𝑹𝑶𝑺𝑨 𝑶𝑺𝑪𝑼𝑹𝑨

Chapitre 1: Bon Anniversaire

꧁𝐁𝐨𝐧 𝐚𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞꧂

⚠️𝑺𝒄𝒆̀𝒏𝒆 𝒗𝒊𝒐𝒍𝒆𝒏𝒕𝒆, 𝒂̂𝒎𝒆 𝒔𝒆𝒏𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆 𝒔'𝒂𝒃𝒔𝒕𝒆𝒏𝒊𝒓⚠️

Je dépose les fleurs que j'ai acheté ce matin sur cette jolie pierre qui représente tant pour moi. Cette pierre qui était ma seule raison de vivre.

Ma lumière dans ce brouillard si sombre, qui envahit mes yeux.
Mon cœur à cesser de bouger dans ma poitrine lorsqu'on m'a annoncé que le tient s'est endormi. Envolé dans le ciel si bleu avant qu'il ne vire au gris. La pluie tombait sur le bout de mon nez, mon cœur s'est déchirer en deux morceaux, l'un vit dans ce bas monde si terrifiant et injuste. L'autre dans les cieux. Je n'ai pas de boussole ni de carte pour me repérer dans cet enfer, mais tu es mon étoile et elle brille toujours.

Je repasse avec mes doigts les écritures gravés sur la pierre.

3 juillet 1987- 17 février 2015
Maria flores

Maman...

Je dépose un doux baiser sur la pierre tombale de ma mère, en ayant beaucoup de souvenirs d'elle et moi à la plage quand je m'amusais à la couvrir de sable, et qu'elle m'en lançait en retour.
Une larme coule sur ma joue en repensant à tous ces moments de pur bonheur et tendresse.

- Je t'aime maman, dis-je à voix basse.

Je décide donc de me lever avant de m'endormir ici, tout simplement parce que ça m'est déjà arrivée, il faisait extrêmement froid mais je me persuadais qu'il faisait plus chaud à ses côtés. Résultat le lendemain j'avais attrapé un gros rhume et j'avais les yeux énormément gonflé suite aux pleurs.

C'était l'anniversaire de ma mère aujourd'hui, normalement on le fêtait tout le temps en prenant une glace au caramel, c'était son goût préféré et le mien aussi d'ailleurs. Ensuite on allait se poser sur la place de la ville à discuter de tout et de rien, puis on allait faire du shopping. Je n'ai plus goût à tout ça mais j'ai un rituel que je fais tout les ans. Je vais à la plage d'à côté, on y allait souvent avec maman.

La particularité de cette plage c'est qu'elle a des coquillages super rare, je m'assoie sur le sable fin et ramasse un coquillage. Il est de couleur blanc ça me fait vraiment rappeler l'âme de ma maman tout blanc si pur et innocent.

- Tu te souviens quand on jetait des coquillage et celle qui le jetait le plus loin gagnait une glace ? Chuchotais-je.

Je prends le coquillage pour m'apprêter à le lancer quand je m'arrête dans mon mouvement.
Je le regarde d'un peu plus près, j'ai l'impression d'y voir le visage de ma mère. Voilà que j'ai des hallucinations, la perte d'un proche peut vraiment rendre fou la personne. Je vais le garder.

Le moment est venu de rentrer chez moi, enfin chez moi, c'est un grand mot. Depuis la mort de ma mère, mon géniteur ne fait que de se droguer avec toutes sortes de drogue. Et qui dit drogue

Depuis quelques années, mon père me bat violemment. Ça a commencé par des petites gifles, puis des coups de poings puis les deux et au fil du temps il devenait de plus en plus violent.

Tout les ans c'est la même chose il me pose des tas de questions sur pourquoi je suis aller la voir, pourquoi j'ai mis autant de temps et pleins d'autres questions similaires sur un seul et même sujet: ma mère.
Si j'avais le malheur de ne pas répondre il me mettait des coups plus violent les uns que les autres.

Je pousse la porte de la maison tout doucement, je n'ai même pas poser un pied par terre que je vois une bouteille de vodka. C'est son passe temps de jeter les bouteilles par terre si vous voulez savoir.
Je n'ai pas eu le temps de fermer la porte que je vois mon père me regarder droit dans les yeux juste devant moi à moins de deux mètres. Je n'ai absolument pas peur j'ai l'habitude.

- T'étais où ?! Hurle-il.

Je ne répond pas.

- Parle ou je t'en colle une, dit-il d'un calme qui ferait froid dans le dos pour certains.

Je ne répond toujours pas et sans l'avoir vu venir, je reçois une grosse gifle de la part de celui qu'on appelle un père. Ma joue est toute rouge, plus rouge qu'une tomate.
Je le regarde fixement dans les yeux et lui aussi, je crois qu'il attend que je baisse les yeux pour pour pouvoir me taper. Mais rêve toujours mon vieux je baisserais pas les yeux.

- Baisse les yeux ou je vais te donner une bonne raison de le faire, dit-il.

Et vous l'avez sûrement devinez je le fixe toujours dans les yeux.

- Tu veux jouer à ça grosse pute ?! Hurle-il.

Je ne sais absolument pas ce qui m'a pris mais voilà ce qui est sorti de ma bouche:

- Ouai grosse salope, dis-je avec assurance.

Première erreur.

Il m'assène un gros coup de poing en pleine figure puis enchène avec des coups de pieds sur le bas de mon ventre sachant que j'ai mes putain de règles.

- Putain de bordel de merde CONNARD, hurlais-je de douleur.

Il continu sans me laisser une seule seconde de repos. Les coups de pieds sur mon visage s'enchaînent et seulement quelques minutes après il s'arrête.

- Manque moi encore de respect et tu verras, poufiasse va, dit-il froidement.

Et tout ça pour finir avec un magnifique crachat de sa part.
Putain ça me dégoute.

- Gros con. Dit-je à voix basse pour éviter de me reprendre des coups.

Je décide de me rendre dans la salle de bain en me levant difficilement. Il y'a plein de sang par terre et ce sang c'est bien le mien.
J'ouvre les tiroirs afin de trouver une pomade ou quoi que ce soit d'autre pour soigner tout ce désastre.
Je me regarde dans le miroir, je ressemble à un monstre.
Malgré tout ça je souris quand même parce qu'un masque ce doit d'être essayé plusieurs fois pour voir si il marche toujours, mais malheureusement il marche de moins en moins ces temps si...

- Bon anniversaire maman.