Soumis (terminée)

Chapitre 23: enfin libre?

POV Saint

Il y a quelques jours maintenant que je suis à l'hôpital, tout a été tellement vite, j'étais enfermé dans ce placard en train de pleurer et puis j'ai entendu une voix sa voix...Zee il était là, il était venu me chercher, la suite est un peu plus floue, je me rappelle avoir couru être monté en voiture avec Boun, je sais que l'on s'est tout les trois pris dans les bras et après et bien plus rien, j'ai rouvert les yeux à l'hôpital, le médecin m'a examiné après m'avoir dit que j'avais perdu connaissance et que c'était mon compagnon qui m'y avait emmené...Mon compagnon? quel compagnon? oh...alors comme ça j'ai un compagnon? et lequel des deux c'est donc présenté comme tel? Il me tarde de leur demander.

C'est pendant l'examen qu'il m'a demandé si c'était mon compagnon qui m'avait infligé les diverses blessures que je présentais, j'ai du alors non seulement subir un examen médical physique mais aussi psychologique. Je connaissais déjà l'étendue des blessures que j'avais mais les entendre être énumérée par le médecin m'a vraiment mis mal à l'aise. Le tout bien entendu devant les policiers, oui ils étaient présents, je n'ai pas eu le choix, le médecin les avaient déjà avertis des violences que j'avais subis.

Il a fallu l'avis de psy qui as confirmer que je ne mentais pas pour qu'ils acceptent d'écouter mon compagnon et  et enfin bref je sais que la police as entendu Zee et Boun, je ne les ais pas revu depuis que je suis hospitalisé mais si tu tout va bien je devrais les voir aujourd'hui, j'ai vraiment hâte, je veux savoir comment il m'a retrouvé, et surtout pourquoi il y a un policier devant ma porte, est-ce que cela voudrais dire que Ji-An est toujours libre? et Sam? oh mon dieu j'espère qu'ils ne s'en sont pas pris aux deux personnes les plus importante pour moi.

Le soleil se lève à peine mais pourtant il y a déjà beaucoup d'agitation dans le couloir, le petit-déjeuner emmené par une infirmière particulière aimable, c'est toujours elle qui m'apporte mes repas, les visites sont interdites sauf pour deux personnes et pour le personnel et bien ce sont toujours les mêmes, j'en ai vite conclus que c'était un ordre du médecin et surtout une demande bien précise de la police pour éviter tout risque. Alors revenons-en à cette jolie infirmière, elle s'appelle May et nous parlons beaucoup  quand elle vient, elle sait que j'ai du mal à parler au psychiatre je préfère largement me confier à elle, alors nous parlons de tout et de rien, elle était là quand on m'a emmené dans le service, c'est donc par elle que j'ai appris que mon prétendu compagnon était Zee et bien j'ai l'impression que l'on va devoir parler lui et moi.

Mon petit déjeuner achevé je vais doucement prendre ma douche, tout en douceur ordre du médecin mon corps est terriblement affaibli et les coups que j'ai reçu n'arrange rien d'après les radios j'ai eu des côtes cassées qui se sont mal remises, je n'ai donc pas le choix, je dois y aller doucement pour que mon corps puisse reprendre des forces. Une bonne douche bien chaude plus tard je me retrouve de nouveau au lit, je n'ai que ça à faire ici de toute façon alors que je repense à ces derniers mois enfermés avec cette folle je ne peux retenir mes larmes, je ne m'arrête que quand je sens un agréable parfum fleuri suivi de deux bras qui m'entourent tendrement....Boun, il est là, il me sourit et essuie doucement mes larmes, en disant que tout va bien que tout est fini, que je ne risque plus rien et qu'il fera tout pour me protéger y compris donner sa vie si c'est nécessaire, si il espérait me calmer comme ça c'est pire, le fait de l'imaginer mourir me déchire le coeur et j'en pleure encore plus, c'est à tour de le serrer dans mes bras en le suppliant de ne pas me laisser, je n'y arriverai pas je ne supporterais pas d'être de nouveau séparé d'eux. C'est ce moment-là que choisis Zee pour apparaître, il a du comprendre car il se joint à nous et nous enlacent à son tour. Enfin ma bulle de protection est complète, je suis en sécurité, j'ai bien chaud, je suis aimé, je suis LIBRE.