2 - Changement Enfantin -

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"-...Oh intéressant."

Dit Gogol en chuchotant tout en regardant les pupilles violettes foncées et perçantes de Dostoevsky.

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Gogol se levait une fois que une personne était entrée dans le bureau pour venir le chercher.
Dostoevsky le regardait sortir de la pièce quand il vu que Gogol étirer un petit sourire tout en le regardant du coin de l'œil.

Une fois qu'il fut sorti Dostoevsky enchaînait les consultations quand vint l'heure du déjeuner, Dostoevsky était loin d'être un grand mangeur, il mangeait ce qu'il avait besoin si ce n'est moins.
Mais bon là n'était pas la question, il sorti de son bureau et s'apprêtait à sortir de l'hôpital mais senti plusieurs regards mécontents vers lui, il se retournait et vit plusieurs patients le regarder haineux.
L'heure du déjeuner n'était pas la meilleure heure pour sortir des bureaux mais Dostoevsky lui s'en fichait, les psychiatres et psychologues étaient détestés enfin la plupart suit à une rumeur qui s'était avérée vraie il y a 2 ans.
Restant impassible Dostoevsky ne fit rien et ne disait rien quand il allait pour se retourner mais fut bloqué par un peu plus grand que lui, il levait légèrement le regard et part son grand étonnement il vit Gogol.

Se trouvant trop proche il fit un pas en arrière mais son visage restait neutre.
Quand il entendit des pas venir de derrière et une sorte d'aura noir.
Il en avait l'habitude honnêtement, étant énormément visé suit à la rumeur mais jour après jour il s'était habitué.
Il le savait soit il ne bougeait pas et aller se prendre de multiples injures soit il partait, beaucoup aurait choisi le 2ème choix mais lui non il choisit le premier et regardait Gogol.
Les deux échangèrent un regard puis Gogol sourit étrangement et partait en direction de cafétéria quant à Dostoevsky il parti ignorant les autres au passage.

Une fois la pause terminée le psychiatre revint à son bureau pour continuer les consultations.
Pendant le peu de temps qu'il avait entre chaque consultations il réfléchissait à ce qui s'était passé un peu plus tôt, Gogol avait été comme étrangement différent, le noiraud ne pourrait dire réellement pourquoi.

Le journée se finit et Dostoevsky sortit de son bureau pour rentrer chez lui.
Les couloirs étaient pratiquement vides, les seuls personnes étaient: les femmes de ménage; quelques psychologues qui venaient de finir leur journée comme lui.
L'ambiance était particulière: un silence complet; les plus part des lumières étaient éteintes; les pas raisonnaient et un regard était posé sur le psychiatre, il en était persuadé même sans se retourner.

Il continuait son chemin jusqu'à arriver chez lui sans même être vraiment perturbé.
Le lendemain il commencerait la journée avec Gogol.

Une fois la courte nuit passée, Dostoevsky se réveillait avec un mal de crâne horrible mais n'y fit pas plus attention que ça. Il quittait sa maison afin de se rendre sur son lieu de travail.
Arrivé là bas il préparait tout comme à son habitude ne laissant pas paraître ses maux de tête à quiconque.
La première consultation arrivait finalement bien rapidement, le patien qui était Gogol pénétrait dans la pièce.
Gogol s'approchait d'un coup du brun et lui prit les deux mains, un grand sourire était collé à son visage.

"- Mon cher ami !"

Cette phrase ainsi que ce geste étonnait et perturbait le concerné, après la séance qu'ils avaient passé ensemble il ne s'attendait pas à un tel changement, un tel changement enfantin.

La séance se passait normalement.
Les séances des semaines qui suivit se passaient tout aussi bien, que ça soit avec Gogol ou bien Gontcharov.
Les deux patients était très calme avec Dostoevsky malgré si hors des consultations il n'avait pas le même comportement, ça le psychiatre le compris bien vite donc il préparait un plan de façon que ses deux patients aient un comportement semblable mais bon pour ça fallait déjà qu'il constate comment ils étaient hors des consultations.

Un matin il se rendit donc comme à son habitude à son lieu de travail et allant vers son bureau il sentait comme une panique. La plupart des discussions étaient inaudibles mais il pu quand même entendre quelques mots comme: "colère";"enragé"; "dangereux" etc. Afin de comprendre mieux la situation il préférait aller directement demander.

"-Bonjour, dites moi que se passe t-il pour qu'il y est une telle panique ?

-Oh bonjour monsieur, bah en fait un patient a commencé à rentrer dans une colère alors que il m'avait dit oui pour que je fasse une petit tour de ménage dans sa chambre, dès que j'ai voulu refaire le lit il s'est énervé et on arrive plus à le raisonner..."

Son ton tremblait, elle était complètement terrifiée. Par curiosité même si il pensait déjà connaître le patient en question il préférait aussi demander.

"-Quel est ce patient ?

-il s'appelle Gogol, il a pourtant l'habitude que ça soit moi qui vienne...

-je vois merci de m'avoir éclairé sur la situation.

-il n'y a pas de quoi..."

Il repartit surpris en direction de la chambre du concerné, il s'attendait à Gontcharov ou même à un autre patient mais pas vraiment à Gogol qui avait été si enfantin, après réflexion il trouvait ça quand même assez logique, une crise de nerfs ça restait enfantin.
Une fois devant la chambre qu'il avait retenu car c'était marqué à côté de l'emploi du temps de chaque patient.
Plusieurs personnes essayaient de raisonner Gogol avec la porte fermée par sécurité, c'était complètement idiot au yeux de Dostoevsky, Gogol n'était pas du genre à se calmer dans les cas comme ça sans voir ou bien avoir une personne en face de lui du moins c'était la déduction du psychiatre.
Il se faufilait pour atteindre la porte et entrer sans même prévenir qui que ce soit même Gogol, ceux qui étaient dehors avaient peur de savoir comment ils allaient le retrouver et d'autres étaient abasourdi par la sérénité du psychiatre.

Une fois à l'intérieur, juste après avoir refermer la porte il sentait une main sur son épaule, une fois retourné face au patient il fut plaqué violemment au mur, sans même relever la tête il sentait déjà son regard.

Non Gogol n'était pas en colère.
Il était effrayé de quelque chose.

Le psychiatre le regardait dans les yeux et il pu tout de suite sentir la peur dans le regard du blanc.

"-de quoi as-tu peur ?"

Il espérait une réponse même si il s'attendait a n'en recevoir aucune.
C'était une question idiote mais il avait quand même posé, il ne reçu aucune réponse comme il s'attendait tellement.
La seule réponse qu'il eu était Gogol qui le lâchait et s'éloignait tout en le regardant, il était plus calme mais bon valait mieux que personne n'y rentre enfin pour l'instant.

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{Thérapie} Fyodor X NikolaïOù les histoires vivent. Découvrez maintenant