16 - Au Seuil de la Folie -

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Avec le retour des cours je n'ai pas  vraiment eu l'occasion d'écrire alors ce chapitre et les suivants mettront plus de temps et j'en suis navré mais je n'arrêterai pas cette histoire je vous l'assuré j'ai trop d'idée de torture. Sur ce bon chapitre !

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Son ton était froid, au seuil de la folie pure. Malheureusement, le russe au cheveux blanc ne s'arrêtait pas pour autant, son dit maître était en danger, il s'apprêtait à toucher le noiraud qui se massait la gorge avant que ce dernier donne un violent coup dans la main du second russophone. On avait déjà suffisamment touché à son égo mais qu'on essaye en plus de l'aider, il ne manquait plus que ça. Il lui donnait l'ordre de quitter la pièce laissant alors seuls les deux autres hommes.

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"Tu as levé la main sur moi, tu te rends compte que tu ne vas pas t'en sortir comme si de rien n'était."

Nikolaï décidait de s'approcher du psychiatre, ce dernier se levait en regardant d'un regard meurtrier le fou. L'ukrainien approchait son avant-bras qui fut rejeté rapidement par le brun.

"Ne pose plus un seul doigt sur moi."

Gogol n'écoutait pas, il vient à plaquer le noiraud contre le mur brutalement.

"La ferme, tu n'es pas en position de force, puis c'est toi qui a commencé."

Le russe fut consterné par les paroles du blanc, alors qu'il s'apprêtait à surenchérir il fut dans l'impossibilité de le faire à cause de la paume de l'ukrainien qui venait de se poser sur sa bouche assez fortement. Toute l'expression du brun montrait son agacement, pour qui se croyait-il ? Ne tenait-il pas à sa vie à ce point ?

C'est avec une étrange douceur que Nikolaï approchait son autre main du visage de son psychiatre.

Je n'ai plus rien à perdre, vraiment.

Sa voix était basse et profonde ce qui déstabilisait Dostoevsky au point qu'il ne dit pas un mot une fois la main de Gogol enlevé de sa bouche. Alors qu'il n'avait gardé que la tête basse depuis l'intervention de Ivan, l'ukrainien relevait un peu la tête mais surtout le regard, dans ses yeux hétérochromes on pouvait discerner une lueur enfin non; on pouvait apercevoir des tonnes de lueur et d'émotions toutes mélangées mais surtout, la principale: la haine ou bien l'adoration, elles sont si semblables. Mais tout ce mélange c'était comme… une décomposition. Devant un démon se trouvait une ange en pleine décomposition.

Je te laisse t'asseoir, on va commencer la séance.

Nikolaï fut étonné, pourquoi Fyodor était-il finalement rentré dans son jeu si soudainement ? Mais l'ukrainien décidait alors de s'asseoir face au bureau du russe, le noiraud justement s'appuyait contre ce dernier en regardant Gogol quand Agatha rentrait sans toquer ou prévenir.

Comment se fait-il que Gontcharov soit en train d'attendre face à ton bureau, tu es censé le prendre en consultation !

- Mmh… J'ai eu un inconvénient, Gogol n'était pas en état et je préfère faire dans le sens des priorités.

Le ton de Dostoevsky était assez arrogant, Nikolaï avait bien compris que son psychiatre avait prévu ça, il l'avait entendu venir, c'était tellement sûr. Christie elle, semblait agacée, le russe l'avait encore eu avec une facilité déconcertante, habituellement leurs défis étaient serrés mais ces temps-ci Agatha se faisait avoir davantage enfin non, il s'agissait de Fyodor, il était bien plus vicieux. La jeune femme finit par hoche vaguement la tête et fermer la porte en la claquant un peu et bien après ça un silence complet se mit à régner dans la pièce.

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⏰ Dernière mise à jour : 5 days ago ⏰

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{Thérapie} Fyodor X NikolaïOù les histoires vivent. Découvrez maintenant