Chapitre XVII : L'apocalypse

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*POV de Suna*

Je rentre chez moi. Et je me morfonds sur mon lit.
Aujourd'hui, T/p m'a montré une toute autre image d'elle, une T/p que je ne connaissais pas.
Elle était... désemparée, à bout.
Et c'est moi qui ai provoqué ça.

Je lui envoie des centaines de messages depuis cet après-midi, je l'ai appelée plusieurs fois, mais elle ne me répond pas.
J'irai lui parler demain, en cours.

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Le lendemain. En cours.

Je suis passé devant la classe de T/p mais elle n'y était pas. Je suppose qu'elle n'est pas venue en cours à cause de ce qui s'est passé hier, mais je passerai chez elle cet après-midi pour prendre de ses nouvelles, ça m'inquiète.

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« Vous pouvez aller en pause déjeuner.

Et les jeunes ! Faites attention à vous, hier, une de vos camarades de la première A s'est faite renversée par une voiture devant le lycée, soyez vigilants sur la route. »

Mon cœur a arrêté de battre. Et si c'était elle ? Et si c'était pour ça qu'elle ne me répondait pas ?!
J'attends que tout le monde sorte de la classe pour demander au professeur le nom de la personne concernée.

« Monsieur, je peux vous demander le nom de la fille qui s'est faite renversée ? »

« Il me semble que c'est T/p T/n. »

Quoi ?


Non.

Non, non, non, non. Ce n'est pas possible.

Pas ma T/p.

Je rassemble mes affaires et cours le plus vite possible à la classe de T/p.
Les élèves sortaient tout juste de classe.

« Elle est où ? Dites moi que c'est pas elle ! Amaya !! »

Je croise le regard triste d'Amaya et secoue ses épaules pour lui soutirer des informations.

« Dis moi que c'est pas elle !! Je t'en supplie !! »

« Lâche la. »

Atsumu vient retirer mes bras de sur Amaya.

« Elle est à l'hôpital. »

Je ne lui réponds pas, mais à la place, je me précipite vers la sortie. Je cours le plus vite possible pour arriver à l'hôpital.

Faites qu'elle ne soit pas morte.

Faites qu'elle soit en vie.

J'arrive à l'hôpital, la sueur au front, le visage plein de larmes.

« S'il vous plaît, je veux voir T/p. T/p T/n. »

« Qui êtes-vous pour elle ? »

« Son petit ami. »

« Uniquement la famille proche est autorisée à entrer monsieur. »

« Je suis de la famille proche, s'il vous plaît, je dois la voir. »

« De toute façon, deux personnes sont déjà présentes dans sa chambre, veuillez attendre en salle d'attente, je leur demanderai l'autorisation de vous faire entrer. »

« Putain de merde !! »

Je tape sur le comptoir et vais m'asseoir en salle d'attente. L'atmosphère était morose, personne ne parlait, on m'entendait sangloter de mon côté, pleurant mon chagrin, et bougeant dans tous les sens tellement l'attente était longue.

Suna x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant