Après le repas du soir je me posa dans le salon commun avec Bokuto, Suna, Kuroo et Saya.
-Bokuto- Dis, ils t'ont fais quoi pour que tu sois encore en colère contre eux? Et ça voulait dire quoi la dernière phrase que t'as balancé?
Je leur raconta alors ce qu'il s'était passé depuis ma rupture avec Oikawa jusqu'à la soirée de Kita. Ils avaient un peu de pitié envers moi, je le voyais dans leur regard mais je n'y fis pas attention. Je décida de retourner dans ma chambre pour dormir et passer cette journée qui m'a plus que tendu. J'allais entrer dans ma chambre quand on me prit le poignet et tirer dans une pièce sombre. J'allais crier et frapper la personne qui m'a enfermé dans cette pièce quand je sentis le parfum familier de cette fameuse personne. Il déposa quelques baisers dans mon cou.
-Sérieux, t'abuse~ Dis-je dans un soupir de satisfaction.
-Suna- Si c'est pour te faire sentir mieux alors tu me pardonnera~
-Ca dépend ce que tu fais~
Il prit d'assaut mes lèvres dans un baiser qui se veux doux, comme un animal qui veux contrôler ses pulsions. J'enroula mes bras autour de son cou et me rapprocha de lui, pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas besoin de se retenir. C'est comme ça que partit ce moment qui me fit oublié ma journée et tous mes problèmes. Sans faire de bruit, bien évidemment.
Je sortit en première du placard et embrassant une dernière fois mon kidnappeur. Je me retourna et vis Kuroo, au bout du couloir, me regarder avec incompréhension. Lorsqu'il vit Suna sortir à son tour il me regarda avec un regard plein de sous entendu et fis un pouce en l'air à Suna qui lui rendis. Nan mais j'en peux plus. Suna partit dans sa chambre et Kuroo vient vers moi.
-Si tu fais un commentaire je te coupe la tête.
-Kuroo- Okay, mais tu fera gaffe, on dirait que tes cheveux se sont pris un pétard.
-Les tiens ont des paillettes c'est pas mieux.
-Kuroo- C'est chiant à faire partir cette merde. Au faite j'étais venu pour te chercher, chuis tombé sur Saya et Atsumu qui avaient l'air d'être en date. Je me suis dis que tu serais la meilleure complice pour les espionner.
-Ils sont ou?
-Kuroo- Derrière l'internat.
-Okay, juste, si ils commencent à baiser on se tire, j'ai pas envie de voir ça, Tsumu est comme mon frère.
-Kuroo- Okay.
On part alors derrière le bâtiment. Nous nous sommes installé derrière des buissons et observons les deux amoureux se parler. On entend rien mais apparemment ça a l'air d'être une déclaration d'Atsumu vu comment Saya à l'air heureuse. Il se rua sur les lèvres de ma meilleure amie et commencent à se rapprocher jusqu'à ce qu'Atsumu plaque Saya contre le mur.
-On se casse.
-Kuroo- Ouais je vais gerber.
On se casse en vitesse et partons dans nos chambres. Demain c'est le dernier jour qu'on passe ensemble, je suis déjà triste à cette idée, je vais me séparer de mon pote de potin, mon pote de connerie et mon pote de jugement (Kageyama, on a passé nos repas a juger les autres, mais gentiment). Je fis abstraction de cette idée pour réussir à m'endormir.
Le matin je me fis réveillé brusquement par quelqu'un qui ouvre brusquement les rideaux, laissant la lumière du matin entrer dans la chambre.
-Putain j'ai sommeil moi!
-Saya- Aller c'est la dernière matinée qu'on passe à s'entrainer après on a finit le stage d'été. Encore un petit effort.
-Pff.
Je me leva à contre cœur et m'habille avant d'aller au self manger mon petit dej. En sachant que c'est le dernier jour je suis d'humeur triste mais Bokuto arrive et grâce à lui et ses blagues pourries j'oublie ça et profite de mes amis. La matinée nous la passons à peaufiner les chorées que nous avions créées ces derniers jours. L'heure du repas arriva et Bokuto, Hinata et Kuroo arrivent en courant.
-Les gars- C'est barbecue!!!
-Saya- Ouais trop bien! Aller ramène ton boule j'ai faim!
-J'arrive.
On se mit aussi à courir jusqu'à arriver dans la coure ou plein de barbecues sont placés. Les coaches font un discours avant de nous autoriser à manger. Les gars plongent directement sur la nourriture, c'est des gamins. Je reste avec Suna et les jumeaux mais en voyant Kuroo et Bokuto se battre (gentiment) pour de la viande je me dis qu'il faut peut être mieux que je reste pour les surveiller. Pleins de petits groupes se créent, certains mangent de la pastèque, certains discutent en mangeant, d'autres font des concours de bouffe. Kageyama a faillit s'étouffer mais Akaashi lui donna un verre d'eau, Kuroo obligea Kenma à manger une assiette, des gars furent impressionnés par la quantité de nourriture qu'a pu ingérer la manageuse de Fukurodani. C'est un repas rempli de bonne humeur et de moments inoubliables. Soudain de la musique retentit et Kuroo, un micro en main, se mit a chanter l'une de mes chanson préféré "These Days" de Rudimental. Bokuto prit la suite. Pendant que ce dernier chanta son couplet Saya vint me donner un micro et me poussa vers les gars. Bokuto termina sa partie et se fut à moi de chanter. J'ai les larmes aux yeux, cette chanson représente tellement ce que je ressent. Au refrain je mis un bras autour du cou de Bokuto, et l'autre autour de Kuroo. Les autres dansaient un peu, profitant de ce petit moment de tendresse. Lorsque je dû faire ma high note je ne pu retenir mes larmes de couler. Ces moments vont me manquer. A la fin de la chanson mes amis viennent me prendre dans leur bras pour me réconforter, certains pleurent aussi comme Bokuto. Le reste du repas il y a un peu de musique et la bonne humeur est revenue. En début d'après-midi les coaches nous disent que nous pouvons profiter de notre dernière après-midi en ville. Suna vint me voir.
-Suna- Ca te dis d'aller se balader un peu dans Tokyo?
-Ouais, tu veux inviter d'autres gens?
-Suna- Je pensais plus à une ballade à deux.
-Un date?
-Suna- Interprète ça comme tu veux.
-Okay, allons-y alors.
Nous prévenons nos amis et les coaches avant de partir marcher dans les rues de Tokyo.
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~Jeu de séduction~
Fanfic//Suna x OC// Je n'aurais jamais pensé qu'un déménagement me serais si bénéfique et aurait changé ma vie. Si je ne serais pas venu dans cette ville pourtant pas si grande, je n'aurais jamais rencontré ceux qui sont devenus pour moi de vrais frères...