11 - Contre le Gré -

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Il finit par soupirer, prendre le poignet de l'homme lui expliquant qu'il était impossible, que sa requête était impossible.
Il se retournait vers l'homme prenant le couteau qui lui avait permit de couper ses tomates, il fit lâcher à l'homme couteau, par manque de force se dernier commençait à basculer en arrière tombant d'un coup en prenant Fyodor.
Le psychiatre finit par se trouver sur l'homme le pointant avec son couteau, il fut interpellé par l'œil qu'il voyait enfin, il se libérait une main afin de voir le visage en entier de l'inconnu retirant les cheveux qui gênaient.

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Il lui levait la mèches qui cachait son œil, il pu apercevoir un œil dans les tons de gris, il le connaissait, il le reconnaîtrait parmis tant d'autre.

Nulle personne avait un œil avec un tel gris et qui cachait son second, mais étonnamment Fyodor ne s'attendait pas à un second œil vert, il aimait bien se mélange à tout étonnement.

Il se relevait étant exaspéré, le fugitif ne bougeait même pas, il le savait, il n'avait rien à faire là.
Le brun s'approchait de son téléphone sous le regard attentif de l'inconnu, ce dernier lui demandait de rester juste pour la nuit.

Nikolaï savait parfaitement qu'une fois de retour à l'hôpital ça allait être bien pire qu'avant, il avait tenter de s'enfuir une énième fois.

Il expliquait bien au brun qu'il n'avait aucune envie de venir et ne savait même pas où il habitait, à la base, mais que avec le pluie qu'il y avait il s'était décidé de rentrer dans l'une des premières maisons et qu'il repartira dès que ça cessera.
Il se fit vite stoppait pas le psychiatre lui disant qu'il n'allait pas le laisser faire.

Une courte mais ardente discussion eu lieu pour que finalement Fyodor ait raison, Nikolaï lui proposait un marché vite, trop vite refusé.

Dostoevsky, appelait l'hôpital, c'était parti pour attendre un moment, lui devait répondre sur le qui-vive mais eux prenaient leur temps au plus grand désarroi du brun avec en arrière plan le blanc qui tentait de s'expliquer, de s'exprimer plutôt.

Après une quinzaine de minutes à avoir été déplacé pour prendre l'appel quelqu'un répondit, enfin.

Pour éviter tous bruits, le brun avait été bien clair et qu'il souhaitait le silence.
Il expliquait dans les grandes lignes la situation pour que finalement l'appel coupe, il décidait finalement de pas faire dans la douceur et appelait directement la directrice à la grande plainte de Gogol.

Aucune réponse.
Nikolaï qui ne cessait de se plaindre,
De quoi bien continuer la soirée.

Il essayait de communiquer avec l'hôpital une fois de plus mais toujours rien, de même avec la directrice, il commençait à se faire tard et aucun n'allaient répondre à présent, Dostoevsky prit une décision, contre son gré tout de même, Nikolaï pouvait rester jusqu'à l'aube puis Fyodor le ramènerait, c'était non discutable. Il aurait bien souhaité le ramener de ce pas mais malheureusement l'hôpital était fermé aux visites, sachant que Fyodor devait être en congé alors ça comptait comme tel sauf pour urgence de la part de l'hôpital, évidemment, un système qui méritait d'être perfectionné.

Au grand étonnement de très peu de personne ce fut l'une des pires soirées de Fyodor. L'hyperactivité sans fin de Nikolaï était harassante, il souhaitait toucher à tout, aller partout, il épuisait davantage le brun.
Pour tenter de limiter ce vibrion le psychiatre avait décidé de lui imposer quelques règles jusqu'au petit matin, rien de bien méchant enfin à ses yeux car à ceux du blanc c'était un véritable enfer, on lui avait privé de toutes ses libertés, sans exagérer, cela va de soi.

Fyodor trouvait ça trop étrange, ce n'était pas comme il l'avait prévu. De plus, revoir Nikolaï maintenant lui faisait recenser cette scène, qu'il préférait oublier.

