Entre les lignes - STARGATE SG1

Chapitre 3 : Ce lien qui nous unit...

Il savait qu'il devait agir et faire quelque chose pour le SGC. Il savait ce que Landry et Mitchell exigeaient, il savait ce qu'il devrait faire pour le bien de toute la Galaxie. Mais il ne pouvait pas. Il était paralysé. Paralysé par une peur qui lui nouait l'estomac, muselait son sens de l'honneur et du devoir. Son monde gravitait désormais entièrement autour de Samantha Carter et si autrefois il n'aurait pas été possible d'avoir son droit au bonheur, désormais il ne pouvait pas renoncer à elle. Même s'il savait qu'il devait à son pays. L'idée de briser le cœur de la femme qu'il avait aimé en silence pendant près de 10 ans semblait inconcevable. Elle dormait à ses côtés, insensible aux pensées parasites qui empêchaient Jack O'Neill de trouver le sommeil. La décision de la tirer au SGC reposait sur ses épaules. Heureusement Daniel lui avait offert un peu de répit malgré lui. Cette histoire de bracelet Goa'uld lui avait annoncé un peu de temps avant que la présence de Samantha Carter au SGC ne devienne de nouveau vitale.

Doucement il promena la pulpe de ses doigts sur la peau douce de son dos dénudé par le tee-shirt qu'elle portait pour dormir, un tee-shirt trop grand qu'elle avait emprunté dans la garde de robe de Jack pour se couvrir après une douche brulante prix à deux. Le tissu trop grand avait glissé sur sa peau dans son sommeil dévoilant l'arrondit d'une épaule, la douceur velouté de la peau de son dos. Pas étonnant qu'elle eut fait chavirer le cœur de la moitié des hommes de la Galaxie. Une personnalité hors du commun couplé à un corps forgé par une volonté de fer, Samantha Carter n'était pas seulement une militaire talentueuse, elle était aussi une femme épanouie, une femme de tête mais aussi une femme de cœur. Durant un temps, il avait craint qu'elle ne devienne une autre, lorsque Pete Shanahan avait fait partie de sa vie. Cette relation ... elle avait été une autre durant cette période. Comme si quelque chose avait soufflé tout ce qui existait de raisonnée en elle. Cet homme l'avait suivi, l'avait culpabilisé, lui avait déterminé des ultimatums et avait même acheté une maison sans la consulté. Et elle avait mis un mouchoir sur tout ce qui en elle autrefois se serait rebellée devant un tel comportement, elle avait semblé sous emprise, prête à tout pour trouver un bonheur illusoire... A cette époque Jack s'était résigné à la laisser être heureuse sans lui, à se construire une vie qu'en tant que son supérieur hiérarchique il ne pourrait jamais lui offrir. lui avait imposé des ultimatums et avait même acheté une maison sans la consultée. Et elle avait mis un mouchoir sur tout ce qui en elle autrefois se serait rebellée devant un tel comportement, elle avait semblé sous emprise, prête à tout pour trouver un bonheur illusoire... A cette époque Jack s'était résigné à la laisser être heureuse sans lui, à se construire une vie qu'en tant que son supérieur hiérarchique il ne pourrait jamais lui offrir. lui avait imposé des ultimatums et avait même acheté une maison sans la consultée. Et elle avait mis un mouchoir sur tout ce qui en elle autrefois se serait rebellée devant un tel comportement, elle avait semblé sous emprise, prête à tout pour trouver un bonheur illusoire... A cette époque Jack s'était résigné à la laisser être heureuse sans lui, à se construire une vie qu'en tant que son supérieur hiérarchique il ne pourrait jamais lui offrir.

Puis Janet était morte.

(Flash-back : 2003 – Colorado Springs)

Elle était inconsolable et il était incapable de trouver les mots, lui qui était déjà avare de paroles. Alors il se contentait de la tenir contre lui, la laissant pleurer entre ses bras, la serrant assez fort pour qu'elle se sente en sécurité, mais pas trop pour ne pas l'oppresser, lui faisant sentir qu'elle était libre de se Détacher de lui à tout moment. Assis sur le sol dur de sa chambre, il sentait ses genoux gémir sous l'immobilité mais il ne bougerait pas. Elle était inconsolable et lui ne pouvait rien faire. Il sentait les larmes couler sur ses joues, se perdant dans les cheveux de la femme entre ses bras. Car lui aussi était inconsolable. Il avait déjà perdu des Hommes au combat, des amis parfois, mais jamais encore une mort au combat ne lui avait semblée aussi injuste. Janet n'aurait pas dû mourir sur cette planète, elle n'aurait pas dû prendre ce tir, elle n'aurait pas dû. Pourtant c'était arrivé et il ne pouvait rien y changer. Lui aussi avait été touché et sa mort aurait semblée plus « naturelle », il était Colonel de l'armée de l'Air, il traversait la porte tous les jours. Janet, elle était médecin, elle restait à la base et les sauvait à leur retour. Elle n'allait que très rarement sur le terrain. Les statistiques jouaient en sa faveur mais finalement, face à une arme Jaffa les statistiques n'avaient aucun poids. Janet était morte. Il avait failli mourir. Alors il la serrait contre lui accroupit sur ce sol froid, il la serrait assez fort pour que ses côtes et les sutures sur sa peau le torturent, mais il n'était pas prêt de la lâcher. Non. Elle était inconsolable et auprès d'elle, il se sentait capable de laisser un peu de son chagrin être visible. Il se devait d'être là pour elle. C'est ce que Janet aurait voulu.