Putain, tellement la flemme de travailler aujourd'hui. Ouais mais bon nass, vazi tu rammènes de la maille, pense aux factures. & me voilà dans la salle de bain, je me fixe dans le mirroir tout en me brossant les dents. Jme tape des smiles, je me parle, je me clash, bref je parle à moi-même. Je m'habille, me voilà en sous vêtement. Putain de merde il est où mon jean ? Je cours dans tout l'appart, Abder est dans la cuisine, il mange à deux à l'heure, on dirait un handicapée miskine. Je passe devant lui, il me calcule pas mdrr, tant mieux parce que là c'est pas le moment.
Je cherche partout pendant au moins 5 minutes et le trouve sur le canapé. Putain nass, faut vraiment que tu penses à ranger tes affaires, ya plus maman derrière là. Bref je met mon jean, taille 40. Ouais, la taille 38 c'est pas encore ça mdr, même si je rentre dans le 38 de certains magasins, c'est extrêmement rare.
Abder : mmmh j'aime bien comment t'es maintenant
Moi : putain tu m'as fais peur mdrrr, ouais jsais jsais jte rend ouf ahoué ?
Abder : ptdrrr grave tu sais pas toi !
Moi : jsais aps quoi ? Que jsuis belle ? si merci
Abder : PTDDDDDDDDDR MISKINA
Moi : MDRRRRRRRRRRRR jme fait dla peine à moi-même
Abder : Allah Y Chakik, t'es folle
Moi : mdrrrrr tship allez dégage
Abder : re tship moi pour voir
Moi : TSHIIIIIIIIIIIIIPIl me prend par la taille, me soulève, me fait tourner au dessus de lui, j'avais envie de gerber laissez tomber mdrrr.
Moi : lâche moooooooooooooooooooooi
Abder : okIl m'a balancer dans le lit.
Moi : mzieeeeeeeeeeeeeeen tu veux jouer ? Okok, n'oublie aps que tu as en face de toi nass la menace, hendek, surveille tes arrières
Il rigole, me met une tapéta
Abder : allez dégage bossez
Je lui fais un petit bisou, me dirige vers la porte, oh et puis merde c'est trop dur, je me retourne et lui fais un autre bisou, puis encore un autre
Abder : a ce soir hbiba, n'oublie pas de me rendre mon cœur
Moi : ouais c'est ça, c'est la disquette numéro combien celle là ? mdrrrrr
Abder : mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Moi : a taleur hobiiii& je taille, je vais vers la station de tramway, car non je n'ai toujours pas le permis, c'est triste hein ? mdrrr.
La routine des magasins de fringues, je plie des milliers de vêtements pour les foutre dans un sac. Mdrrr j'ai l'horloge en face de moi, je ne la quitte pas des yeux, esperant que les secondes vont passées plus vite.
Enfin je quitte le boulot, je rentre et au lieu de me diriger vers chez moi, je franchis la porte de son bloc, je monte les escaliers au ralenti, pousse la grosse porte grise, arrive sur le toit, et je me pose contre le conduit d'aération. Je sors mon cahier, mon stylo et je t'écris. Je t'écris mes pensées, mes actes, mes peines et mes joies. Je sais même aps pourquoi, peut être car j'éspère que tu le liras un jour, ce qui est impossible. Yliess, khoya, a la vida.
Je passe par chez mes parents, je me tape avec mon frère et Aliyah, je blague avec mes parents et je repars avec des bonnes patisseries, mleeeeeeeeeehhhh !
Abder est à la maison, je me cale a ses cotés sur le canapé.
Moi : Abder ?
Abder : quoi ?
Moi : j'ai envie de courrir
Abder : bah court
Moi : mais avec toi
Abder : va t'habillerJe lui dépose un bisou sur la jou et enfile un survet, je cherche un t shirt quand je tombe sur le maillot du réal, maillot ui m'a accompagnée durant mon régime. Ça m'a fait penser à pleeeeins de choses, ça ravive les souvenirs. Je l'enfile, et nous descendons dans la rue. & on court, on discute et on rigole.
Les semaines passent, je suis tellement heureuse, mais je me sens tellement coupable de l'être ! Ce jour là, je suis posée sur MON banc, avec Aliyah et Linda, on joue au UNO, on se raconte les ragots, on rigole comme des folles. Abder est avec ses potes, ils font de la moto devant nous.
Linda : waaaaaaaaaah c'est pas cheyenne là bas ?
Aliyah : siiiii putain guette comment elle à changer
Linda ; c'est du gachis, un si beau visage
Moi : mhh.. CHEYNNE !!Elle se retourne me dévisage, s'aproche de moi et me gifle.
What the fuck ?
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Nacéra, bagra jusqu'au bout des doigts.
Ficción GeneralJ'étais une bagra, mais baba , t'as tout fais basculé. Chronique réel.