9 - Les Cris Résonnent -

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Le soir vient très rapidement pour les deux, directement après être entré dans sa chambre Nikolaï se mit à écrire ce qu'il avait ressenti durant toute la journée.

Fyodor, lui, une fois chez lui, se posait comme habituellement mais au lieu d'écrire il se mit à lire, à lire ce que Nikolaï avait écrit. Après environ 30 minutes il s'attendait tout sauf à ça sur l'une des feuilles, le reste lui était compréhensible mais arrivait vers la fin, le seul mot qui lui vint était: inattendu.

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Sur les premiers écrits il était dit comment s'était sentit Nikolaï le soir, de comme il l'appelait "le manège", de pourquoi il avait sentit l'envie de le faire, comment il l'avait ressenti, sur les feuilles Fyodor pouvait voir des tâches d'eau, sûrement des larmes.
Les feuilles suivantes parlaient aussi de ça mais sur l'une il commençait à changer de sujet disant que je les jours perdus ne reviendront pas, que les meilleurs n'arriveront pas, son envie d'en finir, son envie de "le" prendre dans ses bras, qu'il aimerait tant pleurer mais que ses yeux restaient rester sec.
Des lignes avaient marqué l'attention du brun, il les avait mémorisé sans réellement le vouloir:

"je comprends pas je fais tout pour m'en sortir mais je me sens mal comme si la seule façon de m'en sortir c'était de me tirer une balle, et j'essaie de me mentir à moi même en me disant que la vie est belle, je t'en prie sauve moi [...]"

Plusieurs fois Nikolaï avait écrit ces 5 mots de la fin, il disait aussi qu'il savait très bien qu'il avait une maladie disant que son esprit allait mal, il précisait plusieurs fois qu'il savait que des tonnes de personnes étaient comme lui.

Arrivé vers la fin, le blanc avait dit que tout ce que Fyodor faisait lui emplissait son cœur d'une chaleur étrange, la dernière feuille continuait sur un sujet qu'il n'avait jamais écrit, la suite d'une feuille oublié ou bien Nikolaï avait fait exprès, sur cette feuille il était dit que comme dit plutôt il avait trouvé magnifique la voix de Fyodor, que sa peau étonnamment fraîche l'avait fait frissonner mais que les mots qu'il avait employé avait fait battre son cœur, son toucher pour le calmer aussi, il avait aussi marqué que si il devait être de nouveau en contact avec Dostoevsky alors il ne le regretterait jamais, et ferait tout pour que ce moment dure, qu'il avait des idées dont il ne ferait part que à la parole. La suite ? Il y en avait pas, il avait sûrement pas finit de l'écrire, après ça Fyodor fit ce dont il avait à faire pour tenter de se reposer.

Le lendemain, arrivée a l'hôpital c'était déjà compliqué, tout était très actif, rien qui arrangeait Fyodor surtout qu'il avait encore ce mal de crâne, une personne vint le heurter s'excusant, c'était l'étudiante qui avait donné les dossiers des nouveaux patients à Fyodor, il avait pu voir en elle un grand stress, il lui demandait des explications ce qu'elle fit, elle lui expliquait que Gontcharov et Gogol s'était battu pendant le petit déjeuner, ils avaient été séparés mais qu'ils ont recommencer à s'engueuler en plein dans une salle mais que personne n'arrivait à les séparés, Fyodor demandait la salle et y allait de ce pas, il savait très bien comment les deux allaient réagir si ça s'envenimer d'avantage.

Une fois arrivé il demandait à plusieurs personnes présentes d'éloigner l'amas de personnes autour des deux concernés, il se faufilait à travers les gens pour arriver enfin près des concernés et les arrêter, ça s'était légèrement envenimer mais rien de grave, il essayait d'écarter les deux hommes mais aucun ne s'écartait étant tout deux trop concentré à s'engueuler, le mal de crâne de Fyodor empirait alors afin de calmer le boucan il se mit à parler d'une voix glaciale et élevée ordonnant aux deux hommes d'arrêter, un silence vint s'installer après la phrase, tout le monde était étonné. Fyodor était connu pour sa patience et son calme légendaires alors le voir élevée la voix comme ça, choquait beaucoup de gens.

