𝐂𝐫𝐚𝐳𝐲 𝐈𝐧 𝐋𝐨𝐯𝐞 [𝐌𝐢𝐧𝐜𝐡𝐚𝐧]

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AVERTISSEMENT : Chapitre au contenu explicite.

« Dori ! Non, non ! Viens-là putain ! »

Chan tentait d'attraper le chat, mais c'était peine perdu. Dori était un vrai monstre et il courait partout et ne voulait pas comprendre que poser sa merde à côté de la litière était mal. Il n'était pas un grand fan des chats, mais ces garnements étaient des cauchemars ambulant. Il trébucha et manqua de tomber dans son appartement. Lorsqu'il se retourna, ses yeux s'ouvraient en grand. Mais qu'est-ce que c'était que ces trois gosses monstrueusement énervant ?

« Oh putain Doongie ou- ... Soonie ? Attends, ce n'est pas Dori ? Et toi, tu es qui ? Doongie ? Putain ! Oh, le chat qui renifle la merde, dégage ! »

Il attrapa aussitôt le chat mi-roux mi-blanc et le posait sur le canapé. Le seul calme était le chat brun aux rayures et aux zones blanche. Il dormait paisiblement sur le canapé pendant que ses deux confrères étaient des cauchemars. Chan prit une grande inspiration et venait nettoyer la saleté que l'un des trois venait de faire par terre. Ensuite, il se laissa tomber dans le canapé parmi les deux matous. Minho n'était pas là, il passait chez sa mère pour tout lui expliquer et la rassurer. Il ne voulait pas y aller, ce n'était pas à lui de faire ça, alors il l'a laissé y aller tout seul. En attendant, il tentait de s'occuper de ces garnements qui commençaient à être calme. Un miracle. Même leur maître était plus doux – quelle ironie.

Chan glissa sa main dans ses cheveux, sa tête se basculait vers l'arrière. Jeudi fut une journée éprouvante, très ... bouleversante. Jamais il ne s'est sentit dans un état aussi violent, aussi grave que celui-ci. Si Minho n'intervenait pas, il aurait continué à le blesser, à le torturer. Ça ne lui ressemblait pas. Était-ce aussi pour ça qu'il tentait de se faire tout petit ? Jeudi, il restait très silencieux, il ne répondait qu'à Minho par peur de dire quelque chose de travers à Felix qui était très curieux. Pas que c'était étouffant, mais ... peut-être un peu tout de même. Tout ce qu'il avait fait le reste de la journée était de nettoyer la Chambre, et ne pas trop parler non plus. Il se sentait encore bouleversé d'être allé si loin, et par-dessus tout l'image que Minho lui a mise dans la tête en lui demandant ce qu'il ferait s'il l'avait mis dans le même état. Si c'était le cas, il fuirait le pays pendant un mois voir plus le temps de se remettre de ses actes – il priait surtout pour ne plus jamais blesser Minho.

D'ailleurs, son petit-ami – oh, que c'était étrange de penser ça – faisait de son mieux pour lui remonter le moral. Et le lendemain, la journée de vendredi fut tout aussi étrange car petit à petit Felix revenait près du groupe. Ce n'était pas dérangeant, bien au contraire. Peut-être que la Chambre l'avait perturbé, et au moins il n'y aura moins de soucis entre Minho et lui.

« Aïe ! Tes griffes sale matou. »

Il tentait de prendre la pate du chat mais celui-ci le griffa puis parti de ses jambes. Quel incrusteur celui-là ! Chan passa ses mains dans son visage, replaça son short et fixa le vide. Du moins, ce drôle de jouet, une souris pendue à un fil relié à un bâton pour les chats. Ils sont un peu cons non ?

Quelqu'un sonna à la porte ce qui le fit sortir de ses pensées négatives sur l'intelligence des chats et allait ouvrir. Quelle surprise, tiens ! Pour une fois qu'il ne tentait pas de s'incruster sans sonner.

« Entre Hyunjin ...

- Alors ? Comment ça va ? Felix m'a expliqué tout le merdier. C'est chaud qu'ils savent pour tes petits penchants tordus.

- Je sais, mais c'est trop tard maintenant. »

Il s'affala à nouveau sur le canapé mais n'entendit pas sa pipelette préférée. Chan releva ses yeux vers le blond mais les roula rapidement en voyant son visage frustré. Qu'avait-il encore ? Il tenta même de tirer sur son t-shirt pour tenter de camoufler la petite bosse que faisait son entrejambe même au repos.