Chapitre 25: contrariété et plaisir partagé

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POV Saint

"Bonjour mon petit chat, c'est l'heure du rendez-vous avec le psy...", oh non May pitié je veux pas le voir, s'il te plait dit lui que tu m'as pas trouvé. Le psy...je l'aime pas celui-là, il veut à tout prix que je parle de ce qu'il sait passé et moi je ne veux pas; c'est passé point ça ne changera rien que j'en parle tout ce que je veux c'est avancer, laisser tout ça derrière moi. Les séances sont censées me "soulager" sauf que quand j'en sors je suis encore plus contrarié que quand je m'y rends.

"Je suis désolée mais tu vas devoir y aller tu sais que tu n'as pas le choix, et puis si tu n'y vas pas il pourrait refuser les visites, tu veux qu'il t'empêche de les voir?"ça May c'est tout ce qu'il ne fallait pas me dire, il est hors de question que cet homme m'empêche de voir les seules personnes qui tiennent un minimum à moi, je n'ai plus qu'eux, je ne supporterais pas de ne plus les voir c'était tellement dur là-bas sans eux, je n'ai tenu qu'en pensant à eux.

Très bien je n'ai pas le choix de toute façon, je vais aller le voir et me faire l'effort de lui parler mais à la condition que je puisse sortir d'ici au plus vite, j'en ai marre de ces murs, de cette odeur de désinfectant, de tout ces va et viens enfin pas dans ma chambre pour le coup  mais dans le couloir. Bref, tout ce que je souhaite c'est pouvoir rentrer et être enfin au calme et en sécurité. Il n'y a rien à faire je ne me sens à l'aise ici j'ai encore l'image de Ji-An en tête et sa manière de les menacer, je la déteste, j'aimerais vraiment lui faire du mal mais ça ne servirai à rien.

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La matinée a été très compliquée, le psy m'a un peu forcé à parler je ne voulais pas tout lui dire mais c'était la condition pour que je puisse sortir demain. J'ai pleuré, beaucoup, c'est donc les yeux bouffis et tout rouge que je suis retourné dans ma chambre. Je suis tellement fatigué, je sais que je vais avoir de la visite mais je ne peux m'empêcher de fermer les yeux, juste 5 minutes, je pense que ça me ferai du bien...

Pourquoi j'ai si chaud? Oh oh oh oui c'est si chaud, si doux, si bon, je me demande bien à qui appartienne les lèvres qui me suce si bien, bon sang mes yeux sont tellement lourds que j'ai du mal à les ouvrir, merde ces petits coups de langues, ces baisers, ces hummmmmmmmmmmmmmmmm gorge profonde je sens que je ne pourrai plus tenir longtemps impossible de me tromper je reconnais trop bien cette sensation de chaleur au creux de mes reins, mon bassin bouge de lui-même, mais bordel qui? qui me fais-ça?  je n'en peux plus il faut que j'ouvre les yeux, allez Saint c'est dur oui mais tu dois voir ça, il faut que tu saches qui est si doué de ses lèvres... 

Après un effort surhumain j'ouvre enfin à ouvrir les yeux, tout ça pour découvrir deux adorables jeunes hommes qui me fixent comme si ils allaient me manger et que j'ai une main dans mon pantalon de pyjama... oups alors ce n'était qu'un rêve? rêve tellement réaliste que maintenant j'ai comment dire? et bien un gros problème au sud et j'ai vraiment mal, j'imagine que c'est pour cela que j'ai commencé à me faire du bien dans mon rêve, sauf que maintenant je suis bien réveillé et Boun et Zee ont visiblement très chaud, au vu de leurs joues bien rouge et de leurs souffles courts. Je tente de me faire discret  en baisant mon regard vers eux, juste pour vérifier ma théorie et, et bien oui j'avais raison je ne suis pas du tout seul à avoir un "léger" problème...oups

J'aurais bien tenté un "ce n'est pas ce que vous croyez" mais je ne serai absolument pas crédible, alors que faire j'ai vraiment mal, et leurs regards posés sur moi n'arrange rien un rapide regard vers l'horloge m'indique que j'ai encore une bonne heure avant le repas alors...hi hi hi le vilain petit  que je suis ferme à nouveau les yeux sans avoir prononcé un seul mot et se remet doucement à se caresser...bon d'accord ce n'est pas très intelligent surtout dans une chambre d'hôpital mais mince il faut que je me soulage, et rien que de les savoir juste là certainement en train de me regarder faire me donne encore plus envie, alors je ne perds pas de temps et accélère mes coups de poignets, et alors que je retiens avec beaucoup de mal mes gémissements j'entends un claquement sec, dites moi que je rêve, Boun viens de bloquer la porte je n'arrive pas à y croire mais si il l'a bien fait, et son regard rempli de luxure ne me dit rien de bon, il a l'air vraiment et bien j'hésite entre très en colère et exaspéré.

Soumis (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant