Nacéra, bagra jusqu'au bout des doigts.

* Partie 35 *

Avant de commencée cette partie, je vous remercie toutes pour votre petit commentaire, ils m'ont tous touchés wallah, ça me fait chaud au cœur. Yliess, allah y rahmo, est mort dans un accident de la route, j'ai pas tellement envie de donner de précisions, désolée mes belles

Une semaine que c'est ici que je me recueil. Une semaine que je suis sur ce toit, à regardé sans cesse la même vue, à espérée te voir apparaître. J'y viens tous les soirs maintenant, parfois même dans la journée. Mais jlâche pas le boulot. Je sais pas comment cheyenne elle fait Yliess, wallah je sais pas comment elle fait. Une semaine qu'elle a le sourire au lèvre, que son magnifique sourire est de retour. Mais ses yeux c'est plus les mêmes, avant on m'aurait dis ça j'aurais rigolés, wech comment des yeux peuvent changés ? mais wallah que ses yeux ont changés. Ils ont plus ce petit éclat. Linda, elle n'arrête pas les dua'as. Moi j'ai pas eu le courage d'en faire. Je suis devenue .. personnne. Ouais voilà, je suis devenue personne. Je fais quasiment rien de mes journées, j'ai l'impression de faire des choses, sans que ce soit moi qui les fasse. Je voie ta sœur tous les matins, ma sha Allah une vraie perle, du haut de ses 8 ans. Elle court toujours, comme d'habitude, comme tous les matins. Elle a toujours son cartable hello kitty qu'on lui avait acheté tu te rappelles ? Et on la remarque avec son écharpe verte teh LIDL. Elle court avec ses petites jambes, comme d'habitude. Mais Yliess t'étais le rayon de soleil, celui qu'illuminait tout le monde. Les gas ne sont plus pareils. Le muret est vide les trois quart du temps. L'entraînement ? Nike sa mère j'ai d'autres chats à fouettés. Tu sais Yliess, je regrette de pas t'avoir dis je t'aime, de pas t'avoir serré dans mes bras, je regrette. Parce que ce genre de choses, je ne pourrais plus jamais le faire.

Je suis toujours contre ce vieux conduit d'aération. Ma mère est venue me voir hier, je pense qu'Aliyah lui a parlé d'Yliess, car elle m'a sortit un monologue

« Ma fille, la mort c'est normal. C'est normal tu sais, on finira tous par partir. A Allah nous appartenons, et a Allah nous retournerons. Je sais que ça doit être dur, mais faut que tu sois forte nass, faut que tu le rendes fier de toi. « Blablablaaaa

J'ai même pas calculée. Je me suis même mise à te parlée Yliess !!! T'es ptêtre plus en vie mais t'es toujours dans mon esprit. Souvent, je parle seule pour les autres, tandis que pour moi je te parle. Pour moi t'es toujours présent soubnallah, je te voie dans mes rpeves, dans mes actions. Je te voie à mes côtés. Aliyah commence a me prendre pour une folle, je l'entend réciter du Quran quand elle m'entend parlée seule, mais je suis pas folle, je suis pas folle.

21h, putain le temps passe vite quand on est dans ses pensées, je me lève, je descend les escaliers, j'arrive à ton palier, je fixe ta porte. Puis je continue ma descente. Dehors il commence à cailler, j'ai fais la folle à pas mettre de manteau, là je regrette. Je me met à courir pour arrivée plus vite à la casa. Waaah, je courre. SoubnAllah, qu'est ce que j'aime courir. Je fixe mes pieds, qui se posent l'un devant l'autre, machinalement. Je coure, je coure. Le trajet est rapide, mais je rentre dans mon hall, me regarde dans le mirroir, j'ai les joues rosies, un grand sourire sur le visage et je me met à rire.

Je bouge mes pieds dans tous les sens, et rigole avec ce petit ricanement Que serais-je sans mes pieds ?? Ya Allah merci de m'avoir donné des pieds. Je monte en quatrième vitesse chez moi. Mon père est déjà rentré. J'ai beau essayé de me faufiler discrètement dans ma chambre, il m'entend

Baba : NACERA VIENT LA
Moi : oui baba ?
Baba : il t'arrive quoi là ?
Moi : rien pourquoi ?
Baba : tu rentres tard ?? TU RENTRES TARD ET TU ME DEMANDE POURQUOI ?
Moi : mais j'étais à l'entraînement !!
Baba : TSHIIIIIII (bruit d'énervement). Arrête de mentir abder m'a dit que ça fais une semaine qu'il n'y t'y voit plus
Moi : Bah il ment
Baba : j'ai horreur des menteuses nacéra, tu dois le savoir.
Moi : ...
Baba : Va dans ta chambre, fait hendek nacéra, me prend pas pour un con.

Je pars dans ma chambre, Aliyah y est déjà, elle me fixe

Moi : tu veux quoi ?
Aliyah : pourquoi tu m'agresses là ?
Moi : jtagresse là ?
Aliyah : bah oui
Moi : tshiiip
Aliyah : barre toi
Moi : reste tranquil
Aliayh : je te dis la même chose

On s'affronte du regard

Moi : me casse pas le crâne Aliyah
Aliyah : bordel nass réveille toi !!!
Moi : JSUIS REVEILLER LA NON ???
Aliyah : t'es pas la vraie nacéra, t'es devenue une faible, zbi ouais une faible !! bat toi ! arrête de faire ta miskina dans ta vieille dépression putain tu crois qu'yliess il aurait aimé te voir comme ça ? NAN JEN SUIS SUR. Il voudrait qtu continues l'entraînement, que tu sois heureuse. Pas qtu fasses ça la putain réveille toi. Tu mzehef nass wallah

Et elle sort en claquant la porte. Je me pose sur le lit, la tête entre les mains.

Putain Yliess pourquoi tu m'as abandonner ? Pourquoi tu m'as laissé seule ???? POURQUOI ??

Nan nass, arrête, c'est pas sa faut, KOULCHI BEL MEKHTOUB, arrête tes conneries, à en vouloir au monde entier, ils y sont pour rien. Je réfléchis, j'écoute nass2 et nass3.

Si j'écoute nass2, je tombe en déprime, je ne fais plus rien, appart m'apitoyer sur mon sort. YA PIRE DANS LE MONDE NASS. Si j'écoute nass 2 j'arrête l'entraînement et je me barre loin d'ici, pour arrêter de penser à lui.

Si j'écoute nass 3, je me reprend en main, j'essaye de rendre fier Yliess.

Je cogite, j'écoute mister you, ON NE TOUBLIE PAS. T'es partit, comment t'oublié ??

Merde, putain nass !!! Ecoute nass3 bordel de merde, reveille toi !!!

Je finis par m'endormir, j'espère rêvé de toi Yliess.

On va passé deux jours. J'ai décidé d'écoutée nass3, je vais pas déprimée, je vais me prendre en main. Déjà il faut que je reprenne l'entraînement. Mais je n'ai aucune envie de croisé Abder. J'en ai pas envie, ne me demandée pas pourquoi, j'en sais rien.

Alors je me met à courir le matin, quand c'est désert, vide, quand je peux rentrée dans ma bulle, tenir compagnie à ma solitude. Au magasin, tout se passe bien hemdouleh, tout le monde est sympa.

Bref, ce soir là, je rentre du boulot, je prends le bus, eh oui toujours pas de vago la nassouille. Je reçois un texto de Linda

Lindouusssh « Passe chez moi, faudrait que je te cause »
Moi : « ok jsuis là bientôt »
Lindousssh « d'acc »

Je pars donc vers chez elle, je sonne à l'interphone, non même pas enfaite, je connais le code mdrrrr muhahahahah. Bref, j'arrive devant sa porte, jtoc, elle m'ouvre, on va se posées dans sa chambre

Linda, me rgarde. Elle a ses yeux grand ouverts, comme quand elle stress.

Linda ; je dois te dire heja, parce que pour moi wallah t'es ma sœur, t'es mon guelb, t'es ... j'ai même pas les mots.

Je la fixe, ce qu'elle me dit, ça me touche. Pourquoi linda s'est interressée à moi a la base ? J'étais la petit grosse, elle elle était la fine aux jolies cheveux. Mais, qu'on essaye de nous séparés. Personne n'a réussi (encore à l'heure d'aujourd'hui mdrr)

Linda ; Après la mort d'Yliess allah y rahmou, j'ai bien réfléchie, nass imagine ça aurait été moi à sa place ? IMAGINE ! imagine je meurs demain ? Ou même là tout de suite !! j'irais comment devant Allah ??? Non voilé ? Nan c'est impossible pour moi, je crains trop Allah nass, faut que je fasse heja. J'ai dis a Farid, guette mon message « jvais mettre le hijeb, maintenant on arrête tout, si tu m'aime comme tu le dis tu viendras me khtob, sinon khlass ». Alors voilà, jvais mettre le hijeb nass, in sha Allah je vais le mettre dès demain

Wah.

Moi : euh bah j'ai rien à te dire là linda.. Mais jsuis fière de toi ma sœur, et puis t'as raison pour frid, et jsais que ça a dut être dur de lui dire ça
Linda ; wallah j'ai fais au moins 215643.1341 messages, guette mes brouillons mdrrr, mais jsuis contente de ma décision, jvais l'assumée et pas revenir en arrière.
Moi : ma sha Allah ; qu'Allah te facilite ma chérie
Linda ; Amin, merci ma belle

Elle me souria, on parla encore un peu et je suis rentrée chez moi. J'ai discutée avec Malik, et Aliyah. Avec ma mère aussi, on a cuisinée ensemble.

Ma vie allait reprendre son cours. Enfin, jusqu'au moment au j'ai du croiser l'inévitable. Ya que les montagnes qui ne se croisent pas Nass.