𝒽𝑜𝓁𝒹𝒾𝓃𝑔 𝓎𝑜𝓊𝓇 𝒽𝒶𝓃𝒹

Chapitre 50

Soudain, je comprends pourquoi j'avais été aussi perturbée lorsqu'il m'avait attrapé la main dans la foule le soir du lancement, le jour de mon anniversaire ou encore à la patinoire. Je ressens soudain la même sensation que lorsque je tenais sa main dans mes rêves. Sa main et la mienne ne forment qu'une et s'attirent comme deux aimants...

" Moi : Dis, comment tu as su que le chocolat blanc était mon chocolat préféré ?
Jungwon : Comme j'ai su que cette robe était la robe de tes rêves. Je le savais au fond de moi... "

Je ne peux pas arrêter de sourire ni arrêter de le regarder. Il continue de neiger. Je regarde les flocons tomber sur ses beaux cheveux bleus nuit puis passe ma main dans sa chevelure pour les enlever. Ses cheveux sont si doux...

" Jungwon : Si tu savais comme je me suis senti détruit lorsque je n'ai pas pu t'accompagner à l'aéroport... l'interview avait fini deux minutes après ton départ mais je savais qu'il était déjà trop tard... j'étais si détruit que je suis directement rentré chez moi et ne suis pas sorti pendant plusieurs jours. Puis j'ai eu l'idée des lettres. Il fallait que je te dise ce que je ressentais, alors même si elles restaient anonymes, ça me faisait du bien d'écrire ces mots car je n'avais dit à personne que j'étais amoureux de toi. Je passais souvent devant chez toi et j'imaginais que tu sortais puis venais vers moi... c'est d'ailleurs comme ça que je postais les lettres, lors de mes balades devant chez toi...
Moi : Et les fleurs ? pourquoi tu ne me les as pas offertes à l'aéroport ?
Jungwon : J'étais persuadé que tu m'avais oublié alors je me suis découragé...
Moi : Je ne t'ai jamais oublié, au contraire. Chaque seconde je pense encore plus à toi. "

Après cette phrase, j'attrape son autre main et la pose sur mon coeur pour prouver mes propos. Il me regarde en souriant et je vois dans son regard qu'il m'aime. Il approche lentement son doux visage du mien en regardant mes lèvres puis m'embrasse. Ses baisers sont si doux et son parfum m'apaise tellement... après de longues minutes à être assis sur le toit, main dans la main, ma tête sur son épaule, on décide de retourner à la soirée. En entrant dans la pièce, nous nous tenons toujours la main mais ne parlons pas. Les garçons se retournent tous vers nous en même temps.