3 - Les Oiseaux -

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"-de quoi as-tu peur ?"

Il espérait une réponse même si il s'attendait a n'en recevoir aucune.
C'était une question idiote mais il avait quand même posé, il ne reçu aucune réponse comme il s'attendait tellement.
La seule réponse qu'il eu était Gogol qui le lâchait et s'éloignait tout en le regardant, il était plus calme mais bon valait mieux que personne n'y rentre enfin pour l'instant.

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La journée se passait tranquillement après les événements du matin.
Fyodor avait demander de faire passer le message que personne ne rentrait plus dans sa chambre enfin le temps qu'il soit complètement calme, pour quelques personnes c'était inhumain de le laisser enfermé seul mais le brun savait que ça restait sûrement la meilleure solution.
Par logique, Gogol n'était donc pas venu à sa consultation mais le psychiatre n'allait pas rester sans réponse.

À la pause il ne décidait de pas aller manger et de se déplacer lui-même jusqu'à son patient, il entrait comme la première fois dans sa chambre du blanc mais contrairement à la première fois la chambre avait était mis sans dessus dessous.
Sans même se retourner Gogol ordonnait à la personne présente qui venait d'entrer de sortir mais le psychologue protestait en silence tout en s'approchant du lit.
En ne sachant qu'il n'était pas sortie se retournait pour le faire sortir, de force si il le fallait.
Il s'approchait de son psychiatre et lui prit violemment le poignet pour le faire sortir mais fut vite arrêté dans son élan par une simple phrase de la part du brun, qui n'avait montré aucune protestations depuis le début en se laissant faire.

"-Tu aimes bien les oiseaux, non ? Je les apprécie aussi"

Le plus grand s'arrêtait, il ne s'attendait pas à cette phrase.
La phrase ne voulait pas dire grand chose dans un moment pareil mais pour Nikolaï elle voulait dire tant de choses.
Il décidait donc de lâcher le brun puis posait son regard dessus.

"-Vu que j'ai demandé qu'on te laisse seul ce matin tu n'as pas pu venir a ta consultation, tu veux la faire ici et maintenant ?"

Le blanc reprit le brun par le poignet mais cette fois-ci pour le plaquer au mur et lui chuchoter:

"-Oui, pourquoi pas, surtout en compagnie d'un tel psychiatre."

Son air ironique se fit sentir.

La consultation commençait une fois que Gogol avait lâché son psychiatre, effectivement la séance était bien différente mais pas au point de perturbé le brun.
En y repensant le psychiatre posait régulièrement des questions par rapport au comportement du blanc mais ce dernier les ignorait totalement.

Une fois la séance finie enfin plutôt que Gogol avait décidé d'arrêter, le brun s'apprêtait donc à quitter la chambre mais fut plaqué une seconde fois au mur mais plus brutalement, la main de Gogol attrapait le cou du brun, en revanche cette fois le svelte psychiatre le stoppait dans son élan puis dégageait sa main pour dire en partant assez sèchement comme pour le remettre à sa place.

"-Entre toi et moi, c'est moi qui te tuerais en premier si il le fallait."

Une fois le noiraud sortit, le blanc eu comme chaud au cœur pour lui, on lui avait apporté énormément d'importance. Quelque chose en lui trouvait ça intéressant et voulait jouer avec Dostoevsky, cela risquait d'être intéressant.

Du côté de Dostoevsky, c'était calme, c'est toujours calme dans son bureau après tout.
Il continuait de lire le dossier de Gogol, il avait remarqué que sa phrase sur les oiseaux avait interpellé Gogol mais il avait parlé des oiseaux uniquement car il avait remarqué part terre une petite structure en bois en forme d'oiseau et une photo d'oiseau, il décidait donc de continuer de lire le dossier.

Après environ moins d'un un quart d'heure quelqu'un était entré, Dostoevsky demandait qui était là enfin qui venait de entrer exactement. Aucune réponse.
Il levait le regard mais fut assez surpris qu'on lui prenne le dossier des mains.

"-Ils résument mal, que dirais-tu d'apprendre le reste par toi même ?"

Il posait son regard sur Gogol.

"-Pourquoi ? Je préfère le lire peut-être.

-Ça me ferait plaisir que tu apprenne le reste par toi-même."

Dostoevsky avait compris, malheureusement pour le blanc son plan était découvert.

"-plaisir ? Tu souhaites juste jouer, n'est-ce pas ?"

Le blanc était déstabilisé, c'était si simple de comprendre son intention.
Mais ça mit nullement en colère Gogol en fait même ça l'intéressait bien plus, il s'approchait doucement de son psychiatre.

"-Bon sang, tu m'intéresse tellement~

-Montre-tu enfin ta personnalité ?"

Le plus grand ricanait au mots du brun, puis répartit en faisant le même sourire qu'à leur première consultation.
Dostoevsky compris vite que à présent ça serait bien différent les consultation avec lui, il fermait le dossier. Il avait décidé de découvrir par lui même le reste de la pitoyable histoire du blanc.

Les jours suivants tout se passait normalement enfin pratiquement normalement, étrangement c'était comme tendue entre Gogol et son psychiatre.

Une voix fit sortir le noiraud de son travail.

"-Gontcharov est là monsieur.

-faites le entrer."

La séance avec Gontcharov se passait extrêmement bien, comme d'habitude après tout.
Mais vers la fin Gontcharov se mit à poser quelques questions:

"-Ce n'est pas compliqué ?

-Quoi donc ?

-Le métier, il y a beaucoup de graves cas et pourtant jamais vous avez pris congé ou même des vacances alors que un tel métier affecte la santé mentale, enfin de ce que j'ai entendu.

-Ça ne m'affecte pas t'en que ça, je ne fais que mon métier.

-Comment vous faites ?

-Je le fais tout simplement.

-J'ai une dernière question Maître.

-Et bien dis.

-Vous nous manipuler ?

-La rumeur, n'est-ce pas ? Et bien non, que ça soit moi ou mes collègues, cela s'est avéré vrai il y a 2 ans certes mais ce n'est plus le cas."

Le ton du psychiatre était resté neutre et celui du patient était un peu alimenté par la curiosité.
A la fin de la réponse donné par le psychiatre séance fut fini mais l'homme qui devait ramener Gontcharov était resté dans la salle à regarder le psychiatre qui écrivait sur papier la séance. Il finit par lever son regard vers l'homme.

"-Oui ?

-Voulez vous que je vous ramène votre prochain patient ?

-Pourquoi une telle question ? La réponse est logique.

-La directrice ainsi que vos collègues ont remarqué le froid qu'il y a entre vous et Gogol."

Le ton employé était hésitant et pas serein comme si la question était une question concernant la vie privée du psychiatre, mais aussi qu'avec la prestance qu'avait le noiraud, quand bien même c'était un simple psychiatre mais il vait un telle prestance qu'elle effaçait toute la sérénité qu'avait l'employé avant de parler.

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{Thérapie} Fyodor X NikolaïOù les histoires vivent. Découvrez maintenant