* Partie 37 *

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Après cet épisode, je vais passée environ 1 mois. Oui, un mois. Un mois long, un mois à la fois court. Durant ce mois, il s'est passé quelques choses.

Cheyenne et son sourire ? ça n'existe plus. Cette petite perle est tombée dans une dépression, surement la pire que j'ai vue de ma vie. C'est pas une petite dépression tah les chroniques, je vous parle des vraies dépressions, celles où tu voies qu'elle a perdu le peu de graisses qu'elle avait, où ses cernes descendent jusqu'au menton. Elle refusait même de se laver, elle était vraiment mal. Ya des jours où elle avalait je ne sais combien de cachets, esperant crever comme ça. Je voulais tellement l'aidée, mais comment ? Yavais rien à faire, on était impuissants face à son désespoir. Linda ? Elle ne calculait plus personne, mademoiselle faisait partie de la ‪#‎TeamJilbebeuse‬ vous comprenez, elle trainait en ville avec toutes ses « shab » voilées, jusqu'à en oublier d'où elle venait, qui était ses frères et sœurs. Malik ? La mort d'Yliess l'avait touché, il s'en remettait petit à petit, il était moins rigolard qu'avant, mais toujours avec le sourire mon amour de frère.

Ma mère s'embrouillait tout le temps avec Aliyah, au final les deux se défoulaient sur moi. J'en prenais de tous les côtés, leurs mots dépassés leurs pensées je le sais, mais recevoir de sa propre mère « bagra inutile » ça fait un minimum mal. Ma chambre avait été remasteuriser, des photos d'Yliess accrochées de partout, au dessus de mon lit on pouvait lire « c'est l'histoire d'une courgette qui court et qui se jette » . C'était la phrase qui m'a le plus marqué de sa part, la phrase que je retiendrais toujours de lui. T'es sah là nass ? Tu retiens une blague pourrie sur une courgette de ton meilleur shab ?? Eh oui...

Et moi dans tout ça ? Bah je faisais boulot-maison. J'avais pas

la tête à sortir, je sortais juste pour l'entraînement, ou alors je me posais sur le toit du bloc d'Yliess, et j'écrivais. T'écrivais ? Ouais, écrire ça fait du bien, pas besoin de faire des rimes, ou de croire que c'est seulement pour les baudelaires. Moi jm'appelle Nacéra M****, pourtant ma passion c'est l'écriture. J'écrivais, je remplissais les pages d'un petit cahier jaune, je le remplissais, j'y griffonais des dessins, écrivais mes pensées. Ça me faisait du bien.

L'entraînement ? Toujours la même chose. MA GRAISEE ????? Bah elle se casse celle là ! Il y en a de moins en moins ! bon d'accord, j'avoue qu'elle est toujours là sur mes cuisses, mais sur mon ventre elle part,part,part... BARRE TOI ! mdr.

Abder ? Yihaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, c'est parfait. PARFAIT ?? Oui oui, parfait. Bon, je suis de nature jalouse alors de temps en temps je pète des crises, mais sinon c'est parfait, je l'aime , il m'aime, on est heureux hemdouleh.

Breeeef. La chronique approche à sa fin là ! Eh oui plus que 2 ou 3 parties je pense !

Donc je disais BREF. Ce soir là, je rentre, la tête dans mes pensées, comme souvent. Je rentre à la maison, ça crie de partout, je voie aliyah en pleurs, ma mère qui crie, qui se frappe la joue. Malik qui essaye de clamer ma mère, Aliyah est en boule dans un coin, en mode paumée, les larmes noie ses joues. Ma princesse,14ans, et elle est toujours comme un bébé.

Je demande ce qui se passe, je crie, mais personne ne m'écoute, personne ne me répond.

Aliyah me voit, me crie dessus, m'insulte, crie, pleure. Moi je suis là, je comprend rien, putain jcomprend rien QUE SE PASSE-T-IL ???

Aliyah : TOI CASSE TOI !! MAPPROCHE PAS !! TU CROIS QUE TU VAS MAIGRIR ? LOL BARRE TA SAL GUEULE TU RESTERAS GROSSE JUSQUA LA FIN ! ET MM SI TU MAIGRIS TU RESTERAS NACERA LA BAGRA !! SAL CONNE, VIEILLE MEUF , KEHBA JTE HAIS !! NIKE CETTE FAMILLLE !! NIKE CE MONDE DE MERDE ! YLIESS IL AD LA CHANCE !! JAIMERAIS MOI AUSSI MBARRER ET VOUS LACHER TOUS ICI BANDE DE MERDES.
Malik : aliyah ferme ta gueule !!!!!!!!!!!!!!!!

Je la regarde, la bouche ouverte. Yeuh princesse ? Ou t'es passée ? Je suis choquée d'elle, mais elle joue à quoi ???

