Du 20 au 26 décembre 2021
Lundi matin, je me force à me lever un poil plus tôt pour avancer dans le dossier. Aussi parce qu'on doit finir de préparer les affaires pour les quatre prochains jours, dans une énorme valise pour quatre. Tout ne rentre pas, alors on prend une valise de bureau supplémentaire, mais qu'on garde avec nous dans la cabine, parce que la valise de soute est payante déjà.
Peu avant onze heures, je file en courant chercher mes médicaments à la pharmacie car j'en ai besoin, et je fais une crise cardiaque (hyperbole) quand je vois une réponse bienveillante de ma prof suite à ce que je lui ai dit hier, sur mon incertitude de la qualité de mon podcast. Ensuite, vingts minutes en gros avant de partir, ma mère nous fait répéter pour des chants de Noël en musique. Je sais très bien qu'entre le dossier, les vacances, le retour, et le timing super serré quand on revient pour aller à la répétition générale, tout va s'enchaîner et je n'aurai pas retenu grand-chose. J'improviserai ! Le grand moment arrive : ma mère, ma soeur, mon frère et moi-même partons dans la voiture vers onze heures trente direction l'aéroport Charles De Gaulle. Avec mon ordi sur les genoux, que je devais maintenir, j'avance comme je peux, je cherche des sources, je note les idées en français, je rédige en allemand au propre. Avec toujours du son dans mes deux oreilles.
Nous arrivons vers quatorze heures, et mon frère étant handicapé à trente pourcents, nous avions une assistance, ce qui permettait de couper la file et de se faire promener entre l'enregistrement et le contrôle de sécurité en véhicule motorisé. Entre le parking et le terminal, nous avons pris un petit métro, que je n'avais pas pris il y a deux ans. Nous avons vidé nos gourdes (mais faut être stupide ou terroriste en chef pour mettre du liquide autre que des boissons dans une gourde !) et sorti toutes nos affaires dans des bacs ; je trouve que c'est une perte de temps pour les autres de prendre trois bacs ou plus à toi tout seul ! De même, je ne comprends pas l'intérêt de sortir un ordi de sa housse ou son sac alors que tous seront détectés au laser. Après quelques petits soucis, nous récupérons tout et allons vers la porte d'embarquement. Nous attendons, encore, encore, et on voit le panneau numérique afficher "Boarding : last call". Avec l'assistance PMR, quelqu'un est censé venir nous prendre, et je me dis que c'est sûrement pour nous faire passer en dernier et ne pas gêner les autres passagers, sauf que le stress et la pression du temps de ma mère et ma soeur se font sentir : et si, après tant de temps écoulé depuis la réservation, on nous oubliait ?
On demande confirmation aux agents, et on apprend qu'il n'y a pas de marches, donc mon frère peut marcher et par peur de bien partir, on y va et demandons de prévenir la personne qui devait venir de ne pas le faire. Dans le tarmac, il fait si froid. J'observe les avions, le nôtre, de la compagnie Easy Jet, et nous entrons dans l'avion. Ma soeur s'installant à un hublot, mon frère à l'autre (rangées de trois), et ma mère côté couloir pour sa claustrophobie ("-mais Maman, tu as déjà pris l'avion plusieurs fois ! -Oui mais j'ai plus d'espace. -Et puis c'est nous, on est là ! -Oui mais j'ai de l'air !"), il ne me reste pas d'autre choix que le milieu, de l'un ou de l'autre côté, parce que côté couloir c'est nul pour les prises de vue et le passage des hôtes.ses de l'air. J'ai beau avoir déjà pris l'avion, ça me semble être une éternité qui s'est écoulée, alors nous tous sommes de vrais touristes, photographions et filmions toutes les deux secondes, surtout au décollage.
Mais au lieu d'atterrir normalement à 19h15, l'avion tourne, retourne, prend puis perd de l'altitude car il doit attendre pour se poser à cause des conditions météorologiques, ce qui nous a un peu angoissés, on aurait dit Die Hard 2.
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Journal de bord : vie étudiante à Paris
Non-FictionJ'avais promis à mes amis d'enfance un petit récit concernant mon entrée à la Sorbonne Nouvelle à Paris, ma vie étudiante et évidemment toutes les galères quotidiennes qui peuvent m'arriver, alors le voici ! Certes, la mise en page se rapproche d'un...