Amoureux des dragons

Chapitre 21 : Seconde chance

Bonjour, bonsoir à tous — NON, CECI N'EST PAS LE DERNIER CHAPITRE D'AMOUREUX DES DRAGONS. Je sais, c'est ce que j'avais dit, et c'est aussi ce que je pensais très sérieusement. Sauf que j'ai pris tant de soin à l'écrire dans tous ses détails qu'au final, j'étais arrivée à la 14e page Word lorsque je me suis rendu compte qu'il me restait beaucoup trop à dire pour pouvoir caser la fin dans un seul chapitre. Et je souhaite quand même que tout ça soit lisible et respirable pour vous.

Je me suis donc résolue : Amoureux des Dragons prendra définitivement fin la prochaine fois, mais pour ce coup-ci, je vous laisse encore un peu de marge. C'est surtout un chapitre pivot, au final, mais il se passe quand mêmes choses intéressantes (à mon sens, en tout cas) ! Voici donc un peu plus de Charlie Weasley.

C'est fou, non ? Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas posté un chapitre aussi rapidement. Bref. Je vais m'arrêter là mais je vous souhaite une bonne lecture ! À la prochaine pour - cette fois - le dernier chapitre.

- Accio-Weekend

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Chapitre 21 : Seconde chance

Il était cinq, six heures du matin, tout au plus. Le ciel, bien dégagé mais encore sombre, se teintait doucement d'une lumière orangée ; le Terrier, qui paraissait bien timide dans le silence du réveil, se révélait petit à petit aux yeux des quelques créatures qui étaient déjà debout — y compris, hélas, les gnomes de jardins.

Un rayon de soleil chaud s'engouffra dans la chambre de Charlie, qui avait oublié de tirer les rideaux la veille. La lumière illumina la touffe de cheveux roux qui débordait du lit, et le garçon à qui appartenaient ces cheveux grommela dans son sommeil.

Sans se réveiller, Charlie se tourna de l'autre côté du lit. Il resserra son emprise sur Bidou, son dragon en peluche qu'il refusait toujours d'amener à Poudlard et contre lequel il se nichait actuellement.

Ses quatre dragons miniatures dormaient tous paisiblement. Monsieur Chatouille était en boule sur la table de chevet, Nildefer et Lokastiel étaient vautrés ensemble sur un pull qui traînait sur le bureau, et Ebony était à son endroit préféré : caché derrière une grosse encyclopédie.

Soudain, quelque part dans la maison, quelque chose tomba par terre. Un petit choc à peine retentissant, qui pouvait provenir de partout comme de nulle part, mais qui suffit à réveiller le jeune Dragonologiste.

Il entrouvrit difficilement ses paupières puis se retourna de nouveau, dans un bruissement de couettes, et fit pleinement face au soleil.

« Aouch... »

Monsieur Chatouille releva le museau au son de la voix de son maître. Il s'étira, bailla, remua ses petites ailes et voleta vers Charlie en lui claquant les joues.

« Aïeuh ! Qu'est-ce que tu fais là, toi ? »

C'était du moins ce que l'on pouvait tirer de ses grognements matinaux. Le dragon miniature ne semblait pas forcément avoir compris, mais maintenant que son maître avait montré des signes de vie, il se fichait complètement de lui gifler le visage avec ses ailes. Dans l'atterrissage, il lui griffa le nez et manqua presque de lui marcher dans l'œil.

« T'es pas possible. »

Charlie attrapa Monsieur Chatouille et le déposa sur sa couette, près de lui. Il le caressa doucement et observa avec un peu plus de clarté les rayons de soleil qui illuminaient les cartes sauvagement étalées sur son bureau. Il soupira.

Quand il était sorti du train, sa famille l'attendait avec un grand sourire. Bill, qui avait rejoint son wagon au milieu du trajet pour lui parler, était descendu à ses côtés avec un bras rassurant sur les épaules. En voyant ses parents s'agiter au loin, il lui avait dit :