TW : Su*cide + mention de m*tilation (?)
❄︎
• Hiver 2012 •
« Chifuyu, je te parle, cria la jeune femme sur les nerfs. »
Chifuyu était retourné aujourd'hui dans sa vie d'hiver et, à peine arrivé qu'il se retrouva en pleine dispute avec sa petite amie. Pourquoi celle-ci l'embêtait autant de si bon matin ? Le blond ne s'était réveillé qu'il y a quelques minutes, et il n'a encore rien pu avaler de son petit-déjeuner. Il devait se confronter à sa copine, espérant que le souci se règle le plus rapidement possible. Il avait d'ailleurs, il y a seulement quelques jours, atteint les vingt-et-un ans.
« Qu'est-ce que j'ai fait pour que tu m'engueules comme ça dès le matin ?
- J'ai pas réussi à dormir de la nuit par ta faute, figure-toi, accusa Kiyoko d'une voix étranglée. Ces temps-ci, je ne fais que douter et tu ne t'en rends même pas compte ! Je te pose donc une simple question... m'aimes-tu encore ?! »
Chifuyu se figea, se retrouva paralysé suite à cette question si soudaine. Il était encore fatigué, alors il était compliqué pour lui de réfléchir. Mais, en plus de cela, il se questionnait déjà beaucoup trop sur ses sentiments pour Kiyoko, comme pour Baji. Avait-il le droit d'aimer deux personnes différentes vu qu'il avait quatre vies différentes ? Pour lui, il aimait Kiyoko. Il l'aimait beaucoup et la trouvait formidable, mais il ne sut quoi répondre. Il aimait également Baji, il sortait désormais avec lui en automne et en été, ils avaient failli s'embrasser. Qu'allait-il advenir en printemps, aussi ?
Ses lèvres refusèrent d'émettre le moindre son ; elles se contentèrent seulement de trembler. Son cœur battait à tout rompre, ses poumons se serraient et on aurait dit que l'air n'y passait plus. Chifuyu avait soudainement extrêmement mal à la poitrine et au ventre. Son estomac le tordait également, lui causant cette souffrance inexplicable. Ses membres tremblaient. Il avait chaud mais froid également. Des sueurs parcouraient son front et son dos. Toutes ces sensations devenaient peu à peu insupportables. Il fallait faire quelque chose, qu'il se bouge.
Après de longues secondes sans avoir prononcé un seul mot et sans avoir bougé, il se reprit enfin et parla d'une voix tremblante, causée par les nerfs :« J'en sais rien, je suis perdu, murmura-t-il en prenant son front avec ses deux mains en fixant désormais le sol.
- Comment ça "t'en sais rien" ?! Tu en sais forcément quelque chose !!
- Non... C'est faux... Je sais pas... Je... »
Les yeux de Chifuyu fixaient toujours le sol mais pourtant, il ne voyait presque plus rien. Ses pensées se mélangeaient tellement qu'il ne se concentrait plus que sur cela. Rien d'autre ne pouvait le faire sortir de là pour l'instant. Il était totalement perdu et désemparé. Il ne savait plus quoi faire... Que devait-il répondre à Kiyoko ? Et que devait-il dire à Baji ? Que penserait son meilleur ami sur cette situation délicate ? Ça y est, tout le monde allait bientôt l'abandonner pour ses péchés, pour ses erreurs ? Tout ça parce qu'il n'arrive pas à assez bien gérer quatre vies différentes ? Comment devait-il s'y prendre ? Comment ?!
« Qu'est-ce que tu marmonnes depuis tout à l'heure, demanda sa petite amie d'un ton toujours énervé. Je ne comprends rien ! »
Puis d'un coup : plus rien. Toutes ces sensations désagréables faisaient à Chifuyu se sentir extrêmement mal, il en avait du mal à respirer. Il avait l'impression que ses poumons refusaient tout air de rentrer. Ce fut la première fois qu'il se sentit aussi mal en point depuis sa naissance, tant bien physiquement que mentalement. C'était infernal et plus supportable. Il allait péter un câble, ou plutôt... il venait déjà de le faire et ce n'était que le début.
Il se leva de sa chaise, toujours en fixant le par terre qui lui paraissait juste noir, rempli de mauvaises ondes, et s'adressa de nouveau à Kiyoko :
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Quatre [Bajifuyu - Tokyo Revengers]
FanfictionTout le monde était normal ; personne n'avait de super-pouvoirs, personne ne savait voler, personne ne pouvait lire dans les pensées des autres, ... Mais Matsuno Chifuyu fut la seule exception au monde. Il se trouvait être "prisonnier" d'une certain...