Dark malgré elle

Chapitre 23 : Orphée, Le Match Redouté (1)

Quelques minutes passèrent.
Quelques minutes pendant lesquels Xavier me serrait contre lui pendant que je pleurais.
Malgré tout, je m'arrêtais petit à petit de verser des larmes.

-Merci pour tout Xavier.
-Derien c'est normal. Tu vas un peu mieux ?
-Ouais un peu.

Xavier me lâcha.
On fixait tous les deux le mur de la grotte à une cinquantaine de mètres de nous.

-Il va bien falloir que tu en parle à Caleb à un moment ou à un autre. Il faut qu'il se mette en garde.
-Je le ferais. T'inquiète.

La discussion continua mais on changeait complètement de sujet petit à petit.
Xavier parlais de son enfance dans l'orphelinat, comment ça se passait quand il était à l'académie alius et moi je parlais de mon enfance avec Ray Dark, de mes débuts au football, etc...
Finalement, on se ressemblait plus que ce que je pensais.
La discussion s'arrêta sur une personne en particulier.

-J'étais là ce jour là. dit Xavier.
-Quand ça ?
-Quand tu étais avec Lina à l'académie alius. Enfin je crois que c'était toi. T'avais une capuche. Sinon je vois pas pourquoi tu l'aurais remercier après le match contre Néo Japon.
-Aaah Lina Schiller. dis-je en me remémorant ce qui s'était passé ce jour là. Oui c'était moi. J'avais vraiment aimé le moment qu'on avait passé toutes les deux. C'était à un moment où j'avais de moins en moins envie de jouer au football et ta sœur m'en a redonner l'envie. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant amusé avec un ballon au pied. C'est pour ça que je lui suis reconnaissante. Ta sœur est une femme extraordinaire. terminais-je en quittant du regard le mur pour regarder Xavier.
-Je lui transmettrais le message.
-Quoi ? Non t'es pas obliger.
-Lina s'occupait très bien de nous a l'orphelinat. De nous tous. Elle m'a dit une fois que ça lui plaisait d'avoir une aussi grande famille même si nous n'étions pas vraiment ses vrais frères et sœurs.
-Être une grande famille, c'est le moins qu'on puisse dire. dis-je en rigolant un peu. Moi c'est tout le contraire. J'ai pas de famille. Enfin j'ai mon père mais... Bref. Ce que je veux dire c'est que je ne connais personne de ma famille ou même ma mère. Tout ce que je connais d'elle est son nom de famille. Mon père me l'a dit pour si un jour je devais cacher mon identité. Je me demande si il y a des gens de ma famille à Inazuma.
-T'as qu'à chercher.
-C'est ce que je compte faire. Après le championnat, je me suis mis en tête de chercher quelqu'un de ma famille. Et toi, tu comptes faire quoi après le championnat ?
-Bah je sais pas. Je vais retourner à l'orphelinat, finir ma scolarité et puis après, j'en sais trop rien. J'improviserai bien quelque chose.
-Ouais.
-Hé mais maintenant que j'y pense, Caleb va s'inquiéter si il se réveille et qu'il se rend compte que tu n'es pas là.
-T'inquiète. J'ai laisser un petit mot dans la chambre.
-A d'accord. Bref. Et si on jouait un peu ?
-Pourquoi pas.

On se leva et on prit un ballon de foot.
On commença à dribbler, tirer dans les buts, etc...
On faisait un peu de tout en fait.
On finit par une petite séance de tir au but.
Xavier commença à tirer.
Un simple tir en aller simple au font des filets.
Mais à mon tour, quelque chose d'étrange se passa.
Une aura bleu et une aura violette se croisait autour du ballon.
Cela disparut vite et le ballon finit dans les filets.

-Nouvelle super technique ? demanda Xavier en tournant sa tête vers moi. Bah qu'est-ce que t'as ?

Ma tête affichait une mine horrifiée.
C'est pas possible.
Pas cette technique.
Je ne peux pas maîtriser cette technique.
Tout sauf celle-là.

-Hé Gabriella, tout va bien ?

La voix de Xavier m'enleva de mes pensées.
Il s'était rapproché de moi et avait sa main sur l'une de mes épaules.

-Oui t'inquiète ça va. J'étais juste étonné de voir ce qui s'était formé.
-Ouf. Tu m'as fait peur.

On continua quelques minutes et je faisait exprès de tirer moins fort pour être sur de ne pas reproduire cette technique.
On finit par rentrer à l'auberge.
J'étais de meilleure humeur que quand je m'étais lever.
Je monta immédiatement dans ma chambre, là où Caleb et moi nous étions endormi.
Alors que je m'attendais à le voir toujours dans mon lit, il n'était plus là.