CHAPITRE 1

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Je suis Esmeralda Stuart, anglaise et espagnole. J'ai toujours aimé Angleterre, ce pays que j'ai toujours glorifié et aimé.                                                                                                                                             L'Angleterre a donné une vie à mes parents ; ma mère migrante espagnole et mon père un anglais orphelin. Mes parents même avec très peu d'argent mon fait visiter l'Angleterre, un pays magnifique avec ses paysages et sa culture. Jusqu'au jour où la guerre a éclaté et où mon père est parti et y est resté et que ma mère du jour au lendemain a perdu sa nationalité.

***
La guerre est finie depuis quelques mois, chaque famille essaye de reprendre le cours de sa vie. Mon père comme beaucoup d'hommes sont morts sur le front. Ma mère comme beaucoup d'autres femmes ont envoyé leurs enfants dans des familles anglaises éloignés de la guerre ou même parfois hors du continent. 

Ma mère m' a envoyé, dans une famille écossaise, loin d'elle et surtout loin de mes amis. Quand la guerre est finie et que je suis rentrée, je n'ai pas appris que la mort de mon père, mais celle aussi de ma mère morte dans une usine qui a explosé à cause des bombardements allemands. Je suis alors devenue orpheline ; mais j'ai eu de la chance que la mère de mon meilleur ami m'a hébergé et adopté alors qu'elle avait déjà quatre enfants. 

Je suis alors devenue Esmeralda Stuart Pevensie. 

***
Je suis actuellement à la gare sac à la main en direction de mon école avec les Penvensie. Peter, Susan, Edmund et Lucie.Comme tous les matins, nous sommes tous les cinq sacs à la main, nous discutons de tout et de rien, les filles devant et les garçons derrière. Puis d'un coup on entendit plus rien pour ensuite entendre des coups. Moi et les filles, on se retourne et on voit une énorme bagarre entre Peter, Edmund et trois autres garçons de l'âge de Peter. Des minutes passent et puis des coups de sifflet mettant fin à ce calvaire par des officiers. La foule se sépare et les filles repartent en faisant signe aux garçons de les suivre, surtout avec le regard noir de Susan. 

- Ça va, Peter ? 

- Oui, ne t'inquiète pas Esme.

- Attend vient, on va rejoindre les filles sur le banc, tu saignes. Dis-je en l'attrapant par la main qui lui la resserre.

- Sérieusement Peter. Rétorque Susan en colère assise sur le banc.

- De rien. Dit Edmund debout devant nous.

- Je n'avais pas besoin toi Edmund.

- Peter, qu'est-ce qui s'est passé ? Demande Susan. 

- Ils m'ont bousculé et forcé de leur dire pardon alors que c'était à eux.

- Tu ne pouvais pas passer le chemin.

- Il l'a fait, Susan, mais un des garçon a dit des choses déplacées sur Esme. Dit Edmund pour défendre son frère.

- Peter combien de fois, je te le dis n'écoute pas ce qu'ils disent et en plus, tu vas jamais les revoir donc la prochaine fois évite, regarde, tu saignes, dis-je en lui montrant le mouchoir que je tiens sur sa tempe.

- J'en ai marre qu'on m'oblige à dire désolé alors que ce n'est pas, je ne suis pas un enfant.

- Tu as dix-huit ans Peter.

- Ce n'est pas ça, je, je ne l'ai pas toujours été. J'ai été un adulte, un roi. 

- Peter, je vous crois, mais ça fait un an. Vous ne croyez pas surtout toi Peter qu'il faudrait passer à autre chose.

- Esme a raison Peter, il faut accepter qu'on ait rentré et que nous vivons ici comme des personnes normal, dit Susan avec toujours de bon sens.

- Oui, mais Susan, on n'est pas normal.

- Je sais.

- Merde ! Susan il y a le mec qui te courre après là-bas.

- Pff, parlez-moi.

- On te parle... Lui répond Ed avec un ton ennuyé.

- Susan, ce n'est pas grave ignore-le.

- Non, il est collant.

- Aie ! Hurle Lucy en se levant dans la gare alors que tout le monde ce se retournent.

- Lucy chut.

Puis vient le tour de Susan, Ed et de Peter.

C'est très étrange, car d'un coup, le vent siffla comme une tornade, les affiches se déchirent, les lumières clignotaient, nos chapeaux s'en volaient, les gens criaient et surtout la gare se détruisait pour laisser place devant moi à un paysage magnifique. D'un coup, Peter m'attrape la main-forte jusqu'à m'en faire mal et me tire vers lui, comme s'il voulait me protéger.

Petit à petit tout disparu devant nous y compris le train. Je suis ébloui par un soleil qui brille de mille feux et surtout, j'entends la mer, pas comme en Angleterre de façon monstrueuse, mais là de manière délicate comme un rêve. 

The Prophecy Of NarniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant