6 - L'effet d'une Balle -

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Quelqu'un entrait dans la chambre pour le réveiller mais cette personne fut déjà surprise de l'état de la chambre mais aussi de le voir éveillé.
Elle lui annonça que le petit déjeuner allait être servit à une certaine heure afin que Gogol puisse se préparer.

Cette nuit avait été rude entre un foutu paradis et un enfer terrible, psychologiquement parlant.

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La matinée passait assez rapidement, durant sa douche Nikolaï avait bien pu ressentir ses douleurs mais une fois de plus il avait mis ce masque pour paraître bien, mieux que les autres.

Il se baladait dans les couloirs, il paraissait confiant mais ce n'était pas la vérité, il marchait sans savoir où aller, il était perdu dans ses pensées, non il se baladait dans ses pensées.
Ses souvenirs de la veille remontaient et il ne laissait rien paraître.

Il vient à heurter quelqu'un ce qui lui fit sortir de ses rêveries, il regarda la personne en question et un froid s'installait entre les deux personnes, il savait qui c'était, il ne pouvait pas se le voir, Ivan.

Ivan se mit à marcher lâchant une légère injure à Nikolaï, ce dernier ne dit rien et lui répondis avec un simple regard noir. Il le détestait de tout point.

"-Vous vous entendez bien on dirait."

La phrase était ironique, le blanc tournait son regard vers celui qui venait de parler et il vu son psychiatre appuyer à la chambranle de son bureau, ce dernier avait l'air fatigué, légèrement épuisé du moins plus que d'habitude.

Ivan venait de sortir de son bureau il l'avait compris, il répondis négativement à son psychiatre et commença à partir mais il se fit arrêter par le brun qui lui annonça l'heure.
Le plus grand n'avait pas fait attention mais il avait clairement oublié sa consultation, il était sensé la faire il y a bien longtemps maintenant.

Dostoevsky lui expliquait qu'il ne pouvait pas le prendre maintenant car il allait avoir un autre patient mais que si il le souhaitait il pourrait venir dans l'après-midi, Gogol hésitait mais lui annonça que il viendrait sûrement l'après-midi alors.

Étrangement il avait besoin de lui parler, c'était la première fois qu'il sentait vraiment le besoin de parler à quelqu'un, à vrai dire il le savait, enfin en été persuadé, mais son psychiatre ne le jugerait pas sur ce qu'il allait dire. Il en avait besoin.
De plus que Dostoevsky lui permette de venir le voir pendant l'une de ses pauses lui réchauffait le cœur mais il ne s'attendait pas à voir ce qu'il allait voir...

L'après-midi arrivait plutôt rapidement et Nikolaï s'apprêtait à entrer dans le bureau du psychiatre mais il entendit parler, le brun était peut-être en consultation ? Elle avait peut-être durée plus longtemps ? Malgré ces questions Nikolaï se sentit plutôt mal, il se mit à écouter pour en être sûr: trois voix se faisaient entendre, celle du psychiatre, une inconnue et la dernière répugnait Gogol c'était celle d'Ivan, les trois parlaient d'infection, de blessures, pour Nikolaï c'était juste Gontcharov qui faisait des siennes et voulait se rendre intéressant.

Et pourtant le fait que Dostoevsky s'intéresse tant à Ivan fait du mal à Nikolaï comme si il se prenait un balle d'un coup.

Il s'apprêtait à partir mais ma porte s'ouvrit laissant sortir Ivan et un infirmier, Nikolaï était en colère c'était vrai.

Il laissait un regard au psychiatre mais malgré tout il s'apprêtait quand même à partir mais le brun le prit par le poignet et le fit entrer, Gogol se laissait faire.
La porte se fermait et Dostoevsky se mit à s'appuyer sur son bureau en soupirant, il se mit à regarder Nikolaï et vit une légère larmes couler, ses blessures lui fit mal.

"-Tu as besoin d'extérioriser, je t'en prie, je ne suis pas la pour faire jolie."

Il avait lu en Nikolaï comme dans un livre ouvert, il savait que le blanc avait entendu mais pourtant ne disait rien sur le sujet.

Nikolaï vint s'asseoir en face de lui la tête légèrement baissée, il hésitait, il le voulait mais aucun mot ne sortaient, sa gorge était nouée et ne laissait sortir aucun mots, se fut la première fois que Nikolaï au lieu de parler éclata en sanglots, se nerfs avaient lâchés, il n'en pouvait plus, il s'attendait que le psychiatre lui dise de se calmer et d'arrêter de pleurer pour en parler mais non rien, le brun le laissait extérioriser à sa façon, il savait déjà à quoi cela allait amener mais il le laissait faire.

Tout vint à s'effondrer quand une infirmière et un homme de ménage se mirent à entrer dans le bureau du psychiatre affolés, ils n'avaient pas fait attention à Nikolaï qu'ils commençaient à expliquer qu'ils avaient donc nettoyer la chambre de Gogol et en rangeant et nettoyant ils étaient tombés sur des objets coupant, ils les mirent sur le bureau du psychiatre mais se dernier ne répondit rien et regardait son patient comme pour prévenir les personnes qui étaient rentrés en furie. Ils l'avaient remarqué maintenant et un blanc s'était installé dans la salle, Gogol était en train de s'effondrer à l'intérieur. Dostoevsky demandait aux personnes de quitter la pièce, ce qu'elles firent, le blanc était toujours présent.

Fyodor se levait et prit l'un des objets tranchants plus coloré que les autres, il l'analysait puis sans réellement faire attention il se coupait légèrement et compris bien vite que c'était plus tranchant que ça en avait l'air.
Il le posait et prit un mouchoir et retirait le peu de sang, il se mit à regarder Nikolaï, par pure sécurité il était obligé de vérifier.

Nikolaï ne bougeait pas d'un pouce.

"-Je suis obligé de vérifier, c'est une partie de mon travail."

A son simple geste Fyodor compris qu'il refusait mais cela répondait aussi à sa question.
Le brun aux yeux améthystes s'approchait de son patient et prit légèrement son poignet, Nikolaï lui criait d'un coup d'arrêter. Le psychiatre fit en sort de ne par écouter les demandes du blanc, il devait vérifier.
Il lui expliquait qu'il en était obligé, il ne lui ferait pas mal du moins essayerait mais il devait voir les dégâts.

Il allait pour continuer mais Nikolaï se reculait d'un coup, il s'approchait du mur, il le voulait vraiment pas, Fyodor se mit a soupirer et ne fit plus un geste, il proposait alors à Nikolaï de le faire lui même, ce dernier refusait alors après ces paroles Dostoevsky se rapprochait de nouveau mais le blanc se mit immédiatement sur la défensive et afin de se protéger il prit le psychiatre par les épaules et le plaquait au mur en tremblant légèrement, il déplaçait l'une de ses mains vers le cou de Fyodor mais se fit vite arrêter, le brun lui avait pris le poignet tout sauf délicatement mais avant qu'il ne puisse dire le moindre mots des larmes commençaient à perler sur les joues de Nikolaï.

C'était trop pour Nikolaï et il décidait de céder, il se remit à pleurer à flot en abandonnant toutes force, sa tête vint percuter le torse du psychiatre, ce dernier ne savait pas comment réellement réagir, ça ne lui était jamais arrivé mais il décidait à contre cœur de le laisser extérioriser.

Pour Nikolaï se montrer si faible lui faisait énormément de mal, ça pouvait sûrement s'apparenter à l'effet d'une balle ou d'un couteau dans la poitrine, et pourtant Fyodor ne le jugeait pas, il le laissait faire.

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{Thérapie} Fyodor X NikolaïOù les histoires vivent. Découvrez maintenant