Le cinema qui ne dura pas

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Kiara : Viens, assieds-toi là ! me dit-elle en me montrant une chaise de camping rouge
Moi : D'accord, merci !
JJ : Salutttt... !!
Moi : Allô ? Tout va bien, JJ ?
JJ : Ouaissss ! dit-il langoureusement
Moi : Il est bizarre, non ? dis-je en direction de Pope et Kiara
Kiara : Pff, JJ.
Pope : Devine pourquoi aussi !
Moi : Ils vendent de la bière ? Non, attends, t'as accepté de fumer un joint avec lui ? Non, encore mieux, il est tombé sur de l'argent ?!
JJ : Non, rien de tout ça. Je suis juste venu au ciné. Tu me dois quelque chose...
Moi : Je te dois quelque chose ?
JJ : Bien sûr que oui !!!
Moi : Depuis quand ?
JJ : Mais tu fais exprès ou quoi ?!
Moi : Ouais... ouais, en grande partie.
JJ : Arrête avec ça.
Moi : D'accord, mon grand, allez viens ici, dis-je en rigolant.

Il s'approcha donc de mon visage et me donna un bisou. Il commença à mettre plus d'ardeur, mais je le stoppai.

Moi : J'avais dit un bisou, mon JJ, pas une embrassade !
JJ : Mais noooon... t'es vraiment décevante.
Moi : Décevante ? Sois déjà contente que je t'ai permis de toucher ma bouche. Plein de personnes à Outer Banks seraient jaloux si elles l'apprenaient.
JJ : Comme qui ?!
Moi : Comme plein de gens, arrête de me chercher.
Pope : Vous êtes pathétiques. Sérieusement, vous embrassez tous ceux qui vous le proposent ?
JJ : Parce que tu me le proposerais peut-être ? répond JJ à Pope, avec un sourire en coin
Pope : Non, JJ. Non, vraiment pas.

Nous étions tous en train de rire quand ils annoncèrent que le film allait commencer dans deux minutes et que le stand à boissons et nourriture allait fermer et risquait de manquer de stock.

Moi : Ça vous dit si je vais chercher des boissons avec du popcorn ?
Pope & JJ : Grave !
Kiara : Prends-moi de la réglisse s'il en reste, merci !
Moi : Parfait ! Je reviens vite.

Devant le stand, je commandai 4 sodas, deux grands popcorns et de la réglisse. Quand j'allais prendre ma commande, une main me fit tourner sur moi-même. Déjà que je ne savais pas qui c'était, il avait intérêt à avoir une bonne raison de me tenir le bras avec une telle force.

?? : Salut.

C'est une blague ? Rafe Cameron. Non mais il ne se prend vraiment pas pour un roi, lui ? M'insulter, me juger, ne pas me respecter, ce n'était pas suffisant ? Il fallait qu'il vienne au cinéma ce soir et qu'il vienne me parler. Vous voulez que je lui raconte quoi, ma journée peut-être ? Il la connaît déjà, parce que c'est lui qui me l'a gâchée !

Moi : Tu veux quoi, Rafe ? lui demandai-je d'une voix froide et détachée
Rafe : Woah, calme-toi, je viens juste discuter !
Moi : Alors vas discuter avec tes potes là-bas ! lui réponds-je, en pointant ses deux amis qui nous observaient
Moi : Mon cousin adore parler, il a la discussion facile. Pour Kelce en revanche, je n'en sais pas plus. Peut-être que toi, Rafe, tu le sais. Va lui parler à lui, tu le découvriras. Ne reviens pas me donner un compte rendu de comment ils sont, parce que j'en ai rien à faire.

1 point pour moi. Dans ta bouche, sale Kook.

Rafe : Je m'excuse pour tout à l'heure, je sais que je n'ai pas été sympa avec toi.
Moi : Donc là, tu me dis que tu t'excuses d'avoir été désagréable toute la journée ?
Rafe : Désagréable... c'est un peu...
Moi : Tu pourrais t'excuser d'en être désagréable, à tous les jours, non ? Ça pourrait être sympa aussi.
Rafe : Ok, tu es vraiment comme ça ? Moi je viens faire un effort pour être gentil et tu me remercies comme ça ?
Moi : Non... je ne te remercie pas trop, en fait, c'est ça le truc.
Rafe : Va t'en, Naomie Parker.
Moi : T'es sérieux ? Tu n'as rien de mieux à dire que ça ?!
Rafe : Tu veux que je te dise quoi, que t'es une grosse hypocrite qui ne pense qu'à elle, que personne ne veut réellement être ton amie ? Les Kooks t'ont laissée, ma grande, pas l'inverse.
Moi : Les Kooks, tu crois vraiment que c'est une fierté de se sentir lié à eux ?! T'es malade, Rafe. Sérieusement.
Rafe : Moi malade ? Si je suis malade, toi tu devrais être enfermée dans un asile pour gens bizarres !
Moi : Mais de quoi tu parles, putain, t'es tellement lâche, Rafe !

amour incomparable// rafe cameron Où les histoires vivent. Découvrez maintenant