Fyodor demandait juste après au gens de s'écarter et vaquer à leurs occupation, il se mit à regarder Ivan et Nikolaï les obligeant à le suivre, une fois dans son bureau il n'hésitait pas à leur passer à un savon mais en ayant retrouvé son ton habituel.

Les deux commençaient à s'excuser mais Ivan prononçait le mot "Maître" comme quand il s'adressait à Fyodor, ça n'avait pas manqué à Nikolaï, le sang de ce dernier ne fit qu'un tour puis il commençait à hausser le ton n'hésitant pas à s'énerver contre Ivan, et voilà que les deux avaient reprit.
Fyodor pensait vraiment que son crâne allait exploser.

Un psychologue rentrait dans le bureau accompagné de deux infirmiers, il expliqué que déjà l'un des infirmiers avait été alerté par les cris qui résonnaient dans le couloir, le psychologue et l'autre infirmier expliquaient qu'ils avaient aussi été interpellé mais que c'était surtout pour Ivan qu'ils étaient là expliquant qu'il n'était pas venu à la consultation, Fyodor hochait la tête et interrompit Ivan en lui expliquant la situation donc de sortir, l'infirmier demandait à Fyodor si il voulait qu'il s'occupe de Nikolaï, le brun répondit négativement, une fois tout les deux seuls le psychiatre pu enfin souffler, mettre ses affaires comme il le souhaitait et prendre un médicament pour son mal de crâne.

"-Tout va bien ?

-Pardon ?

-Je te demande si tout va bien, tu t'es énervé assez vite puis tu prends quelque chose pour la douleur, donc tout va bien ?

-Bien évidemment, je te retourne la question, je ne savais pas que tu avais tant de voix, j'espère ne plus avoir besoin de vous séparer, c'est un véritable comportement immature.

-Je vais bien merci, tu as pu lire ?"

Nikolaï avait changé de sujet et n'avait même pas prit la peine de répondre à Fyodor. Celui-ci répondit positivement à la question de Nikolaï, il se mit face à la chaise présente devant son bureau et invitait Nikolaï à s'asseoir.

A la base, la journée du brun commençait avec une consultation avec Gogol, à la base bien sur.

Le blanc vint s'asseoir légèrement souriant, heureux que Fyodor lui est vraiment porté de l'attention, à lui et ses écrits.

Il commençait à en parler, Dostoevsky posant de simples questions auxquelles répondait Nikolaï avec des réponses simples ne voulant pas trop en parler à l'oral. Puis Fyodor se mit a légèrement ricaner, interloqué le blanc le regardait dans l'incompréhension.

Le brun aux yeux améthystes s'approchait doucement reprenant un visage neutre, une fois assez proche il se penchait légèrement vers Nikolaï et vint posait sa main sur le bas de sa joue, Nikolaï se mit à écarquillé les yeux, Fyodor lui parlait des dernières feuilles, le feu montait légèrement aux joues du blanc comprenant très rapidement qu'il avait oublié d'en enlever une, il allait pour s'expliquer mais se mit à fixait les moindres aspects du visage du brun s'arrêtant sur ses lèvres, il se mit à lever légèrement sa main vers le visage de Fyodor, sans le toucher, puis posait son pouce sur les lèvres du brun, ce dernier fut agréablement surpris du geste mais pourtant ne bougeait pas, inspectant chaques passerelles du visage de Nikolaï, avec son autre main, par curiosité, il levait le cache œil qu'il portait tout le temps, il ne s'attendait pas à voir un œil vert, ce qui emplissait d'avantage le charme du visage du blanc.

Par automatisme. Non, par sorcellerie Nikolaï approchait son visage de celui de son psychiatre.

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{Thérapie} Fyodor X NikolaïOù les histoires vivent. Découvrez maintenant