* Partie 21 *

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Moi : « t'es où ? »
Abder : « viens o stade »

Je me met donc en marche vers le stade, je fais la fière, mais je stressais trop, j'avais les mains moites. J'arrêtais pas de les essuyées sur mon pantalon, mais ça n'y changeait rien.

J'arrive au stade. Je le voie, assis sur les gradins, entrain de regardé son téléphone. Il était bien habillé, en mode bg mon bébé (nan tg nass mdr).
Je m'installe à côté de lui, monsieur ne me calcule pas, toujours à fond sur son tél.
Puis il se rendit compte de ma présence

Abder : ah t'es là
Moi : ouais
Abder : bon
Moi : hm
Abder : ....
Moi : tu m'as déçu abder wallah, je pensais que tu me faisais confiance, fin jsais pas mais là tu veux même pas que je calcule mon shab c'est chaud...
Abder : ouais mais c'est comme ça, tu mprends comme ça, ou rien
Moi : nan mais c'est une question de confiance c'est tout
Abder : quelle confiance ? Jte fais confiance à toi, mais c'est aux autres que je ne fais pas confiance.
Moi : ...
Abder : jvais te le dire qu'une fois, mais je suis trop possessif, jsuis jaloux, on touche pas a squi m'appartient, même quand jfais ze3ma ça mfait rien, bah dans ma tête je sers
Moi : moi aussi quesstu crois ?
Abder : bah voilà bah comprend moi alors, tu trammene comme ça avec un gas wech tu veux que jte dise « cest bieeeeeeeeeeeeeeen bébé jte fais des bisou » ??? sois réaliste apres ze3ma cst ma faute yeuuh ma sœur ouvre les yeux
Moi : t'as raison, mais jsais pas c'est mon shab jpeux pas arrêter de lui parler comme ça
Abder : bah tu vas réussir parce que wallah jvais pas rigoler avec ça
Moi : ...
Abder : ...
Moi : tu m'as manquer

C'est sortit tout seul, zeeeeeeeeh j'ai baissée la tête, je suis devenue rouge piment mdr.

Abder : c'est henounneeeeeee (il me tire les joues) toi aussi wallah mdrr
Moi : j'espere !
Abder : sinon quoi ?
Moi : jte fracasse !
Abder : vazi viens jtattend

Il s'est levé, moi aussi. Je me suis postée devant lui, fronçant les sourcils pour faire ze3ma la zehef mdr.
Et jlui ai mis une tapéta, mais une violente wallah. Et je me suis barrée en courant vers le terrain de foot comme une tahanna mdrrr il me coursait, je l'entendait criait « jte chope tes morte court vasi court !!!!! » mdrrrr je rigolais en courant, quand il m'a chopée, je traversais le terrain de foot, on est tombée comme deux behoul, il m'a chopé les joues (comme sur la photo dla partie ptdr) ;

Moi : aaaah tu me fais mal lâche moi
Abder : mdrrr euh... nan
Moi : lâcheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Abder : dis « abder je t'aime, t'es le plus beau, je n'aime que toi »
Moi : tozzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Abder : t'es sur ?? (il serre plus fort)
Moi : aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah nan
Abder : bah dis le alors mdrr hmara
Moi : abder je t'aime, j'aime que toi t'es le plus beauuuu !! lâche maintenant

Il m'a fait un gros sourire et au lieu de me lâcher, il garda ma bouche entre ses doigts, puis m'embrassa. Je devais être rouge piment mdrrr, mais j'étais heureuse

Il lâcha doucement mes joues, je me les suis frottées

Moi : tu m'as fais mal mdrr
Abder : c'était le but
Moi : excuse toi
Abder : toooooooooooooooz

Appel entrant : MALIK

Moi : allo ?
Malik t'es ou ?
Moi : euh j'ai bsoin d'être seule un peu là malik, jsuis au stade
Malik : ah bah azi, mais rentre bientôt
Moi : t'inquiète

Et il raccrocha.

Abder : bon jte remmène.

On se releva, il passa son bras autour de mon bras

Abder : tfasson jsuis sur mon bras il est plus doux que celui d'Yliess
Moi : mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr n'importe quoi

Et on s'est remit a marcher, on parlait de tout et de rien, c'était coolax.

