7. Menaçant

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Cette nouvelle semaine, Kurapika était reparti à l'école, plus détendu. Le sentiment de malaise qu'il avait ressenti deux jours auparavant avait disparu, et il s'était convaincu que la fatigue avait simplement dû le rendre à fleur de peau.

C'était donc le coeur léger qu'il avait repris les cours.

Alors pourquoi  se retrouvait-il dans cette situation ?

- Eh, c'est vrai que t'as insulté Léolio ?

Pourquoi un groupe d'élèves s'était formé autour de sa table, des sourires pernicieux affichés sur leur visage ?


- Sans raisons en plus ? T'es trop bizarre.


Pourquoi, en ce lundi de bon matin, était-il entouré de gens stupides et bêtes, affublés d'une curiosité malsaine, et impolis ?


- Tu sais pas parler ou quoi ? Eh, t'es avec nous ? C'est quoi déjà son nom, à lui ?

Kurapika fit mine de ne pas entendre les rires qui avaient traversé la salle à la suite de cette phrase. En réalité, il faisait même mine de ne rien entendre du tout, espérant que son allure indifférence face aux réactions de ses camarades le rendrait assez inintéressant pour qu'ils s'en aillent. Malheureusement, cela semblait produire l'effet inverse : plus il ne répondait pas, plus ses camarades le provoquaient.

- Eh oh, blondinet, réponds ! Dit tout à coup une fille du groupe en tapant sur la table. Arrête de nous ignorer !

Il ne réagit toujours pas. Une autre pensée le préoccupait : comment avaient-ils su ? Comment avaient-ils su que Léolio et lui avaient eu une altercation ? À priori, ils étaient seuls sur le toit, ce jour-là: la seule personne qui aurait pu en parler... c'était lui, ou le brun. Et Kurapika était sciemment conscient que cela ne pouvait être lui.

Alors qui ?

- Oh, réponds! Tu m'écoutes ?!

- Laissez-moi tranquille !

Kurapika n'avait pas crié. Certes, il avait élevé la voix, assez pour se faire bien entendre. Mais Dieu en était témoin : il n'avait pas hurlé sur qui que ce soit.
Ce ne fut pourtant pas ce qu'en conclure ses camarades.

La fille qui tapait sur sa table arrêta soudainement son action, et écarquilla les yeux. Un silence de mort s'abattît dans la pièce, durant lequel Kurapika baissa les yeux, gêné malgré lui devant tout le petit monde qui le fixait.

- Machi ! T'as vu comment il te parle ? s'exclama l'un des garçons, hilare.

- Défonce-le ! renchérit un autre.


DIFFÉRENT - Léopika FANFICTIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant