en option principale. J'avais déjà côtoyé ce professeur l'année dernière et c'était un vrai plaisir de le récupérer cette année. Il était vraiment atypique, créant des activités loufoques à la place de traduire des écrits anciens ou d'apprendre nos grammaires. Génitif, Datif et Ablatif ont en a bouffé depuis 3ans. Et aujourd'hui ne manquait pas à l'appel car il nous proposa une activité des plus intéressantes.

Love fucks FearOù les histoires vivent. Découvrez maintenant