Tic tac tic tac.
L'horloge tourne, et elle avait décidé de tourner depuis ce fameux jour.
Nul ne pouvait l'arrêter.
Nos deux âmes-sœurs n'étaient que des pions pour ce que le Destin leurs avait destiné. Malheureusement pour eux, personne n'y échap...
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≈ C H A P I T R E 5 ≈
Tokyo, Maison des Sano
7h 50
- Dépêche Emma on doit arriver à huit heures au lycée ! On a que 10 minutes !-J'avais criée au seuil de la porte lui rappelant l'heure tardive qu'il était alors qu'elle était partie dans sa chambre, chercher son sac.
Eh bien, me voilà attendant mon amie tandis que nous avions finis de manger nos divines pancakes avec son frère au salon. Emma est une super cuisinière je vous l'avoue, j'en étais même ébahi de cet incroyable talent que je ne possédais pas. Nous avions donc discuter entre filles à table tout en mangeant avec quelques petites interventions de son frère dans notre discussion.
Malheureusement pour nous, nous avions dû arrêté d'échanger et devions nous vêtir pour aller au lycée et Emma m'avait donc demandé de m'attendre au seuil de la porte le temps qu'elle aille récupérer son sac.
- Crie pas.-M'avait prévenu Mikey qui passait dans le couloir de la maison.
- Oui bah d'ici là ta sœur n'est pas revenue hein.-J'avais dit alors qu'il s'était retourné vers moi.
Je le vis alors soupirer bruyamment et se tourner vers le fond du couloir, dos à moi, criant à Emma de revenir me faisant rire aux éclats face à son radical changement de décision.
- Argh pas besoin de crier !-Avait dit Emma revenant de sa chambre, son sac sur le dos.
- Si si Emma c'est nécessaire sinon tu ne serais même pas venue.-Dis-je.
- Dit pas n'importe quoi, je serais revenue.-Dit-elle après avoir longuement soupirée d'exaspération.
- Non non, tu serais resté dans ta chambre pendant des années.-Répliqua son frère.
- À donc vous insinuez que je suis lente ?!-Elle avait dit outrée.
- Oui.-Nous avions dit Mikey et moi à l'unisson avant de nous zieutez du regard et pouffaient de rire.
- Allez allez les enfants on va en cours !-Elle avait dit en me passant devant, ouvrant ainsi la porte d'entrée.
- Pourquoi tu nous traites toujours d'enfants ?-J'avais dit toujours immobile face à la porte grande ouverte.
- Parce que vous êtes des vrais gamins vous deux ! Allez oust, on y va !-Elle me tira par le bras hors de la maison pendant que je pouffais discrètement de rire.
