SNK X Squid Game

Partie 1 : « Acceptez-vous de rejoindre le jeu ? »

Depuis son siège, Eren surveillait les voies ferrées alors que le train ralentissait jusqu'à ce qu'il s'approche du quai. Les portes s'ouvraient avec un bruit strident et les gens sortaient et montaient à bord du train. Certaines personnes se précipitaient à la hâte, d'autres continuaient à regarder leur téléphone lorsqu'elles entraient, ne regardant que vers le haut pour trouver un siège vide. Eren savait qu'il devait monter dans le train maintenant, c'est celui qui le ramènerait à la maison après tout, mais il ne pouvait tout simplement pas se résoudre à ce lever. La volonté et la motivation de continuer avaient disparu ; il était fatigué et épuisé par la vie elle-même. Eren avait les jambes dressées jusqu'à sa poitrine et embrassées par ses bras avec son menton reposant sur des genoux pendant que son estomac murmure en signe de protestation, lui suppliant d'être nourri. Il avait pris un café glacé aujourd'hui, un luxe qu'il pouvait à peine se permettre, un luxe qui devait le faire tenir au moins pour le reste de la nuit. Eren savait qu'il devait ce levé et admettre la triste réalité de la vie, mais il n'avait pas le courage. Les portes se fermaient devant ses yeux, le train avançait et le quai s'éclaircissait, le laissant à nouveau seul.

Son téléphone vibrait dans sa poche et il savait déjà qui il s'agissait, à savoir son colocataire.« Mikasa ? J'ai... raté le train, je ne serais pas à la maison avant un bon moment. »

« Eren... qu'est-ce qui se passe ? C'est la troisième fois que tu rates ton train du retour. »

Aujourd'hui était le jour du loyer. Il n'avait pas de quoi payait sa part. Il se demandait si sa colocataire le couvrira à nouveau pour lui... Si ça se trouve ce soir, c'est la nuit où le propriétaire les expulserait éventuellement. Quoi qu'il en soit, ils ne pouvaient pas lui en vouloir s'il le fait, cela ne ferait que compléter sa journée d'échec.« Écoute... je... j'ai-je cherche... »

« Reviens à la maison... j'ai réussi à trouver l'argent pour payer au moins la moitié du loyer... Il l'acceptera sûrement. Reviens, s'il te plaît... » Suppliait Mikasa au téléphone.

Eren avait raccroché le téléphone et l'avait remis dans sa poche. Il ne pouvait pas entendre sa voix meurtrie une seconde de plus. Le fait que ce soit sa colocataires qui couvraient les fins de mois difficiles était insupportable pour lui. Mikasa avait toujours été là pour lui depuis son enfance. La mort de sa mère l'avait détruite. Il avait perdu tout deux une mère. Les galères se sont toutes enchaînées les uns après les autres. Il avait obtenu plusieurs responsabilités d'adulte en si peu de temps. En travaillant dur, ils avaient de quoi payer le loyer et à peine ce qu'il faut pour manger. Les affaires étaient dures ces temps-ci. Eren avait accumulé pas mal de dettes pour essayer de sortir de cette misère.

Le bruit des marches fermes résonnait dans le hall vide et votre attention n'est suscitée que lorsque l'étranger, vêtu d'un costume gris anthracite comme tout autre homme d'affaires, s'approche du banc sur lequel vous êtes actuellement assis. Il s'arrête devant vous et ses yeux gentils vous regardent jusqu'à ce que vous le regardiez aussi.« Bonsoir, puis-je m'asseoir à côté de vous ? », Lui demandait-il poliment, offrant un sourire charmant.

Le cœur d'Eren sautait un battement à la vue, et il hochait la tête prudemment. Les hommes comme lui, plus âgés, ne s'approchaient généralement pas de lui, et ne lui souriaient comme ça. La situation était bizarre, Il se déplaçait vers son siège. Il s'asseyait et soulevait sa mallette en cuir noir sur le banc, la plaçant entre Eren et lui. Le jeune homme aux cheveux longs pouvait sentir ses yeux sur lui, le saisissant curieusement, et il croisait les bras devant sa poitrine, souhaitant pouvoir se cacher à l'intérieur de son pull surdimensionné.« Puis-je vous demander quelque chose, monsieur ? »

L'expression surprise devait être trop évidente sur le visage d'Eren car l'étranger rit doucement.« A- demandez-moi quoi ? »Il inclinait légèrement la tête.