Chapitre 7 : les montagnes russes

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Du 18 au 29 octobre 2021

La première question que vous vous posez, je parie que c'est "pourquoi ce titre de chapitre ?".

Eh bien, parce qu'un jour sur deux ou presque, je passe une mauvaise journée, scellée du sceau du karma ou de l'angoisse probablement ; et l'autre jour passe rapidement, les cours sont enrichissants (et se terminent plus tôt...), rien à redire sur ma motivation de continuer ma licence.

Vous l'aurez lu, le dimanche soir j'arrive très tard "chez moi" et je suis crevée et je me lève tôt le lendemain, mais fort heureusement, par je-ne-sais-quel heureux hasard, au lieu d'achever ma journée à dix-huit heures, la professeure de civilisation nous libère à dix-sept heures et quelques. Je vous ai déjà raconté précédemment que l'horaire et le contenu font que ce cours est difficile à suivre, hein ?

Résumé : dimanche = exténuant, lundi = pas mal.

En ce temps-là, un mardi, j'avais encore un exposé à réviser - non, pas préparer, vous pensez bien que je suis tellement soucieuse de bien faire et stressée d'échouer que j'ai fait mes recherches et ma fiche de révision en amont ! Cet exposé n'est pas noté mais obligatoire, dure cinq minutes seul et porte sur un texte qu'on approfondit ensuite en cours. Au final, cinq minutes c'était trop court pour entrer dans les détails grammaticaux, donc le professeur a passé le reste de l'heure suivante à nous expliquer de fond en comble les intentions grammaticales et poétiques (oui, pour un poème) de l'auteur. Et à cet instant, deux pensées me viennent ; un, comment l'auteur peut-il avoir pensé à tout ça intentionnellement ? Moi quand j'écris un poème je me soucie des rimes, des vers, des petites figures de style, mais certainement pas de la courbe créée par le rythme de lecture ! Deux, en dépit de tout ce que j'ai appris en français, j'ai le sentiment de ne toujours rien savoir. Comme disait Socrate quelques millénaires avant moi : "Je sais une chose, c'est que je ne sais rien.". 

En fait l'université c'est une encyclopédie vivante. Voire morte si l'on considère les cours magistraux.

Ensuite vient le...? Mercredi ! Journée plutôt mouvementée, mais dans le bon sens du terme ; je m'explique : le midi je rencontre une petite fille de famille défavorisée pour donner de mon temps (bénévolat) et l'aider à la lecture, l'ouvrir à la culture (cinéma, musée, etc.), ainsi que son entourage (mère, institutrice, directrice, blabla), donc j'étais assez impatiente. Je suis sortie contente et aussi soulagée de savoir que ma mission principale est de lui lire des livres pendant deux heures, je sens que le contact sera plus facile. Très utile pour renforcer le BAFA et ma voix pour le podcast, cette expérience !

Après cette "réunion" je retrouve un membre de ma famille place de l'Opéra. Qu'est-ce que c'est splendide ! J'en profite pour appeler ma correspondante allemande pour son anniversaire, et comme on se parle peu souvent je suis très heureuse, et elle aussi apparemment. Elle veut déjà s'inviter à Paris !

Enfin, le soir venu, je vais à mon deuxième spectacle, encore un one-man-show et encore une salle mythique de Paris, quoique celle-ci est spéciale : le Grand Rex. Un cinéma à la base, mais qui possède une salle spécialement pour les spectacles et (ciné-)concerts ! J'en ressors tout sourire, ayant passé un bon moment ; de surcroît je ne suis pas très éloignée de la plupart des salles de spectacle, et j'ai le Pass Culture, alors j'en profite !

Mercredi = très bonne journée.

Le reste de la semaine s'écoule vite, je prends le bus bien plus tôt que d'habitude et ailleurs cette-fois, à Bercy, qui est immense comme gare routière car elle abrite aussi les trajets nationaux et internationaux ! Pas de moqueries, je suis arrivée suffisamment tôt et j'ai trouvé le lieu exact ! Et, anecdote amusante pour moi, dans le LER (train qui relie les villages autour de moi à la grande ville du Havre), je croise plusieurs vieilles connaissances de mon enfance ! Cela m'a vraiment fait plaisir parce que je n'ai pas eu d'occasions de savoir ce qu'ils deviennent depuis le début du lycée pour la plupart, comme j'avais déjà changé de secteur.

Journal de bord : vie étudiante à ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant