Cassi et le Milliardaire 2: La vengeance d'Aydan (Pause)

Chapitre 12

J'avais toujours ce fanstasme de faire l'amour dans son bureau, d'un coup de main il reverserai tout ce qu'il y a dessus pour m'y poser délicatement face à ces grandes baies vitrées d'une vue apprennable. A quoi me dirait mon subconscient indéniablement: mmmh mouais plutôt classique ce fantasme quand même Cassi, tu ne veux pas mettre un peu de piment dans tout ça? coucher sur le toit de l'immeuble par exemple? Oh oui oui attends dans un hélico? c'est bien ça, hein qui l'a dèjà fait dans un hélico? ou dans une fusée?ah ouais, ça c'est du fanstasme, en plus au décollage ça tremble bien, ça ferait effet vibra...

Ah subconscient a toujours des idées qui viennent de nul part mais le coup de la fusée...j'avoue que je n'y aurais pas pensé.

[" - Non mais sérieusement Cassi? tu n'y aurais pas pensé? je suis toi pour rappel!"

-Aurais tu l'amabilité de bien vouloir ne pas m'interrompre dans ma narration, s'il te plaît?

- Mais à votre convenance très chère mais ne dis pas des sottises aussi...hum hum" ]

Je n’aurais jamais imaginé tomber amoureuse d'un homme comme Aydan...

["- Le genre bien musclé à en faire péter sa chemise. Ses traits virils qui déssinent sa machoire carré où à la moindre contraction le bas de ton ventre frémi. Ou son regard mystérieux et dangereux qui a une telle intensité que tu as l'impression qu'il voit à travers tes vêtement. Ou ses mains...Oh oui ses mains de tueurs que bien avant même qu'ils nous touchent on mouille..."

"- Non mais c'est pas vrai, je peux finir?"

"- kho...oui bon ok, ça va! jamais contente celle-là"]

Alors lorsque la première il m'avait embrassé, j'ai été transporté par un fleau de béatitude irréelle. Cette homme imposant et viril avait-il vraiment possédé la moindre parecelle de mes lèvres ou j'étais tout simplement en train de rêver?

[-No Girl, it was true! tout était vrai, c'etait...

- Je sais mais je te parles à ce moment précis et puis chut...

- Je ne suis pas apprécier à ma juste valeur avec toi... je fais la grève.]

Encore dans la tourmente de ce que m'avait fait subir Lucien, je n'avais plus confiance en moi et tenais des raisonnements erronés sur les hommes. Je généralisais tout en fonction des actes de Lucien. Au fond je savais que ce n'étais pas bien mais c'était mon seul moyen de défense. Je ne voulais plus revivre ça. La souffrance avait imprénié les moindre céllules de mon corps et tout me référait à lui, à cette homme ignoble qui pour m'achever s'était lier à Amber: de la méchanceté pure.

Je ne n'arrivais pas à saisir cette idée même de faire du mal à autrui jusqu'à la détruire. Il pensait que j'étais sa chose, qu'il pouvait en jouir à sa guise mais mon départ lui a fait comprendre qu'il n'avait plus aucune emprise sur moi et que surtout il ne m’en croyait pas capable.

Aydan m'a fait réaliser malgré tout ça que j'avais le droit au bonheur, un bonheur que je me refusais laissant la crainte me dominait.

La meilleure chose que j'ai pu faire, c'est de la combattre car dans un sens cette crainte faisait comme Lucien, elle voulait me posséder toute entière, contrôlant mes faits et gestes par la peur, elle voulait que je me sente mal et isolée, elle voulait avoir le pouvoir sur moi, que je sois sa servante.

Et comme pour Lucien, je lui ai fait comprendre qu'elle aussi n'aurait plus aucun impact sur ma vie. Ca a été dur car il y a un réelle travail à faire sur soi. Aydan est l'une des causes de ce changement mais pas la raison.

La vraie raison, c'est que je devais être seulement moi, Cassi. Celle qui profite la vie, celle qui aime la vie, celle qui savoure la vie pas celle qui se laisse abattre. On croit qu'on ne peut pas vivre sans cette personne car psychologiquement Lucien m'a fait croire que je ne pouvais pas être heureuse sans lui. Que je n'existais pas sans lui, il m'a détruite intérieurement pour pouvoir me façonner à sa manière, à son service...Mais j'ai compris que c'etait un putain de lâche.

"Mais quitte le Cassi!"

C'est ce que j'ai entendu à mainte reprises mais ils ne comprennaient pas. Ils ne connaissaient pas cette emprise psychologique, cette peur vicérale qui est instauré justement pour ne pas partir. au fond on le veut, on le sait qu’il faut partir mais ce n'était plus moi. Je pensais qu'il m'aimait car quand j'emettais l'idée de partir, la manipulation commancait, il était doux comme un agneau, pleurait qu'il ne pouvait pas vivre sans moi et que sa vie en dépendait. J'ai compris bien après que c'etait l'effet Lune de miel, ce moment qui nous fait culpabiliser et au final, je pensais que c'etait moi qui avait fait quelque chose de mal: l'ascenseur émotionnel.

Lorsque je suis venue vivre à Londres, personne ne comprenais cette aversion aux hommes. On me disait que j'étais dure envers eux, qu'ils n'etaient pas tous pareils, que j'abusais mais ils n'étaient pas au courant de ce que j'avais vécu et je n'avais pas la force de conter mon histoire.

Si je ne l'avais pas combattu et malgré mes réticences, jamais je n'aurais pu vivre un amour intense avec Aydan, cette amour qui me donne de la force, cette amour qui me protège dans un sens et qui a permis de faire naître un petit bout de nous dans mon ventre, ce bébé àqui je voues un amour inconditionnel et eternel.

["- Tu es forte Cassi! n'en doutes jamais."

-"Merci, j'essaye de l'être"

"- Euh ce n'est pas tout ça, mais il va falloir vraiment qu'on sorte d'ici parce que je veux retrouver ma position levrette pour qu'Aydan..."

"- Non mais j'y crois pas, tu n'es pas censé faire grève toi!"]