On arrive vers chez moi, il se stop, je me stop donc aussi, il m'attrape par les épaules.

Abder : c'est bon c'est régler là ?
Moi : ouais ouais
Abder : bon azi décale hbiba
Moi : t'inquiète hobi

On s'est pété une barre mdrr des vrais behoul...

Abder : ça fait bizarre
Moi : grave mdr, bon azi a demain !
Abder : oé oé
Moi : t'inquiète sahbi !

Et je suis rentrée chez moi. Je me pose avec mon père, on s'est fait un ptit uno au calme. Manal était rentrée de l'hôpital, elle était fatiguée mais elle allait bien Hemdouleh. Bref, on était posés tous au salon, on rigolait comme des fous en jouant au uno, ma mère elle arrêtait pas de tricher, tout le monde s'engueulait ze3ma « jsais qtu triches » mdrrrrr un zbeul. Bref, je suis partie me couchée, Aliyah & Manal m'ont suivis.

Aliyah s'endors rapidement, j'étais sur l'ordi et Manal sur son téléphone.

Moi : manal ?
Manal : oué ?
Moi : pourquoi t'es venue ici ?
Manal : c'est... c'est compliquée
Moi : ...
Manal : j'étais amoureuse d'un gas, tsais genre le vrai amour, j'aurais pu crever pour lui, ça faisait 2 ans qu'on était ensemble, c'était du sah, fin c'est ce que je pensais
Moi : ...

Manal triturait ses doigts

Manal : il a eu un gosse avec ma meilleure shab.

Sah je m'y attendait pas wallah, elle m'a dit ça elle avait les larmes aux yeux, on aurait dit qu'elle allait chialée miskina, ça m'a fait trop de la peine. Elle passa sa main sur ses yeux en reniflant.

Moi : c'est le mekhtoub manal ..
Manal : ouais... ça m'a fait tellement mal, si tu savais, ça c'est que j'appelle un coup dpute, jlai même pas vu venir, au moment de venir ici, ils comptaient se mariés, j'ai pas pu rester là bas, donc je suis venue ici
Moi : miskina... tu vas restée encore longtemps ?

Elle me souria

Manal : mdr nan t'en fais pas, j'ai envie de retrouver ma famille, ils sont trop inquiets a cause de l'accident, et puis jdois leur montrer que jsuis plus fort qu'eux
Moi : ouais t'as raison
Manal : jcompte partir la semaine prochaine
Moi : ah...
Manal : smeh si jtai fais heja de mal Nass, la famille c'est tout ce qui me reste maintenant
Moi : t'inquiète, j'arrête mes gamineries, j'ai eu peur quand jtai vue sur la civière wallah j'ai eu trop peur
Manal me souria

Manal : bon jvais nhess jsuis claquée
Moi : ouais... bonne nuit
Manal : a toi aussi

Elle s'allongea, eteignit l lumière et moi je suis restée, l'ordi sur les genoux dans le noir. Elle me faisait de la peine, miskina. Bref, je m'installe confortablement, et je me met à lire une chronique.

On vas passée le temps jusqu'au bac ? Eh oui le bac ! J'ai bossée à mort, mais je stressais trop mdr.Mon père m'a accompagné le jour de ma première épreuve, j'avais super mal au ventre, mes mains elles tremblaient ptdr. Bref, on va passer la période des épreuves, je m'entraînais quand je pouvais mais je restais souvent à réviser, Abder comprenait mdr normal en même temps. Hessoul, début juillet, je faisais 80 kg ; vous vous rendez peut etre pas compte combien j'avais maigris, ais c'était quelque chose de fou wallah, un truc de dingue. Début juillet rime avec départ au bled, le quartier se vidait peu à peu, Abder m'avait dit de continuer à m'entraîner durant l'été, j'avais dis oui, mais bon après de là à le faire ! mdr.

Enfin bon, je squattait avec Aliyah hein ! Quand un jour on était au centre commercial, on refaisait ma garde robe quand Aliyah me pinça me bras

Aliyah : putain mais qu'est ce qu'il fou là lui ??

Nacéra, bagra jusqu'au bout des doigts.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant