1 - Nouveaux Patients -

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Marchand toujours d'un pas calme et serein dans cet hôpital de fou -comme beaucoup l'appelaient.
Cet hôpital était tout ce qu'il y a de plus basique en apparence mais à l'intérieur c'était un enfer pour tout civils qui n'avait jamais mis les pieds dans ce genre d'établissement, mais la pire des choses c'était de savoir ce que toutes personnes ici -hormis les employés- avaient pu faire avant de se trouver ici.
Il se fit interpeller par une jeune femme de taille moyenne avec des cheveux bruns jusqu'aux épaules coupés au carré, en pleine formation.
Elle etait venue lui dire qu'il avait deux nouveaux patients et que même d'après la directrice ça serait s'en doute les pires qu'il puisse avoir, elle lui fit part des dossiers de ces deux nouveaux patients.

Jetant un rapide coup d'oeil il pu voir que leurs niveaux de folie et de psychopathie étaient bien plus élevées que les patients qu'il avait pu avoir jusqu'ici, mais sachant pertinemment que si la directrice avait décidé de lui confier était pour la simple et bonne raison qu'elle suggérait que sa thérapie ou même son moyen de fonctionnement était sans doute le mieux ou le plus recommandé pour ces patients.

La jeune fille en formation partie un peu stressée, quant à lui, il entrait dans son bureau et commençait à tout mettre en place car cette journée de fin de semaine allait s'avérer être longue.

D'après la directrice de l'hôpital, Dostoevsky était l'un des meilleurs psychiatres dont elle était en possession, certes il était loin de fonctionner ou même d'avoir des thérapies égales aux autres psychiatres de cet établissement, la façon dont il faisait les choses était même très différentes mais étrangement fonctionnait à la perfection et ceci fit l'une des parties de ce que l'on pourrait appeler "sa célébrité" au sein de L'hôpital Psychiatrique.

Il se mit à lire le premier dossier dont le concerné se nommait Ivan Gontcharov, rien qui ne pouvait aider grandement Dostoevsky était noté sur le dossier.
Ce denier pu même apercevoir qu'il ne le verrait pas tant que ça chaque semaine.
Il finit donc de lire le dossier et passait au second, se nommant Nikolaï Gogol.
Ne serait-ce qu'a vu d'oeil, il pu constater que il le verrait bien plus fréquemment que Gontcharov.
Le dossier de Gogol était plus remplit que celui de Gontcharov et intéressait bien plus Dostoevsky.

Juste après voir lu quelques lignes Dostoevsky fermait le dossier suite à sa porte qui s'ouvrit après avoir toqué, il tournait son regard violet foncé sur la personne qui l'avait interrompu dans sa lecture.
Finalement, il vit deux personnes, il savait ce que c'était, il n'avait pas vu les minutes passer qu'il était déjà l'heure de sa première consultation avec l'un de ses nombreux patients.

La matinée se passait bien tout comme la fin de journée, assez tard dans la soirée il pu enfin retourner chez lui et passer une courte nuit.
Le lendemain allait être sa première consultation avec ses 2 nouveaux patients.

Juste après sa pause de la journée qui suivit il eu une consultation avec Ivan.
Ce denier l'avait surnommé à de multiples reprises "Maître" pendant la consultation, comme ça avait été noté sur le dossier de Gontcharov il surnommait: "Maître" les personnes qui voyait comme au dessus de lui.
Dostoevsky pu aussi remarquer pendant la consultation que comme il était marqué sur son dossier: Ivan Gontcharov possède une folie bien élevée mais aussi étonnant que ça puisse paraître la séance c'était extrêmement bien passer sans même la moindre difficultés ou autres.

Vint la séance avec Gogol, une séance qui fut bien différente que celle que Dostoevsky pu avoir de la journée.
Comme à son habitude Dostoevsky commença la séance mais tout en sachant à quoi cela aller arriver: rien.
A un pur silence comme il tait si bien marqué sur son dossier.

Au bout de 15 bonnes minutes Dostoevsky tenta l'une de ses techniques qui n'était pas approuvé par la directrice: il commença à faire ce qu'il avait à faire comme si Gogol n'était pas présent, il se mit à découper soigneusement un bout de quelque chose qui d'apparence ne ressemblait à pas grand chose.
Puis il posa le ciseaux vers le milieu du bureau -à porter de Gogol- et continuait ce qu'il faisait jusqu'à là. Aucune réaction de la part de Gogol.
Dostoevsky se levait et s'approchait d'une armoire -qui ,sans grand étonnement, était soigneusement rangée- se trouvant vers le fond de son bureau pour prendre un certain nombre de feuilles, quelques trucs qui pourraient être d'apparence des enveloppes, un une dernière chose, il retournait à son bureau tout en ignorant Gogol.

Il se mit a continuer ce qu'il faisait avant de se lever -toujours aussi soigneusement- quand vint le moment ou il se servit de dernier objet qu'il avait prit dans son armoire, cela s'avèrait être un cuter.
Au simple bruit qu'avait fait le cuter sortant sa lame on pu voir comme une lueur d'intêret dans le regard de Gogol.
Une fois que Dostoevsky eu finit avec le cuter il fit en sorte de ne laisser qu'un micro bout de la lame sortir puis le posa délicatement au milieu du bureau -à porter des deux hommes-.

Aprés avoir vérifié que son nouveau psychiatre était de nouveau concentré sur son travail Nikolaï tendit sa main en toute discrétion vers le cuter pour le prendre. Une fois cette action faite et réussie sans avoir interpellé Dostoevsky il hésita a faire sortir la lame d'avantage mais a vite abandonné cette idée sachant que ça ferait du bruit donc que son plan de tomberait à l'eau.

La séance se déroulait comme elle avait commencé: Dostoevsky ingnorant royalement Gogol tout en faisant ce qu'il avait a faire et Gogol ne faisant ni bruit ni mouvement avec un cuter dans la main.
Un tableau bien particulier surtout sachant être dans un bureau d'un exellent psychiatre.

Vers les minutes restantes Gogol mit enfin son plan à éxecution, rapprochant le bout de lame de son poignet, lentement.

Le bruit de la mine du stylo qui rentra et de ce dernier qui se posa assez fermement sur le bureau, d'une voix rauque et assez séche mais trés confiante se fit résonner dans la pièce.

"-Je te conseillerais vivement de lâcher ça."

Gogol lâchait le cuter -ce dernier tombait au sol- et levait son regard sur Dostoevsky.

"-...Oh intéressant."

Dit Gogol en chuchotant tout en regardant les pupilles violettes foncées et perçantes de Dostoevsky.

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Si vous avez des conseils n'hésitez surtout pas, de même pour les fautes d'orthographes.

J'espère que ce premier chapitre vous aura plus, je sortirais un chapitre chaque semaine ou toute les deux semaines, je risque sûrement d'être irrégulière de temps en temps, et je m'en excuse, sur ce bonne soirée !

{Thérapie} Fyodor X NikolaïOù les histoires vivent. Découvrez maintenant