~Jeu de séduction~

Chapitre 14

Après un moment nous entendons Bokuto s'éloigner de notre porte alors Kuroo ouvrit doucement cette dernière et regarda si l'hiboux est vraiment partit. Les filles partent en premières puis nous sortons ensuite de la chambre mais Bokuto vient vers nous en courant. Nous prenons alors nos jambes à notre cou et courrons le plus vite possible pour échapper à Bokuto. Mais nous étions aussi morts de rire en voyant son visage plein de dessins. Arrivés dans le self tout le monde nous regarda et à la vue de Bokuto ils rigolèrent. Finalement, après une course poursuite dans tout le lycée nous avons finit par arrêter, épuisés de ce sport beaucoup trop matinal. Les coaches n'ont rien fait, ils étaient même amusés de cette animation.

La journée se passa mieux qu'hier, nous étions en pleine forme et motivés. Les chorées avancent. Mais les jours aussi et la fin du stage d'été arrive à grand pas. Mais nous ne pensons pas a ça. A la fin du diner j'allais partir dans ma chambre quand quelqu'un posa sa main sur ma hanche.

-Suna- Ca te dirait un petit moment sur le toit, comme on faisait au skate parc? Ca fait un bail.

-Okay, quelle heure?

-Suna- 22h sur le toit de l'internat.

-Okay.

Je me remis en route pour ma chambre. Là-bas je me changea en jogging et pull. A 21h toutes les filles dormaient, il ne restait que Saya et moi. Une heure plus tard elle était toujours réveillé. Je me leva, enfila mes chaussures et un bonnet.

-Saya- Tu va ou? Demande-t-elle avec un ton plein de sous-entendus.

-Sur le toit avec Suna, je suis en retard d'ailleurs.

-Saya- Ouuh, évitez de faire des bébés sur le toit.

-C'est ça, va retrouver ton mec toi aussi.

-Saya- C'est pas mon mec.

-Bientôt.

-Saya- Pff.

-Moi je dis à la fin de semaine vous êtes ensemble, ça pu trop l'amour entre vous.

-Saya-Et vous ça pu trop le sexe.

-C'est mieux que l'amour.

-Saya- Aller casse toi avant que je te frappe.

Je lui fis un doigt et partis pour le toit du bâtiment. En haut je retrouva Suna, assis au bord du toit, des sushis à coté de lui, et une bouteille de Saké. Je m'assois aussi au bord du vide, les sushis nous séparaient.

-Suna- T'es en retard.

-Je sais, faut bien se faire désirer.

-Suna- Je ferais pareille la prochaine fois.

-Tu prévois une prochaine fois?

-Suna- Tu veux pas?

-J'ai pas dis ça. Dis, t'es distant depuis le début de la semaine.

-Suna- Ah bon?

-Ouais, tu serais pas jaloux quand même?

-Suna- Moi, jaloux? Et puis quoi encore. Je te laisse juste profiter avec tes nouveaux potes.

-Okay je vois le problème. Tu pense que je vais vous snober toute la semaine parce que je m'amuse avec de nouvelles personnes. Sache que toi, les jumeaux, Saya et toute l'équipe d'Inarizaki vous êtes irremplaçables alors ne soit pas inquiet que vous soyez remplacés.

-Suna- Mmh

-Et puis vous pouvez nous rejoindre quand on fait des conneries, plus on est de gens mieux c'est.

-Suna- Je suis pas du genre à faire des conneries de gamins.

-Alors la je suis blessé. C'est drôle de se lâcher un peu et faire ressortir son coté enfantin. Si tu veux pas tu peux toujours filmer, monsieur je prend des photos des gens qui tombent dans les buissons.

-Suna- Avoue la photo est drôle, j'étais obligé.

Nous continuons à discuter en mangeant les sushis qu'il avait ramenés. C'est vrai que ce petit moment de liberté avec lui m'avait manqué. Dans ces moments on oublier le monde qui nous entoure, on est la, tout les deux, à profiter l'un de l'autre. J'eu soudainement un frisson donné par un courant d'air froid. Suna le remarqua et me rapprocha de lui avant de m'installer sur ses genoux, plaçant ses bras autour de ma taille et sa tête sur la mienne, dû à sa plus grande taille. Je me sens petite et fragile mais surtout en sécurité. Je suis bien, dans ses bras. J'allais m'endormir dans cette ambiance calme et de détente quand des pas résonnent derrière nous.

-Bokuto- Salut les amoureux, désolé de déranger le moment romantique mais j'ai une vengeance à préparer.

-Suna- Tu veux te venger de Kuroo?

-Bokuto- T'as tout compris. Vous me suivez?

-Si tu te venge pas de moi j'en suis.

-Bokuto- On va dire que ma vengeance était de vous interrompre avant que vous fassiez des cochonneries sur le toit.

-Eh on a même pas eu cette idée!

-Bokuto- C'est Saya qui m'a dit ça, bon vous venez?

-Suna- Vas y toi, moi je vais rentrer. Me dit-il.

-Nan, tu viens avec nous ça va être marrant.

-Suna- Si tu veux. Il y a qui d'autre?

-Bokuto- Saya, Akaashi et Atsumu.

-Suna- Okay.

On se relève, descendons du toit et jetons la boite à sushi dans une poubelle avant de rejoindre les autres devant le portail.

-Tu veux faire quoi pour te venger?

-Bokuto- Lui teindre les cheveux, en rose et vert fluo, le truc qui le ferais bien chier.

-Atsumu- Tu sais qu'il va te tuer?

-Bokuto- Il a touché à mon visage, je touche à ses cheveux, c'est comme ça que ça marche.

-Saya- Ca rigole pas avec vous.

-Akaashi- Il vont toujours dans l'excès quand ils se retrouvent, mais ça donne des moments très drôles.

-Atsumu- Ca c'est bien vrai.

-Suna- Bon on y va avant que des gens nous voit?

-Bokuto- Ouaip!

On grimpe le portail et courrons jusqu'à la supérette du pote à Kuroo ou nous achetons une bombe de couleur rose et une autre bleu, il n'ont pas de vert. J'achète aussi de la laque, ce serait dommage de colorer ses cheveux sans lui faire la coupe qui va avec. On repart au lycée et allons dans la chambre de Nekoma. Kuroo est à l'autre bout de la pièce, entouré de papier pour se protéger. Si quelqu'un marche sur ça, ça fait du bruit qui le réveillera. Heureusement on a d'assez long bras. Bokuto s'occupe de la teinture bleu et moi de la rose. On teinte aussi ses sourcils puis on coiffe les cheveux en deux grands pics qu'on laque. On a presque finit la bouteille de laque et les cheveux de Kuroo sont tout collant. Soudain Atsumu sort un pot de paillettes de sa poche.

-Oh nan, alors la c'est chaud, on va mourir.

-Atsumu- Mais nan t'inquiète, c'est pas si difficile à enlever.

-Saya- Les paillettes c'est l'un des pire trucs à enlever de son visage alors dans les cheveux ça doit être horrible.

-Bokuto- Donne moi ça.