The Prophecy Of Narnia

CHAPITRE 2

- C'est magique !

- Bienvenue à Narnia, me chuchote Peter à l'oreille.

- Tu nous crois maintenant.

Avec un petit rire, je réponds "je n'ai jamais cessé de te croire Lucy."

- Mais bien sûr Esme.

- Allez, venez ! Nous crie Edmund alors qu'il était déjà à l'eau.

Ils courent alors que je préfère marcher dans le sable blanc et chaud, touchant avec mes pieds nus des coquillages que jamais j'aurais vu en Angleterre. Je respire un bon coup les bras tendus vers le ciel comme si je pouvais le toucher. L'air était frais et chaud à fois, c'est inexplicable et improbable. 

Alors que j'avance vers Edmund, il nous dit en nous montrant une colline "Il y a des runes.".

C'est ainsi que nous partons tous les cinq vers ces fameuses runes.

- C'est magnifique.

- Et tu n'as encore rien vu, me dit Peter avec un grand sourire.

Plus nous marchons, plus je trouve cet endroit magnifique. Un autre monde. La forêt est magnifique, les fruits bien mûres, les oiseaux chantent, et les fleures sont fleuries comme si elle se sont ouverte pour nous.

- On est où ? Demande Edmund.

- Je crois savoir, venez !

- Attend Lucy, alors qu'elle se met à courir vers le plus haut de la colline.

- Peter met toi là, Susan ici et Edmund là. Imaginez-vous quatre trônes des colonnes de pierres, des fontaines d'eau, des lustres de fleur et un toit en verre.

- Cair Paravel, souffle Peter.

- C'est quoi. Demande-je

- Là où on a été couronné et où on a vécu.

- Woua.

- Attendez ?

- Quoi Edmund.

- C'est impossible, c'est complètement détruit. Le temps n'est pas le même.

- Le temps ?

- Oui, pour nous, il s'est passé un an, ici, il ne s'est pas passé un an, on ne peut pas faire ça en un an.

- Edmund dans notre monde la guerre à détruit des pays en un an.

- Oui, mais nous, on avait des fusils, des pistolets, des grenages, des obus, des avions et des bombes. Alors qui ici il n'y a que des épées. Je vous le dis, il ne s'est pas passé un an ici. Regardez les pierres là-bas, des catapultes, ce n'est pas arrivé naturellement, on a été attaqué et par une nouvelle méthode.

Alors que je regarde autour de moi, essayant de l'imaginer comme ils me l'avaient décrit un peu plus loin Peter et E poussèrent un mur où apparaît derrière une porte en bois qu'ils cassent. Peter déchire un morceau de sa chemise pour pouvoir en faire du feu, mais Ed avec un sourire malicieux sortit de son sac, qu'il avait gardé, une lampe torche.

- Sérieux Ed, tu ne pouvais pas me le dire avant.

- Tu ne me l'as pas demandé.

Je l'ai suivi à l'intérieur où il avait quatre malles, chacun se rue vers leurs malles. Je suivis automatiquement Peter, vers une malle en or avec derrière un statut de Peter habillé comme un roi.

- Woua, dis-je quand il sort d'un étui une grande épée avec au bout une tête de lion.

- Tu veux l'essayer ?

- Non, ça va, c'est la tienne.

- On fait quoi, demande Lucy.

- Si on est revenu, c'est que Narnia a besoin d'aide et on va comprend ce qu'il s'est passé. Affirme Peter.

- On vous laisse vous changer les filles, nous, on remonte.

- Tiens Esme, c'est une robe qu'on m'avait conçu, mais qui ne m'allait pas, je pense qu'elle t'irait.

- Mais Susan ...

- Elle sera parfaite pour toi.

Elle avait raison, elle est parfaite. Une robe à manche longue en cache-cœur toute rouge rubis orné de dentelle en or à chaque extrémité de la robe, je porte par-dessus une cape avec une capuche en sois rouge à l'extérieur, mais en fourrure à l'intérieur. Je viens de finir de faire ma tresse à la française comme disait mon père qui me la faisant tous les matins avant de partir à l'école.

- Tu es magnifique Esmeralda.

- Merci les filles.

Alors qu'on sort pour retrouver les garçons, je vis Peter habillé d'un pantalon noir et d'une chemise noire également avec par-dessus une sorte de tee-shirt  marron.

- Tu es très belle.

- Merci Peter.

Cela fait plus d'une heure qu'on marche, nous décidons de faire une pause près d'une rivière, mais au loin, nous voyons une chaloupe avec deux hommes armés de la tête au pied jetant dans l'eau un petit homme. Les garçons courent pour aller le chercher et Susan à l'aide de son arc et sa flèche tuent les deux soldats.

- Vous pouvez dire merci quand même, alors que les garçons l'aidèrent à se détacher.

- Merci. Dit-il de façon amère.

- Qui c'était ? demande Lucy

- Des Telmarins.

- A Narnia.

- Oui à Narnia, ça fait plus de cent ans qu'ils sont là.

- Cent ans ... Murmure Ed

- Oui cent ans, mais qui êtes-vous ? Alors que Ed redonne l'épée de Peter à Peter, l'homme, écartèle ses yeux comme si une ampoule venait de s'allumer sur sa tête.

- C'est impossible, c'est vous les rois et reines de Narnia.

- Oui, grand roi Peter le magnifique, se présente mon meilleur ami avec son ton narcissique.

J'explose de rire avec Edmund.

- Sérieusement Peter.

- Quoi ?

- Qui êtes-vous, normalement, il n'y en a que quatre d'enfant d'Adam et Eve ?

- Je sais, je suis Esmeralda Stuart Penvensie une amie. Et je suis là, car j'étais avec eux quand ils sont arrivés.

- Vous n'êtes pas qu'une amie.

- Bientôt, souffle Lucy alors que Peter lui lance un regard noir. Alors que moi, je ne comprends pas

- Si vous êtes là ce n'est pas un hasard, si vous êtes là, c'est pour quelque chose.

- Comment ça ?  dis-je en regardant troubler les Pevensie. 

- Narnia n'invite pas n'importe qui ici, si vous êtes là, c'est qu'il y a une prophétie sur vous comme pour eux.

- Woua et vous, vous êtes quoi ? 

- Un nain, madame.

- Oh d'accord enchanté.

D'un coup, alors qu'il nous regarde encore quelques secondes, il se met à genoux et déclare :

- Woua, alors c'est vrai, cette trompe marche vraiment.

- Quelle trompe ?

- La vôtre Reine Susan.

- La mienne qui l'a utilisé.

- Le prince Caspian.