Je la regarde, m'approche d'elle, un câlin ? Lol. Juste ma main dans sa gueule. La gifle la propulse zeeeh, elle tient sa joue comme dans les films. Elle me regarde avec haine, ma mère crie toujours & malik se met à me gueuler dessus. Je réagis pas. Elle se prend pour qui ? Depuis quand elle fait sa loi elle ? Ok, j'aime ma sœur, mais moi j'ai été bien élevés, les gifles se perdent parfois, mais desfois faut lui remettre les idées en place. Elle me regarde, les larmes coulent sur ses joues toutes hloua. Elle crache sur le sol, et se barre en courrant. Elle claque la porte, je ne réagis pas

Malik : PUTAIN PUTAIN PUTAIN !

Il frappe contre le mur

Malik : VA CHERCHE ALIYAH JMOCCUPE DE MAMAN ! VAZI BOUGE TOI NASS PUTAAAAAAAAIN !!

Je sors de l'appart, mais putain ou elle a pue aller ?? Je sors du bloc, les lacets défaient, j'avais peur de tombée. Je coure, je regarde partout, dans chaque hall, chaque cave, puis je me dirige vers le parc. Elle est là, assise sur le banc. Je m'approche, je m'assoie sur le banc, elle a la tête entre les mains et pleure. Son dos tressaute.

Moi : smeh aliyah c'est sortit tout seul
Aliyah : nan c'est moi désolée, je le pensais pas nass
Moi : t'inquiète...
Aliyah : putain je suis horrible en ce moment nass, je sais aps pourquoi
Moi : arrête !
Aliyah : NAN JARRETE PAS PUTAIN ! jme hais, jme dégoute !!
Moi : c'est ta crise d'adolescence !! mdr
Aliyah : mdr..

Elle essuie sa khnouna

Moi : c'est la vie
Aliyah : lalalalalaa
Moi : non, jte conseille de la fermer.
Aliyah : mdrrrrr khemja
Moi : ptdddr

On parle un peu, elle me raconte ses story, ses embrouilles, tout. Des trucs anodins, mais qui peuvent boulversée quelqu'un.

Je la prend dans mes bras, je lui fais des bisoux baveux partoute, sur les cheveux et partout sur la visage, elle rigole et crie au secours, mais je l'assome de bisou, elle rit aux éclats maintenant

Moi : je préfère ton rire que tes larmes princesse
Aliyah sheitana
Moi : mdrrrrrrrrr
Aliyah : ptdddddddddddddr, je t'aime nacéra
Moi : moi aussi aliyouch, moi aussi

& on rentre à la maison. Le calme y était revenue, ma mère était assise à la table de la salle à manger, Mon frère lui faisait un massage au dos ze3ma. Elle pleurait. Elle nous a vue, elle s'est levée, miskine mon frère il a eu trop peur mdr, elle a couru vers nous, elle nous serait hyper fort, tellement que tu crois crever, mais pour rien au monde tu veux sortir de ses bras.

Bref. Après ce petit truc de folie, les jours ont continués de passés. Rien d'exceptionnel, la routine habituelle. Jusqu'au jour ou ma mère et moi on cuisinait, mon père lisait le journal et parlait avec ma mère en même temps.

Mama ; oui on devra les inviter, ça fait longtemps
Baba : oui oui, moi j'inviterais bien omar, en mêm temps il rammène sa famille !
Mama : ouais biensur, eux aussi ça fait longtemps
Baba : bon je lui en parle demain in sha Allah
Mama : in sha Allah

Bon, j'avais aps du tout capté que Omar était le père de Abder, trop a fond dans mes carottes moi. Hessoul je vais passée jusqu'au fameux jour, j'étais posée dans le canapé avec mes deux gros tas de Malik et Aliyah. On était posés en mode gros tas mes vraiment, les uns sur les autres, affalés comme des helouf. Aliyah avait la télécommande, elle avait gagner au pierre feuille ciseaux. Malik il avait le seum mdrr, on regardait une merde de télé réalité, secret story ou heja comme ça. Fin j'en sais rien, en tout cas c'étais bien pourri, mais moi ça me faisait rire. Aliyah elle était à fond, Malik il fsait que clasher les gens comme d'habitude. Bref ça sonne, les gros tas se lèvent pas, donc ma mère va ouvrir, en nous guelant dessus, tout en s'essuyant les mains avec son torchon (obligé vous voyez la scène mdr). Bref les gens rentrent nous on calcule pas vraiment, vraiment à fond dans la téloche. 5 personnes rentrent dans le salon, mon père se met à rire & prend l'homme le plus âgé dans ses bras. Ça s'entendait aux voix. Nous on était de dos enfait mdr. Bref mon père dis juste « debout » qu'on s'est tous les trois levés au garde à vous mdrrr, j'enlève un fil qui dépasse de ma tunique, je m'acharne dessus, je finie par relevée la tête et je le voie enface de moi, avec son grand sourire.

Nacéra, bagra jusqu'au bout des doigts.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant