Dark malgré elle

Chapitre 25 (Dernier Chapitre) : Ray Dark

Je sursauta à l'entente de la voix.
Je me releva et recula jusqu'au mur comme pour fuire l'homme qui me faisait face.

-Qu'est-ce que tu me veux ?

Ray Dark ne dit rien et fit quelques pas vers moi.

-Ne t'approche pas ! le repoussais-je. Tu ne voudrais pas rester encore plus longtemps en prison n'est-ce pas ?
-Gabriella..
-Arrêtes ! Je ne veux pas t'entendre ! Part aussi vite que tu es venu et oublie moi ! Tu ne te rend même pas compte de l'enfer que tu m'as fait vivre ! Pourquoi ne m'as-tu pas laissé avec maman ?! A bah oui Monsieur avait besoin d'un cobaye pour ses mauvais coup !
-Si je t'ai séparé de ta mère, c'est parce qu'elle était folle ! dit-il en perdant peu à peu son calme.
-Quoi ?
-Elle avait un problème mental, je ne sais même plus lequel. Quand on s'est séparé, j'ai fait en sorte d'avoir la garde complète car elle allait te faire du mal. expliqua-t-il en récupérant son sang froid.
-Mais c'est toi qui m'a fait du mal à sa place ! Tu n'as rien arranger ! Tu as gâche ma vie ! Tu es la pire personne que je n'ai jamais connu ! Va pourir en prison je m'en fiche ! Au contraire, je n'aurais plus à supporter tes coups ! Et puis...

Mon père s'approcha de moi sans rien dire et me prit dans ses bras.
Lui, Ray Dark, mon père, il me prenait dans ses bras.

-Toutes les excuses du monde ne serait pas nécessaire pour que tu me pardonne je le sais. Malgré tout, je voulais te parler une dernière fois avant d'aller en prison.
-Mais...
-Crie moi dessus autant que tu veux, je le mérite. Mais promet moi une chose, oublie moi, vit ta vie et ne fait plus attention à ton incapable de père.
-Je... Je peux pas...

J'arrivai a peine a former des phrases à cause des larmes.

-Je peux pas t'oublier... T'es mon père... Jamais je ne t'oublierai...
-Gabriella...

On resta quelques secondes en silence.
Mes bras vinrent finalement entouré son dos et ma tête se poser contre lui.

-Je suis désolé pour tout.

Encore du silence.
Un silence réparateur.
Il réparaît la haine qui nous séparait.

-Je t'aime ma fille.
-Moi aussi je t'aime... Papa...

Mon père me serra encore plus fort contre lui.
C'était la première fois de ce que je me souvienne qu'il me donnait de l'affection.
On entendit soudain des sirènes.
On se lâcha.

-Alors c'est vrai ? Tu les as vraiment appeler ?
-Oui...

Il posa ses mains sur mes épaules et se baissa.
Son visage affichait un sourire serein mais une larme perlait le long de sa joue.
On ressortit de ce couloir.
Je retourna auprès de mon équipe.
La police arrêta donc mon père.

-Je ne pensais pas le dire un jour mais, Paolo, Jude, Gabriella, merci pour tout.
-Coach...
-Commandant...
-Papa...

Mon père s'éloigna.
Alors qu'il commençait à descendre, je retourna le voir.

-Tu me rendras visite ? me demanda-t-il.
-Évidemment.
-Je t'attendrais.

Après un dernier sourire d'au revoir, mon père partit.
Avec mes dernières forces, je courut pour me changer le plus vite possible.
Je voulais être la dernière personne qu'il verrait avant d'aller en prison.
Je partit du stade en prévenant le coach et me dirigea le plus vite possible à la gendarmerie.
Je regarda mon père qui sortit de la camionnette ou il était.
J'entendit un bruit sourd.
Je tourna la tête.
Une camionnette fonçait droit sur mon père.

-PAPA ATTENTION !

La camionnette renversa mon père.

-Non... Pas possible... Pourquoi ?... Pas maintenant... NOOOOOOOON !