5 - Insomnie, Foutu Paradis -

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Attention ce chapitre contient des scènes de scarification, afin de ne pas choqué certaines personnes sensibles à cela je mettrais un avertissements avant la/les scènes à sujet sensible. (Avertissements : ⚠)

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Pendant ce temps le psychiatre s'était rapproché voyant que son patient n'était pas vraiment présent. Afin de le sortir légèrement de ses pénibles réflexions, Dostoevsky touchait légèrement Gogol, ce qui le fit sursauter.
Il tournait son regard vers le brun, il se sentait perdu, il se sentait en danger de chaque côté. Il ne pouvait pas, ne voulait pas continuer cette thérapie, ce rendez-vous, il vous être seul dans sa chambre, être seul et en sécurité

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Le psychiatre n'avait même pas besoin d'entendre le moindre mot qu'il se reculait de son patient et pui fit un léger hochement de tête, si il avait souhaité continuer ça aurait été un véritable enfer.

Nikolaï se hâta à se chambre tandis que Fydor lui se dirigea vers son bureau enfin seulement quand il eu fini avec celui qui possédait le couteau de fortune.
Après de nombreuses minutes de négociations cet homme, Owen, vint céder son dit couteau au psychiatre.

Le brun se dirigea vers son bureau en se débarrassant du couteau par le même occasion, bien que Dostoevsky ne respecte pas toutes les règles il y en a qu'il respectera sans aucun doute, il reste quand même psychiatre.

Le reste de la journée passait normalement pour le psychiatre mais pour le blanc se fut une affaire bien différente, il refusait toute personne dans sa chambre, il essaya de se calmer, se sécuriser mais il n'y arrivait pas, il perdait la tête si ce ne fut pire.
Il pleurait, hurlait intérieurement, il avait besoin que quelqu'un lui vienne en aide et ce depuis bien des années. Il ressentait ce vide à l'intérieur, ce froid mais malgré tout, comme durant déjà une bonne partie de sa vie, il faisait le clown, il montrait un sourire qui après des heures, des jours s'apparentait si vrai pourtant lui il ressentait une souffrance jusqu'à là immuable, il avait besoin qu'on le sorte de là du moins si ce n'était trop tard.

La nuit arrivait bien vite et Nikolaï était toujours dans un état idem à celui de la journée, étrangement il avait besoin que quelqu'un vienne le rassurer, le protéger.
La nuit débuta et ce fut déjà interminable, Nikolaï savait comment cesser cette crainte mais il refusait mentalement, il se battait encore alors qu'il n'avait pourtant plus aucunes forces, aucunes raisons de faire ça.

Des bruit bien lourd se firent entendre dans le couloir et raisonnaient, c'était Gogol qui s'abandonna et mit une fois de plus sa chambre sans dessus dessous, plusieurs infirmiers étaient venu lui demander si tout allait mais il leurs demandait de partir et le laisser. Il ne s'en était pas encore rendu compte mais dans sa peur il avait renversé bien des choses, il en avait cassé aussi comme sa petite structure d'oiseau en bois, son cadre idem et même une petite horloge.
Il n'en pouvait plus.
Il était à bout.
Il avait besoin de cette personne qui un jour viendra le sortir de ce cauchemar.

Pourquoi cela était tombé sur lui, il en avait fait bien des horreurs mais finalement l'horreur était peut-être lui ? Méritait t-il de vivre ? Était-il en train de vivre ou survivre ?

Durant ces nombreuses années il s'était créé une bulle, son monde. Il refusait de voir la vérité, de voir ce qu'il était devenu et dans quoi il vivait.

Était-il devenu fou ? Non ça il l'était déjà d'après lui, que lui manquait t-il dans cette vie si pauvre, si misérable qu'elle était.

Dos à se mur, assis, si désespéré il ne savait plus quoi faire, il devait se sentir mieux et malheureusement il le ferait à sa manière, il en avait besoin pour lui.

Sa colère de la veille avait été causée par la peur, la peur que cette femme de ménage, cet infirmier aussi qui était venue plus tôt, ne découvre sa torture, son manège sanglant et pourtant si défoulant.

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Épuisé mentalement, il allait chercher son outil pourtant si bien caché mais critique si il venait à être découvert.

Il n'était plus vraiment conscient de ses actes, ce n'était pas la première ni la dernière, malgré la douleur, le sang il continue à se faire violence, à se faire ces ouvertures si douloureuse et pourtant si bonnes, banales de nos jours.

Il ne cessait de se trancher les bras comme ça, ses larmes ne cessaient de couler elles aussi.

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Plus il se défoulait, plus il perdait la crainte qu'il avait et pourtant cela était loin d'être la solution, il le savait et pourtant c'était ses appels à l'aide.

Il cessait immédiatement en entendant une voix assez familière prononcer son prénom, cette voix...
Pourquoi pensait il à ça, à lui maintenant ? Ça n'avait aucun rapport et pourtant il avait lâché ce qui lui servait de lame.

L'être humain se crois fort mais au fond il ne peut réellement encaisser un surplus de pression, de misère.
Les êtres humains sont les même à l'intérieur, on ressent tous la même douleur, la même peine alors même si tu te crois fort sache que tu as une faiblesse qui est touchée et visée chaque jour.
Et quand cette faiblesse est touchée alors tu chute tellement bas même si tu es déjà très bas. On a tous besoin de cette personne qui viendra te tendre la main et t'aider à remonter mais le plus compliqué est de la trouver.

Nikolaï se mit dans un coin de sa chambre, retirant le minimum de sang avec des mouchoirs, la fatigue finit par le percuté et pendant ces dernières petites heures qu'il restait il pu ne serait-ce que de légèrement fermé l'œil.

Il ne tardait pas à se réveiller à cause de la douleur et des premiers rayons du soleil, il se rendit compte de la pagaille qu'était sa chambre enfin bon le plus important était de cacher les traces de son manège.

Pendant qu'il nettoyait les traces il entendit des cris dans le couloir, des chariots en métal, des simples pas même, il avait même réussi à entendre les cris d'une personne sous anti douleur à en croire selon sa façon de hurler à la mort.

Il était épuisé, bien qu'il savait que pire existait.

Il ne prit pas vraiment la peine de ranger sa chambre, il se mit juste à regarder dehors en regardant les oiseaux voler sans être relié par la moindre gravité. C'était si apaisant.

Quelqu'un entrait dans la chambre pour le réveiller mais cette personne fut déjà surprise de l'état de la chambre mais aussi de le voir éveillé.
Elle lui annonça que le petit déjeuner allait être servit à une certaine heure afin que Gogol puisse se préparer.

Cette nuit avait été rude entre un foutu paradis et un enfer terrible, psychologiquement parlant.

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{Thérapie} Fyodor X NikolaïOù les histoires vivent. Découvrez maintenant