Amoureux des dragons

Chapitre 9 : Espionne, chantilly, et Quidditch

Bonjour à tous !

Je m'excuse une fois de plus du retard et espère que ce chapitre vous plaira. N'hésitez pas à laisser votre avis en commentaire !

Merci infiniment de votre patience, en tout cas. Je suis vraiment désolée...

Also : je prends beaucoup de temps à publier, car je n'en ai pas beaucoup et que j'ai la manie de faire des chapitres de 18 pages Word (comme celui-ci). Préférez-vous attendre des chapitres longs, ou que j'en écrive des plus courts et publie probablement plus souvent ?

Bonne lecture, et à la prochaine ~

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Betty se promenait dans les couloirs, s'aidant de sa canne ; toc... toc... toc...

Où était passé Rory ? De ce qu'elle avait entendu et compris, il ne sortait plus de son dortoir à moins d'être forcé par ses amis, pour aller manger. Notamment par Charlie Weasley. Elle sourit.

Quel garçon charmant. Elle adorait plus que tout son petit dragon, Monsieur Chatouille.

« - Dans quoi je me suis encore fourrée », soupira-t-elle en sortant du château.

Elle se dirigea vers la Forêt Interdite, en faisant bien attention de ne pas être vue. Une fois cachée, tout en continuant de marcher, elle se redressa bien davantage et marcha avec plus de vigueur. Elle utilisa la canne pour déblayer le chemin des orties et autres plantes qui risquaient de griffer ses jambes et d'effiler ses collants. Ces trucs passaient leur temps à se trouer...

Enfin, après quelques minutes de marche, elle parvint au fameux lieu de rendez-vous : le gros arbre mort. L'homme qui lui avait donné rendez-vous était déjà là ; il portait sa robe de fonction et avait l'air singulièrement mécontent.

« - Bonjour, mon oncle », sourit Betty.

Les sourcils de l'homme se froncèrent bien davantage.

« - Tais-toi, grogna-t-il. On va nous entendre.

- Qui donc, à part les centaures ?, répliqua Betty. Personne n'a classe ici à cette heure-ci.

- Écoute-moi attentivement, Maëlle.

- Je préfère Betty, maintenant, le coupa la vieille dame. Je l'ai entendu quelque part et je trouvais le nom plutôt joli.

- Betty, soit, mais bon sang, écoute-moi. Comment avance le plan ?

- Bien, je crois. Ils ne se doutent de rien. Rory fait certainement une dépression, en revanche... Il pense que son père est mort.

- Tant mieux, tant mieux, balaya l'oncle. Il mérite de mourir, de toute façon. J'ai entendu dire que c'est un rôdeur quelconque qui l'a libéré des Corbeaux.

- Il n'y a qu'un seul rôdeur quelconque qui pourrait libérer l'otage de l'équipe de Frederick, répondit Betty avec un rictus amusé. Elessar Gilraen.

- Ne prend pas ce sourire niais. Il n'est pas des nôtres.

- N'ai-je pas le droit de le trouver beau ?, rétorqua Betty. Parce qu'il l'est, ce jeune homme. En plus d'être beau, il est très talentueux. »

Henry soupira.

« - J'espère que tu ne batifoles pas.

- Voyons, mon oncle, pas à mon vieil âge ! Et puis qui, à part Flitwick ? »