Plus tard dans la soirée, le repas avait été finit, Nikolaï avait regardé très attentivement afin de rester un minimum calme bien qu'il n'arrêter pas de gesticuler en tout sens.
Fyodor lui servit une assiette mais Nikolaï ne mangeait pas, même avec une autorisation, il se mit simplement à regarder la nourriture avec un air indéchiffrable, il s'agissait d'un mélange entre de la mélancolie, de la tristesse mais aussi de l'étonnement.

Au bout de plusieurs minutes, il prit enfin les couverts en prononçant, la voix légèrement tremblante, un remerciement.
Il prit sa première bouchée, au grand étonnement de Fyodor une larme se mit à couler lentement sur la peau du blanc et pourtant aucune question n'avait été posée.

Après un repas dans le calme, en tout tact le brun avait envoyé le plus grand à la douche disant que c'était juste une simple base, il ne supporte pas la saleté surtout.

Il se mit simplement à préparer une couchette pour Nikolaï mais pendant ce temps son esprit se mit à divaguer lui faisant se souvenir des écrits de Nikolaï, ce moment dans le bureau, ce n'était rien de grave, voyons, c'était un moyen d'avoir des réponses simplement.

Une fois sorti, Gogol était assez mal à l'aise il ne s'attendait pas à un tel accueil, bien que le lendemain il allait retourner dans ce qui lui servait de prison.

Après avoir mit au clair quelques points comme le fait que partir était impossible et que le matin il souhaiterait le voir où il l'a laissé. Fyodor partait en direction de sa chambre, il n'allait pas dormir, il réfléchissait trop pour ça.

Il s'installait sur son lit, ses pensée vagabondaient quand lui vint l'image de Nikolaï, du déguisement dont il avait pu faire preuve, c'était remarquable, ce point là lui ramenait sur un autre: à l'hôpital, ils n'avaient pas failli s'embrasser, tout était calculé, cette pensée était en contradiction avec une autre qui disait le pur inverse, il avait été ensorcelé par ce dit fou, non par son visage, ses lèvres, sa peau.

"-C'est du grand n'importe quoi."

Sans s'en rendre compte il avait parlait à haute voix la respiration légèrement saccadée, la seconde qui suivit sa porte s'ouvrit sous une voix légèrement enthousiaste, en se redressant il vu la seule autre personne présente en ses lieux, Nikolaï, qui enchaînait par un "Dos". Ça avait surpris Fyodor aux premiers abords car il ne comprenait pas vraiment mais après peu de réflexion il avait saisi qu'il s'agissait d'un diminutif de son nom de famille, pourquoi ? Il ne le savait pas vraiment.

"-Dos ?

-Effectivement, tu m'appelles par mon nom de famille, je fais pareil mais il est trop long le tiens donc je le raccourci."

Il possédait une voix plaintive quand il se mit à parler de la longueur du nom de famille.

Fyodor, lui, ne savait même pas comment réagir, ça ne l'étonnait que très peu venant de lui, mais bon oui c'était sûrement logique enfin si on suivait la logique du blanc.
Justement, ce dernier était venu prendre place juste à côté du brun et le regardait avec des grands yeux lui disant qu'il n'arrivait pas et ne souhaitait pas dormir., on long soupire se fit entendre.

Ils finirent par avoir une longue discussion sur un peu tout, mais pourtant un silence vint s'installer, Nikolaï souhaitait poser une question, non il le voulait. Il voulait poser la question du pourquoi ? Méritait il a ce point là un faux espoir ? Non il ne ressentait rien pour son psychiatre mis à part de la haine mais c'était identique, c'était exactement la même chose que avec ses anciens psy, non ?

Il prit son courage à deux mains et se décidait de poser cette question, la seul réponse qu'il eu était un regard de part du brun, mais un regard noir, lui ne souhaitait pas répondre, cela ne le concernait que lui. Gogol n'avait pas à fourrer son nez dans des choses que ne le regardait pas directement, du moins aux yeux du brun.

Finalement, l'ambiance était assez froide, les deux étaient énormément têtus, l'un voulait des réponses tandis que l'autre ne souhaitait rien dire, et pourtant malgré ça, malgré cette ambiance il y avait un aperçu, on pouvait sentir, malgré sa légèreté, une certaine tentation qui peu à peu trônait au sein de la pièce.

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{Thérapie} Fyodor X NikolaïOù les histoires vivent. Découvrez maintenant