23 / Le dépôt

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On était tous assis dans le Quartier Général que j'avais bâti avec l'aide de nos anciens.

C'était une belle salle soutenue par des poutres de bois et disposants d'un miroir réfléchissant la lumière du feu. Elle avait un air très solennelle et calme. Les parois étaient épaisses. L'immense salle disposait d'une imposante porte de bois. Haute de plus de cinq hommes et épaisse de plus d'un pied.
En son centre, demeurait une table de bois de forme ovale.
Une carte était collée dessus. Autour, il y avait 6 sièges.

Un à chaque extrémités, pour nous les deux leaders. Puis quatre autres, deux par côtés. Pour Mawra, Bor, Montir et Rémus :

- On a un nouveau problème, les amis... Je reçois de plus en plus de plaintes en ce qui concerne les ressources alimentaires, de confort et d'hygiène, déclara Montir. Le problème est que nous ne sommes pas assez productif, il y a toujours plus de demande et pas assez d'offre.

- Grande-sœur, les ressources au niveaux de la flore sont sur le point de s'épuiser, elles aussi. Il n'y a presque plus de plante dans toute la zone. On ne pourra bientôt plus produire suffisamment de baume et de pommade pour les soins, enrichit Mawra.

- Il en va de même pour l'armement, expliquai-je à l'assemblée. Même si les membres du Projet nous on permit de légèrement sortir la tête de l'eau à ce sujet.

- Pfff... Est-ce que quelqu'un ici à une bonne nouvelle ? se plaignit simplement Larwa.

- Les guerriers sont meilleures qu'avant, dit simplement Rémus. Plus endurcis. Plus forts pour les prochaines batailles.

- Ça nous avance pas ça, Rémus, intervint Bor. Les amis... On en revient à ce problème dont je vous parlais la dernière fois. Larwa... Il faut qu'on s'ouvre au commerce.

- Pfff. J'ai parlé avec Crépus à la suite de notre dernière réunion. Après tout, il connaît mieux le commerce que nous vu qu'il travaillait pour le roi Cerf. Il est catégorique, le commerce avec Kotel ouvrirait un nouvel axe et attirerait plus de monde. Nous serions obligés de le laisser quitter sa résidence surveillée avec ses hommes et, surtout, il nous faudrait un capitale pour ne pas être dépendant de ce commerce mais d'être plutôt dans une optique de libre achat.

- Libérer Crépus... Si il dit au roi Cerf ce qu'on a fait de lui durant les 3 dernières années, on est mort, dit Mawra.

- Et surtout dans l'hypothèse où on arriverait à garder la main mise sur lui, combien d'argent devrions-nous récolter ? Tu as été noble, Larwa. Tu sais combien il faut environ pour une telle entreprise ?

- Mmmmh, je ne connais pas les chiffres exactes, je vérifierai vos rapports. Mais si on compte l'ingénierie de l'armement, la bouffe, le confort et les investissements dans l'artisanat, on tourne autour de 50.000 calculus au mois. Facile...

- Pfff. On ne trouvera jamais une telle somme. Nous sommes devenus indépendants certes mais pauvres. Nos aînés n'ont plus besoin d'argent depuis que nous avons pris notre indépendance. Et en plus, on ne peut plus vendre les avoirs avec lesquels on ne parvient même plus à subsister... On est dans une impasse, PUTAIN ! dis-je en me levant et en frappant la table.

- Peut-être pas. L'argent rends heureux les gens, n'est-ce pas ? Déclara Bor dans un rictus. Une de mes amies m'a déclaré un jour que la ville de Kotaro abritait l'un des dépôts avancés du Trésorier.

- Qui ? Le cousin du roi ?

- Lui-même.

- Pfff ! Au cas où t'aurais pas compris. On essaie d'éviter de chercher des problèmes au Roi Cerf. Il est bien capable de tous nous rayer de la carte en un claquement de doigt depuis qu'il est devenu un roi officiel.

Saga: Larwa AlexanderssonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant