𝐂𝐫𝐚𝐳𝐲 𝐈𝐧 𝐋𝐨𝐯𝐞 [𝐌𝐢𝐧𝐜𝐡𝐚𝐧]

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Les examens qui approchent de plus en plus qui font stresser : check.

Reparler à Felix malgré les tensions : check.

Parler de Jeongin à Chan : eh bien ... Minho ne savait pas comment aborder le sujet et il ne trouvait pas le bon moment. Il voulait profiter des Aftercare pour résumer la séance, des moments passés avec lui dans son appartement. Il garda bien sûr contact avec ce petit ange brisé par son premier amour, et en vérité il était très gentil. Malgré cette drôle d'approche la première fois qu'ils ont parlé, c'était un garçon simple et adorable. Il ne méritait pas de souffrir plus longtemps à cause d'un idiot comme Chan. En fait, il laissait presque tomber ce sujet et préférait planifier ses retrouvailles avec ses parents la première semaine des vacances car cela faisait déjà plusieurs mois qu'ils ne s'étaient pas vus. Retourner à Gimpo allait lui faire du bien, lui changer les idées et il allait devoir en parler à son Maître – il valait mieux. Il allait pouvoir revoir ses trois chats, respirer, penser à autre chose, rendre visite à Seungmin. Lui. Ce gentil garçon.

Ce matin, à deux semaines des vacances, Minho resta assis au rebord de son lit, la tête vide et aucune envie de se lever et d'aller en cours. Son dos lui faisait mal, il picotait même et il connaissait les raisons malgré la crème passée sur sa peau rouge pendant l'Aftercare. Mais ce n'était pas ça sa raison de ne pas se lever. Il avait l'impression, ce matin, que quelque chose changeait de plus en plus avec Chan, et ses sentiments en même temps. Après l'histoire de Jeongin, il voyait un tout nouvel angle de cet homme et qui il pouvait être si on n'était pas aveuglé par l'amour. Ses orteils se serraient alors que sa tête se baissait en repensant une nouvelle fois aux baisers de Chan, de ses attentions, des séances passées avec lui depuis quelques mois à présent. Comment n'avait-il pas compris depuis le début qu'il allait plus souffrir qu'autre chose ? La douleur, pendant le sexe, ne le dérangeait pas. Mais c'était ce qu'il y avait dans sa poitrine, cette douleur constante qui persistait.

Minho soupira et s'allongea. En ce moment même, il s'en foutait de tout. Il en profita même pour mettre en sourdine son portable afin que personne ne le dérange. Qu'il fasse paniquer ses amis ou non, là n'était pas la question.

Il n'avait pas la motivation aujourd'hui de prendre le bus, de marcher jusqu'à la fac, de voir le visage attristé de Felix qui force à être heureux, de voir Jisung s'épanouir avec Hyunjin sans barrière, de regarder Chan si bienveillant envers ses interlocuteurs, ses sourires mignons, ses adorables rires, ses gros pulls noirs qui étaient over-size pour lui ou qui tentaient de cacher son corps musclé. Son corps se faufila sous la couette, la gorge nouée à cause des larmes qui menaçaient de couler. Tout était paisible dans son appartement, pas un bruit, juste sa respiration, ses soupirs. Minho ferma les yeux pendant qu'il se recroquevillait sur lui-même avec la ferme intention de ne pas aller en cours, de tout envoyer balader.

L'aube se levait et s'infiltrait entre ses volets. Un autre soupir. Pourquoi devait-il ressentir une si douloureuse pression dans sa poitrine en ce moment même ? Minho vivait bien avant, pourquoi.

Pourquoi.

Pourquoi.

Pourquoi lui.

Petit à petit ses yeux se fermaient à nouveau et Minho s'endormit avec la tête remplie de souvenirs, de baisers et de caresses de Chan.

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Quelqu'un tambourinait à sa porte ce qui le fit sursauter. Il posa sa main sur sa poitrine pour tâter son pouls qui battait beaucoup trop vite alors qu'il venait de se réveiller. Minho soupira bruyamment, fit balancer sa couette et se mit assis au rebord de son lit.