- Chapter Seven -

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Katsuki Bakugou



Nous nous embrassions toujours, fougueusement, passionnément... J'essayais tant bien que mal de ne pas céder à mes nombreuses pulsions enfouie depuis un bon moment en moi.

Je le fis s'allonger sur le canapé et j'allais glisser mes mains en dessous de sa chemise quand son téléphone se mit à sonner une nouvelle fois. Je me suis redressé et j'ai passé ma main dans mes cheveux.

- Tu devrais répondre.. ça a l'air important. Lui ai je alors dit.

- Je suis vraiment désolé. A-t-il répondu avant de se lever et de prendre son téléphone.

Je me suis servi un autre verre de scotch et me mis à boire. Quelques minutes plus tard Izuku revins dans le salon en trombe et ramassa ses affaires en toute hâte.

- Tout va bien ? Lui ai je alors demandé.

- Il faut que j'aille à l'hôpital, tout de suite ! Ma mère s'est fait renversée par une voiture.

Il avait l'air affolé. Je me suis levé et j'ai attrapé mes clés.

- Je t'accompagne.

Nous sommes sortis et sommes montés dans ma voiture. Le trajet se passa dans un silence pesant, un silence tendu Dans mon regard périphérique je le voyais agiter sa jambe. Une fois arrivé à l'hôpital il se précipita vers l'accueil en courant.

- Je suis le fils d'Inko Midoriya, est ce qu'elle va bien ? Est-ce que je peux aller la voir? A-t-il demandé.

- Votre mère est encore au bloc opératoire, vous pouvez attendre dans la salle d'attente, le docteur viendra vous voir.

Il soupira et marcha dans ma direction. Il avait les larmes aux yeux. Je ne sais pas quoi faire face à ça. Il continuait d'avancer et colla son front contre mon torse.

- J'ai peur... je ne sais pas ce que je ferais si ma mère venait à mourir.

Je continuais de le regarder. Je ne sais vraiment pas quoi faire. Est-ce que je dois le rassurer? Lui faire un câlin ? Je ne sais pas.. Je n'ai pas l'habitude de tout ça.

- Izuku ! S'exclama alors une femme.

Il releva la tête subitement et regarda derrière moi. J'ai tourné la tête et je vis les mêmes personnes qui ont l'habitude d'être avec lui quand je le croise tous les matins. Il s'éloigna de moi et alla vers eux.

- Les amis...

- Est-ce que tout va bien? Tu as des nouvelles de ta mère ? Demanda l'un d'entre eux.

- Non.. Elle est toujours au bloc opératoire.. ils m'ont dit d'attendre que le docteur vienne. Lui répondit Izuku.

- Ne t'inquiète pas, je suis sûre que tout va bien se passer, ta mère est forte.

Je continuais de les regarder quand je vis un de ses amis, une meuf aux cheveux verts me regarder droit dans les yeux. Elle est flippante celle là.

- Qu'est-ce qu'il fait ici celui là? A-t-elle demandé

Izuku tourna la tête et ancra son regard au mien avant d'esquisser un léger sourire.

- C'est lui qui m'a emmené.. j'étais avec lui quand l'hôpital a appelé.

Il s'avança de nouveau vers moi et me prit la main.

- Merci de m'avoir amené, tu n'étais vraiment pas obligé, j'aurais pu me débrouiller seul.

- Je n'allais pas te laisser te débrouiller seul, il est tard.

Il se mit sur la pointe des pieds et m'embrassa sur la joue.

- Merci encore... Monsieur Bakugou.

Il me regarda pendant un petit moment avant de retourner vers ses amis et tandis que je le voyais discuter avec eux je me suis éclipsé et finis par rentrer chez moi. Une fois arrivé chez moi je me suis servi un énième verre de scotch (il a vraiment de gros problème d'alcool) et allais dans ma pièce de "détente". Je me suis assis sur mon fauteuil et j'ai allumé la télévision. Me voila frustré à un point où je n'arrive à rien à penser d'autre que la douceur de sa peau, à imaginer ce que ça aurait été de passer la nuit avec lui, de pouvoir effleurer chaque parties de son corps tandis que je le prendrais sauvagement et sans aucune retenue.

- Putain...

[. . .]

Le lendemain matin, mon alarme me réveilla brusquement. J'ai beaucoup trop bu, ma tête est sur le point d'imploser, comme s'il était martelé par une dizaine de marteaux. C'est infernal. Je me suis levé et me suis dirigé vers ma salle de bain pour chercher des comprimés pour calmer ce mal de tête. Ensuite je me suis préparé, je n'ai pas le temps de faire du sport aujourd'hui, surtout que je ne suis pas d'humeur à suer tôt le matin. Je suis entré dans la douche et ouvrit l'eau froide, j'espère que grâce à ça je pourrais me réveiller et me remettre les idées en place. Je laissais l'eau froide tomber sur ma tête et m'appuya contre le mur avant de fermer les yeux. Je n'ai réussi à dormir qu'après 4 heures du matin, malgré tous les efforts, tous les verres que j'ai ingurgités je n'arrivais pas à le faire sortir de ma tête.

Après ma longue douche froide, je me suis habillé puis je suis parti. Pendant tout le trajet je me remémorais la courte soirée passée avec lui: à quel point sa peau est douce, la couleur de ses yeux, de ses cheveux... de ses lèvres. Cette manière qu'il a de...

- Monsieur.. nous sommes arrivés.

J'ai tourné la tête et vis que nous nous étions arrêté devant ce fameux Starbucks. C'est vrai que depuis un certains temps on s'arrête souvent ici. Juste pour que je puisse le voir. Mais qu'est ce qu'il m'arrive ?

- On peut repartir.. nous irons dans un autre café. Lui ai je répondu d'un ton las.

Il redémarra et nous sommes repartis. Je pense qu'il serait préférable que je prenne mes distances. Il commence un peu trop à me hanter et je n'aime pas ça... je n'aime pas ça du tout.

Juste pour le FunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant