Chapitre 6: désespoir

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POV Saint

Toi, sans cravate et sans chemise...cette simple phrase aura eu raison de mon coeur et mon âme, j'avais vaguement continué d'espérer qu'ils ne seraient  pas rester que pour ça....quel idiot qui suis-je pour penser qu'ils auraient pu ne serait que s'intéresser un minimum à moi, au final ils sont comme les autres juste ici pour boire et nous voir nous déshabiller...je me demande ce qu'ils feraient si ils savaient que c'est contre notre volonté que nous le faisons; notre charmant patron ne nous paie pas assez mais vu notre passé à tous personne n'ose refuser quoique ce soit, la seule limite à ne pas dépasser c'est la nudité complète et heureusement.

Je déteste déjà suffisamment le fait de devoir me déshabiller et servir en caleçon alors imaginez entièrement nu, je ne pourrais pas tout simplement pas, je déteste mon corps, je déteste mon job et ces acteurs que j'admirais et bien au final ne sont rien d'autres que des hommes comme les autres, ici uniquement pour la vue et l'alcool pas cher, bien que chose étonnante ce sont les seuls à ne pas avoir toucher une goutte d'alcool de la journée.

Mon patron a bien vu ma réaction et c'est avec une colère sourde dans le regard qu'il me prend à part...bordel pour qui te prends, tu n'es rien ici alors quand on te demande de te déshabiller tu le fais et tu souris c'est quand même pas compliqué de sourire tu n'es pas débile à ce point? parce que j'ai des doutes là. Tout ça en me serrant bien fort le poignet, il connait sa force il sait faire en sorte de faire mal sans que cela ne se voie. J'ai tellement envie de lui tenir tête mais la seule et unique fois ou je l'ai fait, je me suis retrouvé avec des côtes cassées....J'ai peur il me fait peur et j'ai tellement mal que les larmes menacent de couler à tout moment. 

Reprends toi bordel tu n'es pas payé à rien foutre va les servir et excuse toi tout de suite,  je t'ai à l'oeil petit con un pas de travers et tu me le paieras cher.

Après cette petite scène qui m'a laissé plus que terrorisé je n'ai d'autre choix que de lui obéir, alors vite un petit essuyage de larmes, une petite retouche maquillage et je m'en vais de nouveau les servir, c'est incroyable la vitesse à laquelle ils finissent leurs verres. J'ai à peine le temps d'arriver que Boun se lève et s'approche de moi, je me fige aussitôt en entendant ces mots que je redoute plus que tout, "tu ne trouves pas qu'il fait encore un peu trop chaud? si tu retirais ce pantalon hum? contre un beau billet bien sûr?" 

Oui Monsieur en effet il fait encore très chaud je reviens de suite...non reste là je veux te voir faire, je veux voir tes mains le descendre quoique peut-être que contre un plus gros billet tu laisserais mon copain l'enlever à ta place?  Choqué littéralement choqué...je mets quelques secondes à réagir et ma réponse est sans appel, désolé de vous décevoir monsieur mais aucun contact physique n'est autorisé. Je reviens vers vous de suite...

Oh non je ne sais pas ce qui est pire la lueur moqueuse dans le regard de Boun, celui désolé? de Zee ou celui enragé de mon patron...cette soirée ne me laissera pas intact je le sens. 

Soumis (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant