Qualifications - George Russell 💙

Chapitre 27 - Les présentations

Grace et le roi venaient tout juste de s'éloigner pour aller discuter à l'écart des oreilles indiscrètes. La reine Anna, avait demandé aux deux invités de rester à leurs côtés pour faire plus ample connaissance.

« Cara, George. Laissez-moi vous présenter mes enfants, Arthur et Mary nos jumeaux, et notre benjamin Henry. Vous connaissez déjà Grace notre aînée.

- Oui, nous la connaissons déjà, enfin mon frère surtout, je ne l'ai rencontrée que quelques instants avant vous.

- J'ai une question George comment connaissez-vous ma sœur ?

- Arthur ! Voyons, cela ne vous regarde pas, jeune homme !

- Ne vous embêtez pas, cela ne me dérange pas. Je l'ai rencontrée à Silverstone lors du Grand Prix, nous avons fait connaissance et nous nous sommes tout de suite bien entendu. De fil en aiguille, nous sommes devenus amis. D'ailleurs, elle m'a parlé de vos pilotes préférés, Arthur.

- Oh, elle n'a pas osé.

- Si bien sûr, je suis d'ailleurs déçu de voir que vous ne me supportez pas alors que vous supportez Lando et Lewis.

- Non, non, je n'ai jamais dit ça. Je vous supporte tous les trois, je suis plus fan de Lewis, mais je vous supporte tous les trois. Après, malheureusement, vous n'êtes pas dans une top team, donc je pense que vous avez moins de chance de gagner une course, mais je supporte tout sportif britannique.

- Ne vous inquiétez pas, elle me l'a expliqué, je m'amusais un peu de vous, j'espère ne pas vous avoir vexé.

- Non, au contraire, c'est une bonne chose. Les gens ont tellement peur, qu'ils n'osent jamais rien dire. Je suis contente que vous ayez osé.

- Je dois avouer, que j'étais effrayé à l'idée de vous rencontrer. Mais malgré vos statuts royaux, vous restez une famille avant tout, et des gens normaux, avec un château et des couronnes.

- George, je pense que ma fille a beaucoup de chance de vous avoir à ses côtés.

- Merci, votre majesté.

- Parlez-moi un peu de vous Cara, ma fille ne m'a pas beaucoup parlé de vous.

- Je suis institutrice, j'adore travailler auprès des enfants, j'ai eu l'habitude d'être avec des enfants en vivant avec deux frères.

- Ahah, je vous comprends tellement Cara, je vis la même chose au quotidien avec ces deux-là. Je suis certaine que nous devons avoir des anecdotes croustillantes.

- Oh oui, Votre Altesse, j'en suis certaine. »

Cara et Mary s'éloignèrent pour discuter et se raconter des anecdotes sur leurs frères respectifs. Arthur et Henry quant à eux rejoignirent, des jeunes de leurs âges qui étaient présents au bal.

La reine Anna et George reprirent leur conversation, en attendant que Grace et le roi reviennent.

« George, je dois vous dire que j'ai beaucoup discuté avec ma fille, à votre propos.

- Je m'en doute, j'ai fait de même avec ma mère. J'avais besoin de conseils et je pense que Grace... Hum... Son Altesse Royale. Excusez-moi, qu'elle en avait aussi besoin.

- George, je sais que vous vous appelez par vos prénoms, et je ne vais pas faire un drame parce que vous l'appelez Grace devant moi.

- Je suis désolé, je suis assez maladroit, je donne une grande importance à cette rencontre et j'ai l'impression de tout gâcher à chaque mot que je prononce.

- Non George, vous ne gâchez rien du tout. En réalité, vous agissez de très bonne manière et je suis un peu déçue que mon mari ne voit pas cela. Vous vous présentez à nous, dans les règles, vous respectez la bienséance, vous n'agissez pas faussement à nos côtés, vous osez plaisanter, et vous vous excusez pour avoir appelé Grace par son prénom, alors qu'elle vous l'a demandé elle-même.

- Comment... ?

- Les murs du palais ont des oreilles. Mais ne vous inquiétez pas, je sais à quel point ma fille, tient à vous, j'espère juste que vous ne lui briserez pas le cœur.

- Je n'en ai pas l'intention, je tiens beaucoup à elle. Malheureusement, je sais que nos mondes ne sont pas compatibles, et que nous ne pourrons peut-être jamais avoir une relation plus forte que celle d'aujourd'hui, mais j'espère sincèrement pouvoir passer le plus de temps possible à ses côtés.

- George, je sais que le futur de Grace, peut être effrayant, je sais également que votre métier est dangereux, et qu'il n'est pas forcément compatible avec un potentiel titre de roi. Mais sachez que Grace ne sera pas reine demain. Vous avez le temps, vous pouvez profiter de plusieurs années de tranquillité avant d'envisager quoi que ce soit. Je suis certaine que vous pourriez être heureux tous les deux, que ce soit pour quelques années, ou pour la vie. N'ayez pas peur de tenter votre chance, vous m'avez l'air tous les deux éperdument épris l'un de l'autre. Ne gâchez pas cet amour.

- Merci de m'avoir dit tout cela. J'espère sincèrement que vous pourrons être heureux même quelque temps, même si ce n'est pas vraiment ce que j'envisagerai pour le moment.

- George, peu importe la décision que vous prendrez, je vous prie de faire attention à ma fille.

- Je vous le promets. »

Au même moment, Grace et son père refirent leur apparition dans la salle de bal. Grace avait les yeux rougis, signe qu'elle avait pleuré et pourtant un immense sourire trônait sur ses lèvres.

Grace s'installa aux côtés de George.

« Alors ma mère et mes frères et sœur, ne vous ont pas trop posé de question ?

- Non, nous avons bien discuté, mais cela s'est bien passé jusqu'à maintenant.

- Ne vous réjouissez pas trop vite, vous n'avez pas encore discuté avec mon père.

- Chut, j'avais presque réussi à oublier à quel point j'ai peur de votre père.

- Ne vous inquiétez pas, mon père est de bonne humeur, je pense que tout se passera bien.

- J'espère. Dites-moi Grace, avez-vous pleuré ?

- Oui légèrement, mais ne vous inquiétez pas, nous avons eu une très grosse discussion avec mon père, il m'a dit des choses très émouvantes qui m'ont fait pleurer.

- Oh, d'accord, je comprends mieux, vos yeux brillants et votre sourire en revenant alors. »

Grace lui sourit, et allait lui répondre quand quelqu'un sur l'estrade les interrompit pour annoncer le début de la vente aux enchères.

Grace lança un regard à George lui demandant de la suivre. Ils s'avancèrent vers Mary et Cara en pleine discussion.

« Mary, Cara, excusez-moi de vous déranger. Nous allons nous éclipser pendant la vente aux enchères, on va s'installer dans le petit salon, juste derrière la porte secrète. Est-ce que tu peux nous prévenir à la fin de la vente ? Je dois être présente pour l'ouverture du bal.

- Oui, il n'y a aucun problème. Sauvez-vous, je viendrais vous chercher pour votre danse.

- Merci Mary. Cara on se revoit tout à l'heure, j'ai hâte de faire plus ample connaissance avec toi !

- Avec plaisir. Allez-y, on viendra vous chercher. »

Grace leur sourit chaleureusement, elle était vraiment heureuse de voir Cara et Mary s'entendre si bien, c'était une bonne chose. Grace avança vers la petite porte, où elle et son père avaient discuté auparavant. Elle l'ouvrit et y entra rapidement suivie par George.

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