Chapitre 20 : Fumée

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Bonjour, bonjour à tous. Voici, littéralement plus d'un an après la publication du chapitre 19, le chapitre 20. Je vous avais promis que je perdurerais à l'écrire: je ne lâcherai pas cette fanfiction, et je la finirai.

En parlant de ça... Ce chapitre est l'avant-dernier. Ensuite, il n'y en aura plus qu'un, et ce sera la fin d'Amoureux des dragons. Cette fanfiction, que je porte en mon cœur et dans mes documents LibreOffice depuis 5 ans bientôt, arrive à sa fin. J'ignore si certains d'entre vous ont continué à attendre ce chapitre, et il serait bien normal que non. Dans tous les cas, je suis très heureuse de vous le publier aujourd'hui. Je m'excuse du fond du cœur et je remercie tous ceux qui seront au rendez-vous, que ce soit aujourd'hui ou dans plusieurs mois.

N'hésitez pas, comme d'habitude, à laisser un (ou plusieurs!) commentaire sur chapitre bien long. Et savourez-le, étant donné que le prochain arrivera encore dans mille ans... (sans rire, je vais vraiment essayer de l'écrire vite, celui-ci. Je sais comment tout ceci se termine.)

Très bonne lecture et à bientôt dans les commentaires <3. J'espère que ce chapitre vous plaira.

Accio-weekend.

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Chapitre 20 : Fumée

Sam se tenait là devant lui, les bras ballants, le souffle court. Charlie était pétrifié, incapable de prononcer un mot, incapable de bouger alors qu'il n'éprouvait que l'envie de courir, bien qu'il ne savait pas si c'était dans sa direction ou pour le fuir.

De son côté, Oliver avait repris l'expression blasée qu'il arborait parfois, dans une tentative peu réussie de masquer sa gêne. Au bout de quelques secondes d'un silence trop pesant pour être vécu une minute de plus, il grommela :

« Je suppose que je vous laisse. Ça aura été un plaisir de te rencontrer.

- Oliver, attends », fit enfin Charlie dans un mouvement désespéré.

Le Serpentard se tourna vers lui, et ses mimiques parlèrent à sa place – c'était un mélange de déception et d'embarras qui lui donnait mal au cœur. Il haussa les épaules et s'éloigna sans prononcer un mot, le regard ailleurs, les mains dans les poches et le pas rapide et Charlie regarda partir avec impuissance la personne qui aurait pu l'aider à tourner la page sur cette histoire, incapable de se décider sur ce qu'il ressentait.

Pour commencer, il ne savait pas si le monde s'était mis à tourner beaucoup plus vite, ou s'il avait si brusquement ralenti que s'il avait été en train de voler sur son balai, il en aurait été éjecté. Il ne savait pas si le garçon qui s'éloignait était celui qu'il voulait suivre, ou s'il voulait rester avec celui qui était planté au milieu du couloir et qu'il avait tant de mal à considérer présent.

Les secondes passaient en silence, et aucun d'eux deux n'osait bouger, comme si Poudlard allait exploser au moindre de leurs mouvements. Sam le regardait, presque toujours haletant. Soudain, un sourire se dessina sur ses lèvres, un sourire radieux qu'il s'était forcé de retenir – mais c'était trop tard, maintenant qu'il avait commencé, il ne pouvait plus s'arrêter de sourire. Dans ses yeux brillait une lueur que Charlie n'avait encore jamais vue, et le garçon commença à s'avancer vers lui.

Charlie, de son côté, avait le dos plaqué contre le mur. Il était sonné, abasourdi, confus aussi. Devant lui se tenait Sam, la personne qu'il aimait plus que tout et à qui il en voulait le plus, celui duquel il rêvait pratiquement toutes les nuits depuis des semaines, celui auquel il avait du mal à penser sans sentir ses entrailles se serrer. Il était là, il était rentré, il souriait – il n'y comprenait rien !

Amoureux des dragonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant