17

37 10 16
                                    

deux ans après leur premier baiser

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

deux ans après leur premier baiser


─ Hey ! 

Le corps s'effondre à côté d'elle dans son lit. Les traits du visage sont fatigués, le regard triste. 

─ Je suis encore blessé. 

Elle avait senti son cœur se fissurer. C'était déjà la quatrième fois que ça arrivait depuis qu'ils étaient ensemble. Sans compter la blessure qu'il avait quand ils s'étaient rencontrés. Le encore avait résonné étrangement dans la pièce. Elle l'avait pris contre son cœur et il ne s'était pas fait prier pour se glisser dans ses bras. Elle l'avait réconforté de quelques baisers et caresses sur son visage et dans son cou. 

─ Je le déteste putain. 

Et elle avait enfin compris cette remarque qu'elle avait toujours cru être une blague lors de leur premier rendez-vous. Elle avait compris les regards de plus en plus tristes quand son visage croisait un miroir. Elle avait compris son genou, ses chevilles et certaines parties de son corps se dérobant sous ses doigts. Elle avait compris ses yeux évitant au maximum les miroirs. Le, comme une évidence pour lui. Le, était si logique qu'il n'avait même pas besoin d'en prononcer le mot. Le, comme son corps brisé. Le, comme son corps trop faible à ses yeux. Lui aussi le détestait. Pas pour les mêmes raisons. Pas de la même façon. Mais il était hors de question que ça continue d'être le cas.

Elle avait appris à aimer son corps grâce à lui. Et peut-être qu'il était temps qu'elle lui rende la pareille.


Alors, petite loutre, comment tu vas ?

Le blond lui sourit en réponse avant de se mettre à rire. Elle avait réussi à le trainer à la piscine, non sans mal. Mais la piscine blessé, ça fonctionnait très bien. 

C'est fatigant. Et j'ai hyper faim maintenant. On irait prendre un goûter ? 

Devant son regard suppliant, elle cède et quitte l'eau fraiche même si elle n'avait pas fini sa séance de natation. 

Tu nages vite et on dirait un dauphin.

Elle lève les yeux au ciel. Et puis se met à rougir lorsqu'il se penche pour poser ses lèvres sur les siennes avant de lui tendre sa serviette. 

A demain Rose !

Un maître nageur lui fait un mouvement de la main auquel elle répond par un grand sourire. 

Pas demain, mercredi !

Elle finit par se sentir observée. Elle se tourne vers le blond dont les yeux verts sont posés sur elle. 

Faut que je sois jaloux de ton beau maître nageur ?
N'importe quoi ! Heureusement qu'ils me connaissent vu le temps que je passe dans cette piscine.
Ouf, j'ai eu peur. 

LA DEMOISELLE ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant